par Jean-pierre Dim 13 Fév - 20:26Un jeune collégien de 12 ans a été convoqué par le conseil de discipline de son établissement et cela après s'être fait prendre en plein "trafic de sucreries".
Flavien a 12 ans et adore les sucreries. Un jour au collège, il suscite la curiosité de ses camarades alors qu'il déguste ce que l'on appelle "une couille de mammouth". Ce bonbon, de la forme d'une balle, se consomme durant des heures et change de couleurs au fur et à mesure que l'enfant le lèche.
Dès lors, le jeune adolescent accepte de fournir ses copains d'école en sucreries, en contrepartie d'une rétribution financière. Flavien distribue donc ses bonbons dans la cour de l'école, sans aucune discrétion, jusqu'à ce que le personnel de l'école s'en rendre compte, observant plusieurs enfants mangeant frénétiquement, ces sucettes originales.
"J'ai été convoqué lundi matin par la CPE (Conseillère principale d'éducation, ndlr). Elle m'a dit, il y a un problème avec les sucreries (...) C'était pour rendre service car on ne les trouve qu'à Sorgues dans la boulangerie de mon père et chez le marchand de journaux à côté. Mes copains d'Entraigues ne pouvaient pas venir en acheter", explique l'enfant à La Provence.
Aujourd'hui, le jeune explique que ses bénéfices ont été bien maigres, 28 euros, tandis que sa mère regrette que son fils soit traité comme un délinquant : "Lundi après-midi, le collège m'a appelé en me disant que mon fils avait été interpellé pour trafic de sucettes et que le principal voulait me voir en urgence ! C'est vrai qu'au début j'ai pris les choses avec le sourire, il ne vend pas du shit tout de même. C'est un bon élève qui ne pose pas de problème et après tout, il n'est écrit nulle part dans le règlement que l'on ne peut pas vendre de sucettes".
Seulement, le jeune homme est convoqué par le conseil de discipline pour "commerce illégal dans l'établissement", tandis que le directeur de l'établissement Denis Diderot, à Sorgues, explique qu'il faut savoir placer des limites : "Le problème que pose cette affaire, c'est de savoir où est la limite. Si on tolère aujourd'hui qu'un collégien puisse vendre des sucettes, demain, ce sera quoi, des téléphones portables, des tomates ?"
Il s'en sort pas mal dans le privé chez les curés il aurait été mit à la porte ou sanctionné sévèrement.
Je me mets à la place du directeur, si on ouvre la porte à l'un on ne sait pas ce qu'il peut se passer par la suite.
