L’accident qui s’est produit vendredi matin à Pepinster pose, de nouveau, question. Surtout que l’on apprend l’existence d’un aiguillage non conforme à quelques kilomètres de là... L’erreur semblerait provenir d’une commande de pièces erronées. Mais voilà, personne n’a jugé bon de prévenir le chef de zone...
Le 18 novembre dernier, John (prénom d’emprunt) est chargé de remplacer l’aiguille de l’aiguillage qui se trouve juste avant le pont qui surplombe la rue des Carrières, celle qui rejoint le rond-point Kermadec à Verviers.
“ J’ai éprouvé beaucoup de difficulté à monter la nouvelle aiguille. Résultat des courses, j’ai fini le chantier en retard et deux trains ont dû être annulés. ”
Quelques semaines plus tard, John apprend que si son travail a été si ardu, c’est parce qu’on lui avait donné une mauvaise pièce! “ J’ai monté une aiguille droite à la place d’une aiguille courbe ”.
L’erreur semblerait provenir d’une commande de pièces erronées. Mais voilà, personne n’a jugé bon de prévenir le chef de zone qui a accablé, à tort, John. “ J’ai posé l’aiguille la nuit de vendredi à samedi. Lundi, le chef technique des cœurs de croisement est venu pour effectuer un autre travail au même endroit et a constaté l’erreur. Depuis, rien n’a bougé. La nouvelle aiguille courbe est au bord des voies mais n’a toujours pas été placée. ”
Inquiet de cette situation, John a alors pris contact avec l’atelier qui fabrique les aiguillages pour demander si l’usage d’une aiguille droite pliée à la place d’une courbe pouvait être dangereux. “ On m’a répondu que c’était inadmissible. Que l’aiguille risquait de se briser lors du passage d’un train. Depuis, j’ai peur qu’un train déraille. ”
sudpresse.be
Ça fait quand même froid dans le dos de savoir que sa sécurité ou la sécurité de ses proches est traitée de cette manière.
C'est à croire que ce ne sont pas des passagers qui sont transportés mais du simple bétail qui n'a aucune valeur.
Qu'attendent ils pour faire du bon travail Qu'il y ai une catastrophe d’ampleur nationale