Après avoir pris nettement ses distances avec DSK, mardi sur Canal +, Martine Aubry a semblé mettre de l'eau dans son vin mercredi matin sur BFM-TV, au micro de Jean-Jacques Bourdin.
Une semaine après l'abandon des charges qui pesaient sur Dominique Strauss-Kahn à New York, Martine Aubry a pour la première fois pris ses distances avec l'ancien patron du FMI. Interrogée sur l'affaire DSK, mardi soir sur le plateau du Grand Journal de Canal+, la candidate à la primaire socialiste a exprimé sa réserve «sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis à vis des femmes», dont elle a confimé le retour imminent en France.
Ce mercredi sur BFMTV, elle a mis un peu d'eau dans son vin en estimant qu'elle avait «le droit de penser ce qu'elle veut du comportement de DSK vis-à-vis des femmes», mais qu'elle n'avait «pas à en parler» à quelqu'un d'autre que DSK lui-même. «Lui aussi peut me faire des reproches [...] Quand on est amis, on parle de tout», a-t-elle poursuivi.
«Je pense la même chose que beaucoup de femmes»
«J'ai toujours dit la même chose : premièrement, la présomption d'innocence, deuxièmement, je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis à vis des femmes » avait d'abord affirmé mardi soir la maire de Lille. «J'ai été la première à dire le premier jour nous devons à la fois défendre la présomption d'innocence, la victime et sa parole», avait poursuivi Martine Aubry.
«Pour le reste, c'est une affaire sur laquelle Dominique Strauss-Kahn doit s'exprimer. Les Français n'attendent pas que je leur dise ce qui s'est passé dans cette chambre, je n'en sais rien, pas plus que pour (Jean-Noël) Guérini », a-t-elle précisé, évoquant le cas du sénateur et ex-patron de la fédération des Bouches-du-Rhône, menacé d'une probable mise en examen dans une affaire de marchés publics frauduleux.
Objectif : l'électorat féminin
Autrefois liée à l'ancien directeur général du FMI par un pacte - l'un ne devait pas se présenter contre l'autre à la primaire socialiste - le maire de Lille semble, avec cette petite phrase, vouloir s'exonérer du poids dans sa campagne que représenterait le retour de cet encombrant ami. Deuxième avantage probable : séduire un électorat féminin choqué par le comportement de l'ex-directeur du FMI. Interrogée sur les conséquences d'un éventuel soutien de DSK à sa candidature à la primaire, le maire de Lille a enfoncé le clou : «Dominique Strauss-Kahn s'exprimera comme il l'entend. Je suis candidate et je suis déterminée à gagner la présidentielle.»
Les déclarations de Martine Aubry intervenaient au lendemain d'une polémique née des déclarations de Michel Rocard. Dans une vidéo diffusée lundi sur Canal +, l'ancien Premier ministre socialiste a estimé que DSK «avait visiblement une maladie mentale». Une sortie qui a provoqué de vives critiques, notamment de la part de Jack Lang et de Laurent Fabius. Interrogé sur les candidats à la primaire, Michel Rocard a jugé que «le plus populaire» était «sûrement François Hollande». «Mais la mieux placée techniquement, parce qu'elle (était) la Première secrétaire du parti, c'est Martine Aubry. On verra bien.»
Le Parisien
Mais c'est une vraie p....celle la !!!! Elle se prostitue pour avoir des électeurs !!
Les maghrébiens Français .., les femmes
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