Le camion, ce mal-aimé ? Il s’explique — et se justifie — dans un livre publié par la Fédération nationale des transporteurs routiers. Dans le collimateur, les jeunes…
En choisissant la collection du citoyen ( Nane Éditions) pour expliquer le transport routier de marchandises (36 000 entreprises, plus de 400 000 emplois), la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) et l’AFT-IFTIM (organisme de formation) ont fait le choix d’une communication simple mais pragmatique.
On apprend ainsi au fil de la quarantaine de pages que 78 % des volumes sont acheminés sur moins de 150 km, que le camion apporte 99 % des besoins quotidiens de chacun, qu’entre 2000 et 2010, les émissions de CO2 ont augmenté deux fois moins vite que les tonnages transportés, ou encore que les poids lourds sont impliqués dans seulement 3,3 % des accidents corporels de la circulation.
Des vérités bonnes à dire et répétées la semaine dernière, à Strasbourg, à l’occasion de la présentation du livre par Michel Chalot, le président de l’Union régionale des transporteurs routiers (400 entreprises adhérentes), Sophie Bouvier et Sandrine Trudelle, respectivement déléguée régionale AFT et directrice régionale de l’AFT-IFTIM. En filigrane, la volonté de rendre la profession plus sexy auprès des jeunes. Ce livre sera du reste distribué principalement dans les Centres d’information et d’orientation des lycées, l’Éducation nationale et les Pôles Emploi.
Le transport peine en effet à recruter et c’est un véritable défi pour une profession qui va devoir renouveler près d’un cinquième de son effectif dans les dix prochaines années, du fait des départs en retraite. « Crise oblige, nous avons certes un peu moins recruté en 2009 et 2010 mais nous espérons retrouver un bon rythme en 2011 », résume Martine Bensa, la secrétaire régionale de l’Urta, qui rappelle que le TRM assure 18 000 emplois en Alsace et affiche, bon an mal an, une rotation du personnel d’environ 500 personnes.
Lors de la réunion strasbourgeoise, des jeunes étudiants en BTS transport par alternance ont ainsi témoigné de leur parcours vers une formation dans le transport routier de marchandises. L’occasion de rappeler que l’AFT-IFTIM exploite en Alsace deux centres de formation (Mulhouse et Bisch-heim), un service emploi-formation-information-transport-logistique, un centre de formation d’apprentis régionaux transport- logistique et quatre établissements d’enseignement publics ou privés partenaires : IUT de Mulhouse, CFA transport et logistique 67 et 68.
lalsace.fr
Le meilleurs moyen pour recruter c'est de donner des salaires décents et de respecter un peu plus les gens qui travaillent dans cette branche.
IL ne faut pas rêver la plupart de ceux qui arrivent en BTS transport, c'est qu'ils ont été refouler dans leurs premiers choix et pour beaucoup de ceux qui arriveront au stade de conducteurs, ils lâcheront le métier au bout de quelques temps.
Le fascicule ne dit rien de la vie de chien qu'est la vie d'un conducteur routier, le faible nombre d'accident responsable ne dit pas le nombre de chauffeur qui se tuent ou qui sont blessés tous les ans le faible kilométrage du régional cache un nombre incroyable d'heure de travail et d'attente qui ne sont pas payées.
Il ne dit rien non plus des PV que les flics se font une joie de vous coller et que les patrons se font une joie de ne pas payer et bien sur ça ne dit pas que le permis peut sauter quasiment à tout instant suite aux retrait de point qu'il n'est pas difficile de perdre de nos jours et dans ce cas là les jeunes se retrouveront non seulement sans travail mais également sans permis pour éventuellement travailler dans un autre secteur.
Je ne fais pas la liste de tous les désavantages de se métier aujourd'hui, mais si j'ai bien un conseil a donner aux jeunes, c'est de faire n'importe quoi d'autre que ce métier là.