“ On peut tout acheter en prison, à condition d'avoir les moyens, bien entendu.” Un témoin, qui tient à son anonymat, explique, dans les colonnes des journaux de Sudpresse, ce qui se passe derrière les barreaux.
Dans la région de Charleroi, la vague des affaires a conduit en prison des hommes politiques et des hauts fonctionnaires qui n'avaient aucune idée de la dure réalité du monde carcéral. L'un d'entre eux a accepté de nous raconter ce qu'il a vu des trafics qui se jouent derrière les barreaux de la prison de Jamioulx. “ J'ai tout vu, même des parrains de la mafia ou des boss du grand banditisme qui possèdent des salons en cuirs, des tapis d'Orient, des écrans plats dans leur cellule, comme aux USA”, raconte notre témoin. “ Les vrais patrons de la prison, ce sont eux ”, nous assure-t-il. “ Tout cela ne peut se faire sans la complicité du personnel ”, poursuit-il.
C'est clair, le commerce parallèle fait partie de la vie des prisons. Et puis, bien sûr, il y a le racket sur les détenus les plus faibles. “ Si vous n'êtes pas un caïd, vous avez toutes les chances de devoir payer, soit pour obtenir une protection de la part d'un parrain, soit pour ne pas vous faire tabasser ”, raconte notre témoin. “ Moi on m'a réclamé 500 euros pour ne pas me faire frapper .”
sudpresse.be
Permissivité et laxisme, si la prison deviens une sorte d'hôtel confortable ça ne va ps faire peut à la racaille qui traîne dans les rues.