La visite du chef du Front national au CFJ (Centre de formation des journalistes), jeudi à Paris, a été très contestée par un syndicat de journalistes, le SNJ-CGT. Arrivé en fin de matinée, Jean-Marie Le Pen a répondu à toutes les questions des journalistes apprentis. Il a développé les arguments qu'il décline depuis des années sur les plateaux de télévision, se defendant d'être raciste.
Les étudiants du CFJ ne se sont pas laissé prendre par l'aisance du tribun.
Dans l'après-midi, le chef du FN a appris que deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité avaient été requis contre lui pour incitation à la haine raciale, lors de la campagne des élections régionales 2010.
leparisien.fr
Qu'on aime ou qu'on aime pas tout le monde à le droit de s'exprimer dans ce pays et si on reçoit l'extrême gauche on doit recevoir l'extrême droite.
En plus ça doit leur faire un sacré cours car Le Pen est un sacré tribun quand même et il a toute la ruse et la fourberie des vieux politiques de ce pays et si ils doivent faire des interview dans le futur autant qu'ils sachent qu'ils peuvent tomber sur des orateurs comme lui.