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Intéressant de avoir que la délinquance étrangère est plus importante que la délinquance étrangère peu de gens en doutait mais c'est déjà plus rare de le voir écrit noir sur blanc.
Des propose similaire avait valu une plainte contre Zemour si je ne m'abuse.
Pour le font de l'affaire, il faut revenir à la double peine pour les étrangers une fois la peine de prison effectuée, retour au pays direct sans passer par la case dehors.
Un auditeur de RMC, originaire du Maroc disait, d'ailleurs, que dans son pays c'était comme ça et que personne n'y trouvait à redire.
es «mesures spécifiques» contre «la délinquance étrangère». Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a évoqué le sujet mardi avec des parlementaires UMP, il l'a confirmé jeudi au micro d'Europe 1.
Un texte «sera déposé avant l'élection» présidentielle. Un effet d'annonce, dénonce l'Union syndicale des magistrats, qui renvoie Guéant au Code pénal.
Guéant : «La délinquance étrangère est supérieure à la moyenne»
Le ministre entend faire adopter dans les prochains mois une loi qui permettrait de priver de titre séjour un étranger qui se rendrait coupable d'un délit grave. Une interdiction de séjour qui viserait, a-t-il précisé sur Europe 1, les étrangers installés en France «depuis peu de temps» et sans «attache familiale». «Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc.»
Un retour à la double peine, supprimée par Nicolas Sarkozy ? «Non, a assuré le ministre de l'Intérieur. Je fais un constat, c'est que la délinquance étrangère est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays. Il faut donc prendre des mesures spécifiques.» Claude Guéant a ironisé, expliquant qu'il lui semblait «normal» qu'un étranger «ne prouve pas sa bonne insertion par de la délinquance». D'où cette idée de le priver «de l'autorisation qui lui a été donnée de séjourner dans notre pays pour un certain temps au moins».
Pour les magistrats, «tous les trois mois, on invente le fil à couper le beurre»
«Je suis très surpris de ce genre de déclaration qui n'en sont pas. Il suffit de lire l'article 131-30 du Code pénal et on a déjà la réponse à cette question que se pose M.Guéant», rétorque Christophe Régnard. Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) était interrogé ce vendredi matin sur France Info. «Tous les six mois, ou même tous les trois mois, nous avons ce type d'annonces où on invente le fil à couper le beurre.» Pour l'USM, proche de la gauche, «on réinvente des choses qui existent déjà et on fait passer ça aux yeux des Français pour des mesures nouvelles qui vont régler toutes les prolématiques».
Pour régler le problème de la délinquance, le président de l'USM, «exaspéré de voir les lois changer tous les quatre matins», ne voit qu'une solution : «Donner des moyens à la police, à la gendarmerie et à la justice (...) Comme on n'a toujours pas de moyens, qu'on ne veut pas en donner et qu'on diminue les effectifs, on invente des lois.»
Récidive : un projet d'extension des peines plancher
Jeudi, le ministre a également répété son intention de s'attaquer à la récidive. «On a évoqué des pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance, notamment cette délinquance d'habitude. Ce sont des pistes pertinentes que je soutiendrai et que je suis prêt à porter à l'Assemblée nationale», a déclaré Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et spécialiste des questions de sécurité à l'UMP, avant l'intervention du ministre sur Europe 1.
Ainsi Claude Guéant souhaite que les peines plancher, aujourd'hui réservées aux récidivistes, puissent être prononcées contre des réitérants, c'est-à-dire des personnes condamnées par le passé pour des délits différents de ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées. L'extension des peines plancher est «dans l'esprit de ce que propose l'UMP», a commenté Bruno Beschizza, secrétaire national du parti présidentiel.
Ces annonces de Claude Guéant interviennent alors que la gauche attaque vivement depuis plusieurs semaines le bilan de Nicolas Sarkozy dans la lutte contre la délinquance.
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Intéressant de avoir que la délinquance étrangère est plus importante que la délinquance étrangère peu de gens en doutait mais c'est déjà plus rare de le voir écrit noir sur blanc.
Des propose similaire avait valu une plainte contre Zemour si je ne m'abuse.
Pour le font de l'affaire, il faut revenir à la double peine pour les étrangers une fois la peine de prison effectuée, retour au pays direct sans passer par la case dehors.
Un auditeur de RMC, originaire du Maroc disait, d'ailleurs, que dans son pays c'était comme ça et que personne n'y trouvait à redire.