La filiale de la SNCF spécialisée dans le transport combiné rail-route sera finalement fixée sur son sort le 8 juin.
Les espoirs de sauver Novatrans, la filiale de la SNCF spécialisée dans le transport de marchandises combinant le rail et la route, diminuent. Le conseil d'administration de l'entreprise qui s'est tenu mercredi s'est en effet montré pessimiste sur les chances d'éviter une liquidation amiable, tout en renvoyant toute prise de décision au prochain conseil, le 8 juin.
La réunion de mercredi avait pour objet de statuer sur les options étudiées depuis janvier pour l‘avenir de l'entreprise. Comme le spécifie un document interne commandé au cabinet Secafi, « le modèle économique de Novatrans est dans une impasse », amenant l'entreprise à enchaîner les pertes. La direction a confirmé mercredi dans un communiqué que celles de l'année 2011 atteignaient 18,6 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 86,8 millions.
Des offres « irrecevables »
Pour y remédier, la direction générale a présenté mercredi « les études afférentes à un plan de retour à l'équilibre », poursuit le communiqué. Celui-ci nécessiterait « des mesures de restructuration lourdes », c'est-à-dire sans doute des suppressions de postes, ainsi qu'une recapitalisation de 42 millions d'euros. Mais cette dernière suppose une autorisation de Bruxelles, et le communiqué précise que « les données du plan de redressement telles que présentées à ce jour sont de nature à compromettre » l'obtention d'une telle autorisation.
La cession de l'entreprise est l'autre piste étudiée pour une poursuite de l'activité, mais la direction semble là encore pessimiste : « Les offres déposées dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt sont irrecevables en leur état actuel » , précise le communiqué. Les candidats intéressés ont toutefois jusqu'au 8 juin pour améliorer leur offre. Si ce n'est pas le cas, la liquidation amiable risque fort de devenir l'option la plus vraisemblable.
lesechos.fr
Une filiale de la SNCF en faillie quelle surprise et le rail route pas rentable comme je suis étonné.
Ce qui me fout en rogne c'est qu'on attente qu'il y ai 18,6 million de dette pour déclarer un truc que tous le monde sait qu'il ne sera rentable.
18,6 million d'euro de perte qui va payer j'ai une petit idée moi de qui va payer, vous et moi comme d'habitude.
Quand est ce que dans ce pays on comprendra que les lobbys du rail et les ecolos extrémistes nous emmènent droit dans le mur et que ce sont ds utopistes.