Il y a quelques semaines, à Marseille, un salarié de l'enseigne Monoprix avait été menacé de licenciement pour avoir pris quelques melons et deux salades dans la benne à ordures de son établissement, en violation du règlement intérieur.
Cela avait donné lieu à une mobilisation des salariés et le licenciement n'a pas eu lieu.
En cette période de pauvreté exponentielle, on suppose qu'ensuite la direction du magasin a très certainement veillé à trouver toute autre solution pour éviter une situation qui heurte la raison.
Aujourd'hui dans un cabinet d'avocats parisiens, un fleuron de la profession, deux salariés handicapés ont reçu des lettres de licenciement pour avoir pris des restes de buffet destinés à être jetés et ce, avec l'accord du maître d'hôtel.
Ce sont les propos de leur avocat et on imagine volontiers qu'il s'agit là d'une technique de communication dérivée de l'affaire Strauss-Kahn et de la stratégie des avocats de celui-ci, toute en communication.
Car enfin, si les faits étaient tels que relatés, le lecteur laissera venir à sa pensée deux observations :
- D’abord, le management dans les grands cabinets d'avocats s'apparente à celui de la grande distribution. Il pourra alors être observé, s'agissant des produits et services que les bons produits du terroir sont souvent bien meilleurs, si vous percevez l'image subliminale.
- Ensuite le dossier ne va pas être facile à plaider aux prud'hommes car licencier deux handicapés pour avoir pris des restes de buffet avec l'accord d'un maître d'hôtel, cela pourrait heurter les conseillers prud’homaux, si, si.
Cela étant il en est sûrement autrement et le cabinet en question a certainement un dossier en béton.
D'accord, vous me direz que parfois le béton s'effrite en raison d'un mauvais dosage altérant la solidité du bâtiment, mais c'est là du mauvais esprit.
Sources : La Provence, L'Express
Cela avait donné lieu à une mobilisation des salariés et le licenciement n'a pas eu lieu.
En cette période de pauvreté exponentielle, on suppose qu'ensuite la direction du magasin a très certainement veillé à trouver toute autre solution pour éviter une situation qui heurte la raison.
Aujourd'hui dans un cabinet d'avocats parisiens, un fleuron de la profession, deux salariés handicapés ont reçu des lettres de licenciement pour avoir pris des restes de buffet destinés à être jetés et ce, avec l'accord du maître d'hôtel.
Ce sont les propos de leur avocat et on imagine volontiers qu'il s'agit là d'une technique de communication dérivée de l'affaire Strauss-Kahn et de la stratégie des avocats de celui-ci, toute en communication.
Car enfin, si les faits étaient tels que relatés, le lecteur laissera venir à sa pensée deux observations :
- D’abord, le management dans les grands cabinets d'avocats s'apparente à celui de la grande distribution. Il pourra alors être observé, s'agissant des produits et services que les bons produits du terroir sont souvent bien meilleurs, si vous percevez l'image subliminale.
- Ensuite le dossier ne va pas être facile à plaider aux prud'hommes car licencier deux handicapés pour avoir pris des restes de buffet avec l'accord d'un maître d'hôtel, cela pourrait heurter les conseillers prud’homaux, si, si.
Cela étant il en est sûrement autrement et le cabinet en question a certainement un dossier en béton.
D'accord, vous me direz que parfois le béton s'effrite en raison d'un mauvais dosage altérant la solidité du bâtiment, mais c'est là du mauvais esprit.
Sources : La Provence, L'Express