La ville de Nice expérimente les services mobiles sans contact depuis un an. Cette technologie permet de recueillir des informations ou de payer ses achats en passant son téléphone mobile devant une borne. Eric Besson s'est félicité de l'installation progressive des services sans contact à Nice (200 000 cartes mobiles et 1 500 commerces de proximité équipés). Une initiative qui sert de tremplin à un déploiement à l'échelle nationale.
Le communiqué du ministère de l''Economie, des Finances et de l''Industrie
Eric Besson, ministre chargé de l''industrie, de l''Energie et de l''Economie numérique, auprès du ministre de l''Economie, des Finances et de l''Industrie, se félicite de l’émergence et du développement des services mobiles sans contact sur l’agglomération de Nice qui ouvre la voie à un déploiement national.
En France, plus de 80 % des paiements de moins de 20 euros sont réalisés en espèces. Le paiement sans contact représente un enjeu majeur : simplifier et sécuriser ces 19 milliards de transactions annuelles qui représentent une valeur de 127 milliards d’euros par an.
L''initiative menée depuis mai 2010 à Nice est un test grandeur nature des services sans contact. Pour la première fois, un projet de paiement sans contact (1) réunit l’ensemble des partenaires :
les opérateurs de téléphonie mobile : Bouygues Télécom, Orange, SFR et NRJ mobile ;
une quinzaine de banques et d’établissements financiers fédérés autour de Visa et MasterCard ;
l’opérateur de transport Veolia Transport ;
les acteurs industriels fournisseurs de technologie avec notamment des acteurs de pointe installés en France ainsi que de nombreuses PME innovantes.
Plus de 200 000 cartes dotées de la fonctionnalité sans contact ont été émises et 2 800 transactions sans contact ont déjà été réalisées. 1 500 commerces de proximité niçois sont désormais équipés d’un terminal acceptant les paiements sans contact. Ce projet sert de tremplin au déploiement des services sans contact à grande échelle. C’est également une opportunité industrielle pour des acteurs français comme Gemalto qui exportent leur savoir-faire dans le NFC à l’étranger.
Afin d’accélérer le déploiement des services mobiles sans contact sur l’ensemble du territoire, le Gouvernement a engagé quatre actions :
le lancement le 21 février 2011 d’un appel à projets d’une dizaine de millions d’euros sur les usages innovants de la ville numérique ;
la sélection de neuf villes pour étendre le paiement sans contact (Bordeaux, Caen, Lille, Marseille, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse). Une structure nationale de coordination a été mise en place pour accompagner le déploiement sur ces villes ;
un travail commun avec les opérateurs et les acteurs industriels pour sécuriser les services offerts par le NFC. Les principaux constructeurs, Nokia, RIM, Samsung, etc. vont ainsi équiper, dès cette année, leurs nouveaux téléphones mobiles en NFC ;
enfin, la mise en place d’un forum des services mobiles sans contact qui fédère les acteurs au sein d’une filière nationale.
"Les efforts conjugués du Gouvernement, des collectivités territoriales, des opérateurs, des commerçants, des banques et des fabricants de terminaux portent leurs fruits. Le déploiement national des services sans contact va s’accélérer cette année avec l’extension à au moins neuf grandes villes. Outre la simplification des usages, les services sans contact représentent un enjeu financier et un enjeu industriel important", a conclu Eric Besson.
gouvernement.fr
Je comprends bien que c'est un enjeu important ça va permettre aux banque et à l'état de faire de plus grand bénéfice.
Moins de billet en circulation ça signifie pour l'état moins de billet à émettre et à recycler en fin de parcours avec moins de frais lié la sécurité.
Pour les banques, c'est le jackpot moins de guichets automatiques, moins de personnel et de véhicule de sécurité moins de frais dans tous les compartiment du cheminement de l'argent et moins l'occasion de mettre quelques billet dans le bas de laine pour ceux qui ne font pas confiance aux banques.
Je ne parle pas de la dîme qu'ils prendront sur le commerce électronique aux commerçants qui bien sur la répercuteront sur les clients.
Et enfin banquiers et commerçants vont aimer car il va de soit qu'avec des paiements électroniques on a pas la notion de l'argent, lorsqu'il reste 5€ dans la poche on ne peut pas en dépenser 6 alors que là on peut en dépenser 6, 7, 10 et ne pas s'en rendre compte.
Bref encore une fois c'est un piège à c.. car sous le couvert de sécuriser les paiements, ça coûtera plus cher au citoyens lambda et ce sont les banques et l'état qui feront de gros bénéfices.
Celui qui veut faire des économie va chercher des espèces en début de mois ou de semaine et regarde ce qui lui reste dans la poche à la fin de chaque jour.