Environ 4 % des Français sont victimes de troubles du sommeil. Mais la plupart ne savent même pas qu’ils sont concernés. Pourtant, ils mettent en péril leur santé. Car ces arrêts respiratoires, en diminuant la qualité du sommeil et en empêchant la bonne oxygénation du sang, ont un retentissement important sur l’organisme.
Un risque pour le coeur
L’un des impacts connus des apnées du sommeil est le retentissement cardiovasculaire. Le manque d’oxygène dans le sang oblige le coeur à travailler plus, et donc à se fatiguer plus vite. Hypertension et troubles cardiovasculaires apparaissent. Une étude1 récente a d’ailleurs souligné que l’impact de ce problème était encore plus important que prévu ! Ce travail suédois a montré que les apnées du sommeil multipliaient par sept le risque de problèmes cardiaques (angine de poitrine, infarctus…). Mais d’autres travaux2 présentés lors du 16e congrès annuel de la société Européenne de pneumologie ont prouvé qu’un traitement adapté permettait d’annuler ce surrisque. Mais pour se faire traiter, encore faut-il se savoir malade !
Le danger de la route
Les apnées du sommeil ont un retentissement important sur la vigilance dans la journée. Car les arrêts respiratoires se produisent dès que la personne commence à entrer en sommeil profond : alors les muscles se relâchent totalement, provoquant une obstruction au niveau des voies aériennes. L’étouffement déclenche un micro-réveil qui permet de se remettre à respirer… et cela se reproduit toute la nuit. Bref, la personne a l’impression d’avoir dormi huit heures, alors qu’en fait c’est comme si elle avait juste somnolé, en étant réveillée plusieurs dizaines à centaines de fois ! Le sommeil n’est plus du tout réparateur, et la somnolence est forte pendant la journée. Le manque de sommeil aurait d’ailleurs des effets similaires à l’alcool : baisse des réflexes, diminution du champ de vision… Les malades souffrant d’apnées auraient ainsi sept fois plus de risques d’être impliqués dans un accident de la circulation3.
De l’apnée à la déprime
Mais les apnées du sommeil n’ont pas uniquement des répercussions physiologiques. Elles peuvent aussi avoir un retentissement psychologique important. Ainsi, une étude4 américaine a lié ce trouble du sommeil au risque de dépression. Les chercheurs ont étudié les personnes souffrant d’apnées légères, moyennes et sévères. Et ils ont pu montrer un risque d’idées noires proportionnel à l’intensité de la maladie.Apnées légères : risque de dépression multiplié par 1,6 ;
Apnées moyennes : risque de dépression multiplié par 2 ;
Apnées sévères : risque de dépression multiplié par 2,6 ;
Toujours bon a savoir mais comment peut on savoir si on en fait puisque a priori on dort.
A priori je ne ronfle pas puisque je dors sur le ventre mais rien ne dit que l'on ne fait pas l'apnée si on dors sur le ventre.
Pfffffff plus moyen de dormir tranquille.