Licencié, Stéphane Guillon a quitté France Inter en juin dernier. Il a alors attaqué la direction de Radio France, notamment le directeur de la station, Philippe Val, avec qui il affichait une entente cordiale en juin
Licencié en juin dernier de Radio France, Stéphane Guillon tient sa revanche. Le groupe a en effet été condamné vendredi par le conseil des prud'hommes de Paris pour le licenciement de l'humoriste, jugé «sans causes réelles ni sérieuses». L'un des avocats de l'ex-chroniqueur de France Inter, Me Olivier Schnerb, a confirmé l'information révélée par lemonde.fr.
Le patron de Radio France, Jean-Luc Hees, avait annoncé le 23 juin 2010 le départ de Stéphane Guillon de la matinale de France Inter. «Si l'humour se résume à l'insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi», avait-il déclaré, estimant que le chroniqueur était allé trop loin.
212 000 euros de dommages et intérêts
Selon Me Olivier Schnerb, «les prud'hommes ont considéré que les conditions du contrat auraient dû nécessiter qu'une faute soit évoquée, ce que l'employeur s'est bien gardé de faire». Il a ajouté que le conseil avait «fait droit de l'intégralité des demandes de Stéphane Guillon en lui accordant 212 000 euros de dommages et intérêts». «Il s'agit d'une sanction à la dimension du préjudice subi par un humoriste qui s'est vu sans préavis notifier son congé, comme au temps des lettres de cachet», a-t-il ajouté.
Sollicité par l'AFP, France Inter n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. Selon son service de presse, Stéphane Guillon devait réagir par voie de communiqué ce vendredi après-midi.
Le Parisien
La justice a tranché ! Yapuka ...payer !! La loi c'est la loi !!!!