europe1.frPORTRAIT - Fraichement introduite en politique, cette protégée de la ministre du Logement devrait prendre la tête d'EELV.
Elle n'a pas tout à fait la quarantaine. Elle est brune, cheveux mi-long, francilienne, écologiste, spécialiste des questions de logement et de plus en plus influente au sein d'Europe écologie-Les Verts. Non, il ne s'agit de Cécile Duflot mais d'Emmanuelle Cosse, la très probable future patronne d'EELV. Au terme d'une année chaotique en interne comme en externe, les écologistes doivent élire leur nouvelle direction, samedi, lors d'un congrès à Caen. Soutenue par tous les cadres du parti, dont son amie ministre du Logement, cette "Duflot qui ne dit pas son nom", comme la surnomment ses détracteurs, est ultra-favorite.
Son parcours : le militantisme hors de la politique. Alors que Cécile Duflot (38 ans) est entrée chez les Verts il y a 12 ans, Emmanuelle Cosse (39 ans) n'a pris racine chez EELV qu'il y a 3 ans. Mais la probable future patronne des écologistes en est tout de même à plus de 20 ans de militantisme. Fille d’un couple de kinés parisiens marxistes, elle prend sa carte à la Fidl, le "syndicat" lycéen, au début des années 90. Elle la quittera toutefois rapidement, "agacée par la mainmise d’Harlem Désir et Julien Dray sur le mouvement lycéen", écrit Libération. En 1992, elle rejoint Act Up, association de lutte contre le sida, où "elle a fait un parcours parfait", indique Didier Lestrade, cofondateur de l’association, cité par le quotidien. Elle s'y illustre notamment en orchestrant l'une des manifestations les plus célèbres de l'association : recouvrir l’obélisque de la Concorde d’un préservatif géant.
Bref une bobo de la gauche parisienne qui n'entend rien à la nature et à l'écologie mais qui c'est fait sa place dans la politique française par le biais d'un mouvement politique peu-importe ce qu'il est.
Les extrémistes verts n'ont encore rien compris et vont encore se ramasser une tôle aux municipales et aux européennes, ils n'ont pas compris que l'écologie c'était les papiers gras et non les sans papiers dans les rues.