Les pervenches ne chôment pas! Voitures mal garées, sur les trottoirs, en double file, sur les places de livraison… En 2010, les infractions au stationnement ont augmenté de 13% par rapport à l’année précédente. Le chiffre impressionnant de 7,5 millions de PV de stationnement est atteint, selon le « bilan statistique de l’année 2010 du comportement des usagers de la route », établi par le ministère de l’Intérieur *. 3,9 millions de PV ont été dressés pour non-paiement de la place et 3,2 millions pour « arrêt ou stationnement gênant », par exemple sur un passage piéton, un trottoir ou un emplacement réservé aux personnes handicapées.
Moins de places de stationnement dans les villes
La manne pour l’Etat est colossale, même si une bonne partie des « papillons » n’est pas payée. Depuis le 1er août, la « prune » des aubergines coûte 17 € (et non plus 11 €) et jusqu’à 135 € lorsque le stationnement est jugé « dangereux ».
« Ce type de PV est devenu un nouvel impôt, une véritable ligne budgétaire. Il y a là une politique de rendement. On verbalise beaucoup plus. Pour l’Etat, c’est une pépite d’or », dénonce Rémy Josseaume, président de la commission juridique de l’association 40 Millions d’automobilistes.
Au ministère de l’Intérieur, on ne partage absolument pas cette vision. « Il n’y a pas d’objectif quantitatif, mais une mobilisation des services pour combattre ce type d’incivilités quotidiennes. On leur a demandé d’accroître leur efficacité et ça donne des résultats », se félicite Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Autre raison à cette pluie de « prunes » : l’arrivée progressive ces derniers temps dans l’Hexagone du PV électronique — il sera généralisé d’ici à fin 2012 — avec des agents dotés d’une tablette numérique plutôt que d’un carnet à souche. « Cela permet de gagner un tiers de temps dans l’élaboration de la contravention », constate le juriste Rémy Josseaume. Enfin, le rétrécissement de la surface de stationnement dans les grandes métropoles incite les automobilistes à se garer comme ils peuvent et donc à multiplier les infractions. « De nombreuses places jusque-là à disposition de tout le monde ont été prises par les pistes cyclables, les couloirs de bus, les aires de vélo en libre-service, les zones de livraison… recense Rémy Josseaume. Et maintenant, c’est Autolib’, la location de voitures en libre service à Paris, qui, avec ses stations, entraîne des suppressions de places! » La question du stationnement des voitures en ville va être de plus en plus épineuse.
* Les contraventions dressées par les polices municipales ne sont pas prises en compte
Le Parisien
Moins de places de stationnement dans les villes
La manne pour l’Etat est colossale, même si une bonne partie des « papillons » n’est pas payée. Depuis le 1er août, la « prune » des aubergines coûte 17 € (et non plus 11 €) et jusqu’à 135 € lorsque le stationnement est jugé « dangereux ».
« Ce type de PV est devenu un nouvel impôt, une véritable ligne budgétaire. Il y a là une politique de rendement. On verbalise beaucoup plus. Pour l’Etat, c’est une pépite d’or », dénonce Rémy Josseaume, président de la commission juridique de l’association 40 Millions d’automobilistes.
Au ministère de l’Intérieur, on ne partage absolument pas cette vision. « Il n’y a pas d’objectif quantitatif, mais une mobilisation des services pour combattre ce type d’incivilités quotidiennes. On leur a demandé d’accroître leur efficacité et ça donne des résultats », se félicite Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Autre raison à cette pluie de « prunes » : l’arrivée progressive ces derniers temps dans l’Hexagone du PV électronique — il sera généralisé d’ici à fin 2012 — avec des agents dotés d’une tablette numérique plutôt que d’un carnet à souche. « Cela permet de gagner un tiers de temps dans l’élaboration de la contravention », constate le juriste Rémy Josseaume. Enfin, le rétrécissement de la surface de stationnement dans les grandes métropoles incite les automobilistes à se garer comme ils peuvent et donc à multiplier les infractions. « De nombreuses places jusque-là à disposition de tout le monde ont été prises par les pistes cyclables, les couloirs de bus, les aires de vélo en libre-service, les zones de livraison… recense Rémy Josseaume. Et maintenant, c’est Autolib’, la location de voitures en libre service à Paris, qui, avec ses stations, entraîne des suppressions de places! » La question du stationnement des voitures en ville va être de plus en plus épineuse.
* Les contraventions dressées par les polices municipales ne sont pas prises en compte
Le Parisien
Ca c'est sur que Vélib' Autolib' et autres ca limite d'autant les places !!!!!!!!!!!!
Ou on va dans les parkings Vinci et autres , ou on prend une prune ..de toutes les façons on a toujours la main au porte monnaie !!!
Sinon si on peut on se gare sur les parkings des super marchés et on continue ...a pied !!
Ou on va dans les parkings Vinci et autres , ou on prend une prune ..de toutes les façons on a toujours la main au porte monnaie !!!
Sinon si on peut on se gare sur les parkings des super marchés et on continue ...a pied !!