« Mesdames et Messieurs les Jurés, Monsieur le Procureur, j’ai l’honneur de vous réclamer, ce soir, la tête de la liberté d’expression, à la demande de mes honorable clients, Messieurs Dominique Sopo et Patrick Lozès. La description du traumatisme que ces derniers ont vécu récemment, et qui les a plongés dans un trop douloureux rappel des Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire, vous convaincra, je l’espère, de la nécessité de condamner Monsieur Florent Pagny. » Ne suis-je pas une magnifique petite Cassandre ? Capable de vous pondre ainsi, à l’avance, les minutes du procès sanglant que Florent Pagny risque de subir ? Quel choc ! Je vous le dis ! Quel choc… Ayant déserté internet depuis quelques jours, je découvre avec émotion que Pagny a récemment lâché sur les ondes une véritable petite bombe contre le politiquement correct. Le pauvre chou ne se doutait pas, en disant qu’il avait scolarisé ses enfants à Miami, parce que dans les écoles françaises, ses enfants apprenaient à parler « rebeu », qu’il allait s’attirer les foudres du CRAN et de SOS Racisme. C’est que Florent Pagny est mal conseillé. J’aurais été sa manageuse, sa coach, je lui aurais expliqué, moi, qu’au pays de Toulouse-Lautrec, de Desproges, de Coluche, et de Sardou, il y avait désormais tout un tas de choses à ne surtout pas dire. Je lui aurais pondu, en cinq minutes, une petite liste spontanée des phrases-types à exclure de tout discours public.
Exemples :
On ne dit pas « Je trouve que la burka est carrément sordide. » mais « Ces voiles veloutés ondulant dans le vent me rappellent l’Orient et sa douce moiteur. »
On ne dit pas « J’ai été violée hier soir par une bande de racailles encagoulées. » mais « Le comportement raciste de mes aïeux colonisateurs m’a valu hier soir la juste réprobation de jeunes gens que la stigmatisation de notre société pousse au désespoir le plus regrettable. »
On ne dit pas « J’en ai marre de ne pas pouvoir traverser la rue Myrrha le vendredi, pour rentrer chez moi. » mais « Les catholiques de ce pays montrent une fois de plus leur fermeture d’esprit en n’ouvrant pas le Sacré Cœur aux musulmans ostracisés qui se retrouvent contraints de prier dans la rue. »
On ne dit pas « Je n’aime pas l’islam. » mais « Mach’Allah, ma sœur, je me suis convertie. »
C’est pourtant simple ! Limpide ! Et Florent Pagny, qui n’en est tout de même pas à son premier contact avec la presse française devrait pourtant savoir que le bon sens, l’honnêteté, le simple fait de décrire la réalité (exemple : « Si Le Pen dit qu’il fait beau aujourd’hui, le thermomètre affiche 30 degrés, même si c’est vrai, et que j’ai bronzé dans mon jardin » - pour montrer mon anti-racisme et mon anti-fascisme, je dois crier : « Noooon ! il pleut, il pleut, il pleut, il neige, même » !!!) l’ont totalement désertée.
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Il n'y a pas grand chose à rajouter si ce n'est que Florent Pagny dit tout haut ce que de plus en plus de personne pensent tout bas mais eux n'ont pas la chance d'envoyer leurs enfants à Miami pour échapper à la décadence de certaines écoles français.