Le président Nicolas Sarkozy vient d’annoncer le gel des fermetures de classes de primaire. C’est en tout cas cette information-là qui a été reprise partout. En réalité, le président a déclaré que, pour la rentrée 2012 « le nombre de fermetures de classes n’excède[rait] pas le nombre d’ouvertures . Il est toutefois spécifié qu’aucun changement n’interviendra à la rentrée 2011. Selon nos chiffrages, 2011 est de fait la seule année où le solde de fermeture/ouverture de classes sera négatif. Ces dernières années, en moyenne, le nombre total de classes a augmenté en France. Avec le gel annoncé par le président Sarkozy, les fermetures de classes et les fusions d’écoles devraient donc continuer, mais le solde sera nul. En termes d’économies à réaliser, cela n’est pas neutre car il reste à ce jour en métropole encore plus de 5.000 écoles primaires d’une seule classe.
L’annonce du président Sarkozy semble être un revirement [1] dans la politique de rationalisation des établissements scolaires et d’effectifs enseignants. Un changement souhaité par des organisations syndicales d’enseignants et de parents d’élèves qui se plaignent de voir des classes fermer. A les entendre on croirait que depuis des années, les fermetures de classes (nettes) sont très importantes. En réalité,2011 sera la première, et probablement la seule année, avec des fermetures de classes nettes. (Et on a fermé beaucoup plus de classes entre 1980 et 1999, quand le nombre d’élève chutait.)
Ces dernières années, le nombre de classes n’a pas cessé d’augmenter et, en 2012, il y aura encore des classes fermées mais aussi des classes ouvertes comme en 2009 et 2010… Cette évolution des fermetures et ouvertures de classes est confirmée par le Snuipp-FSU qui déclarait en avril dernier à l’AFP : "Pour la première fois, ce solde est négatif, on va fermer plus de classes [en 2011], qu’on ne va en ouvrir, c’est une rupture sans précédent avec les années passée". En 2009 et 2010, ce solde était positif, avec respectivement 126 et 373 ouvertures de classes, ajoutait Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat.
ifrap.org
Derrière la question de la fermeture des écoles se pose toujours la question de savoir ce que ça coûte à la collectivité.
Est il vraiment raisonnable, à une époque ou les finances de l'état ne sont pas excellentes de maintenir des classe dans des endroits ou le nombre d'élève n'est pas suffisant
Personnellement, je ne le pense pas et si il faut quand même faire attention à la désertification des campagnes, il faut quand même assurer une gestion cohérente des deniers de l'état et ne pas toujours demander au même de payer pour le confort de quelques uns;