La France «n'a pas besoin de maçons, de serveurs de restaurants», déclarait en mai le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration, Claude Guéant, réitérant sa volonté de réduire l'immigration du travail, une sortie décriée par les syndicats.
SUR LE MÊME SUJET
Le projet d'arrêtéLa place des travailleurs immigrés dans l’économie
..et le patronat. En avril, le gouvernement évoquait déjà vouloir réduire le nombre de «métiers en tension», ces métiers pour lesquels les employeurs peuvent facilement recourir à l'immigration si besoin. L'immigration, un thème de campagne pour l'UMP qui avance déjà ses propositions en vue de l'élection présidentielle.
De la volonté aux actes : en plein coeur de l'été, un arrêté ministériel s'apprête à réduire de moitié le nombre de métiers ouverts. Un projet dévoilé par le quotidien Les Echos et dont le Parisien présente le détail dans son édition du mardi 26 juillet. Jusqu'ici, c'est un arrêté de janvier 2008 qui fixait la liste de ces métiers région par région, en général une trentaine de familles d'emplois. Tronquée de moitié par ce projet d'arrêté commun aux ministères de l'Emploi et de l'Immigration, cette liste n'en comptera bientôt plus que quinze.
«Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'oeuvre » impossibles à pourvoir à court terme avec des travailleurs déjà en France, explique la Direction générale de l'emploi (DGEFP). C'est ce qu'elle a écrit aux syndicats qui ont reçu le projet et ont jusqu'au 8 août pour donner leur avis. Au delà, il sera adopté. Principaux secteurs touchés : les métiers de l'informatique et du bâtiment. Voici la liste des 15 métiers qui resteront ouverts à l'immigration telle que figurant dans le projet d'arrêté :
La suite sur: leparisien.fr
Ça semble logique qu'avec le paquet de chômeur qu'il y a en France on ne fasse pas appel à l'émigration pour faire des métiers qui ne demandent pas une qualification spécifique.
Faisons déjà travailler ceux qui sont en France, on verra le reste par la suite.