Tristane Banon, qui dit avoir été victime d'une tentative de viol de DSK en 2003, publie jeudi un livre sur sa version des faits.
Comment ce livre pourrait-il passer inaperçu ? Tristane Banon, qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol, raconte sa version des faits sans jamais citer le nom de DSK, dans un livre publié jeudi, «Le bal des hypocrites» (Au Diable Vauvert), dont des extraits ont été distillés selon un plan de communication ciselé.
Dans ce récit à clefs, la romancière ne mentionne aucun nom, à l'exception du prénom de son avocat, David Koubbi, et de son chien Flaubert, mais parle du «cochon», de l'«homme-babouin», selon une source proche de l'éditeur. Toutefois, les descriptions sont suffisamment explicites pour que les personnalités de la vie réelle puissent aisément être identifiées, selon cette source. Cette pratique vise souvent à esquiver d'éventuelles poursuites pour diffamation.
«Il ne fallait pas faire de vagues»
Des extraits de ce livre de 126 pages, tiré à 40 000 exemplaires, ont été livrés mercredi au compte-gouttes, d'abord par BFMTV, puis par Parismatch.com. Dans cette autofiction, Tristane Banon, 32 ans, raconte comment, en voyant les images de l'arrestation de DSK à la télévision, sa propre histoire revient à la surface.
Elle revient sur l'émission de Thierry Ardisson en février 2007 lorsqu'elle avant raconté avoir été agressée en 2003 et que le nom de DSK avait été masqué par un «bip». Après l'émission, écrit-elle, selon Parismatch.com, «il ne fallait pas faire de vagues, surtout ne rien laisser fuiter vers le peuple. Seule l’élite pouvait connaître (...). Il n’y a pas mort d’homme, dira plus tard un de ceux qui font la France intelligente», mais des «vies détruites».
Avant lui, elle assure qu'elle avait une «vie casée avant l'heure»
Elle qualifie sa vie sentimentale de «chaos» depuis huit ans, avec «les trop nombreux, les trop connus, les trop vieux, les trop jeunes», affirmant qu'«avant lui» elle avait une réputation de «vie casée avant l'heure». «Puis il y a eu l’accident, le trois-tonnes qui percute mes certitudes, l’homme qui devient méchant. C’est celle d’après ça, qu’ils appellent catin, celle qui apprendra à dissocier le corps de l’esprit, car c’est le seul moyen de s’en remettre, peut-être, de supporter en tout cas.»
Sollicitée, la défense de DSK n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. Le parquet de Paris doit désormais se prononcer sur les suites à donner à l'enquête préliminaire ouverte après la plainte pour tentative de viol déposée début juillet. Il doit décider si les faits sont prescrits, classer sans suite ou bien confier une information judiciaire à un juge d'instruction. Il n'a aucun délai pour prendre sa décision.
Le 29 septembre, une confrontation avait réuni DSK et Tristane Banon, qui ont maintenu leur version des faits, la romancière assurant que l'ex-patron du FMI a tenté de la violer, DSK, qui a porté plainte pour dénonciation calomnieuse, parlant de «scène imaginaire»
Le Parisien
Ben voyons ! Elle fait la promo de son bouquin la !! Pas folle la guêpe !! 40 000 exemplaires !!!
Et aprés elle nous fiche la paix ??? Ou elle en fait un autre ?? C'est pas moi qui vais l'acheter !
Et aprés elle nous fiche la paix ??? Ou elle en fait un autre ?? C'est pas moi qui vais l'acheter !