Règlement de comptes sur fond de rivalité entre quartiers ? Agression gratuite ? Guet-apens ? Un adolescent de 14 ans, originaire du XIV e arrondissement et scolarisé en classe de première au lycée professionnel Jean-Lurçat, rue Patay, dans le XIII e , a été sauvagement agressé et roué de coups de barre de fer, hier après-midi.
Il est environ 15 heures lorsque le jeune homme est brutalement pris à partie, à sa sortie de cours, par une bande d’une quinzaine de jeunes à l’angle des rues Albert et de Tolbiac, alors qu’il attend son bus. Frappé à la tête avec violence, le lycéen se trouvait hier soir dans le coma, à l’hôpital Lariboisière. Ses agresseurs, eux, se sont rapidement éparpillés dans le secteur de Tolbiac.
Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée au troisième district de police judicaire (3 e DPJ), l’altercation aurait pu être provoquée par des inscriptions tracées sur le sac à dos du lycéen, faisant mention de son quartier d’origine, le XIV e arrondissement. Depuis plusieurs années, les deux arrondissements sont le théâtre de réglements de comptes entre bandes, opposant, notamment, des jeunes du quartier Glacière (XIII e ) et de la rue Didot (XIV e ).
Mais également de la cité Joseph-Bédié (XIII e ) et du boulevard Brune (XIV e ). Altercations qui s’étaient toutefois calmées ces derniers temps. Chaque fois, les motifs, sur fond de guerre de territoire, paraissent futiles, contrairement aux conséquences, parfois dramatiques.
Le maire (PS) de l’arrondissement, Jérôme Coumet, réclamait hier l’interpellation rapide des coupables, pour connaître le mobile de l’agression du jeune homme. Pour sa part, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s’est dit hier « consterné » tout en déplorant « l’augmentation régulière, depuis le début de l’année, des faits de violences contre les personnes, à Paris », et en souhaitant que les auteurs de cet acte criminel odieux soient « rapidement identifiés ».
L’inquiétude était palpable hier dans le quartier. « C’est un acte de barbarie », lançait un riverain. Choqué, Abdel* n’a toujours pas digéré cette scène qu’il dit avoir vue cet après-midi, entre 15 heures et 16 heures, devant la boulangerie située à l’angle des rues Patay et Tolbiac, à Paris (XIII e ) : « Ce pauvre garçon était allongé contre le trottoir. Quand je suis arrivé, il avait des convulsions et sa tête était couverte de sang. Ça fait trente ans que j’habite ici, je n’ai jamais vu ça. »
Kader, 42 ans, sortait du cyber-café situé en face de l’abris bus où s’est déroulé le drame quand il a entendu des cris. « J’ai juste eu le temps de voir un des jeunes lui donner des coups de pied. On aurait dit qu’il voulait l’achever, lâche, très choqué ce père de famille. Ensuite, cinq ou six jeunes sont partis en courant vers la station de métro Olympiades. » Hier soir, les médecins demeuraient très inquiets sur l’état de santé du lycéen agressé.
Le Parisien
Il est environ 15 heures lorsque le jeune homme est brutalement pris à partie, à sa sortie de cours, par une bande d’une quinzaine de jeunes à l’angle des rues Albert et de Tolbiac, alors qu’il attend son bus. Frappé à la tête avec violence, le lycéen se trouvait hier soir dans le coma, à l’hôpital Lariboisière. Ses agresseurs, eux, se sont rapidement éparpillés dans le secteur de Tolbiac.
Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée au troisième district de police judicaire (3 e DPJ), l’altercation aurait pu être provoquée par des inscriptions tracées sur le sac à dos du lycéen, faisant mention de son quartier d’origine, le XIV e arrondissement. Depuis plusieurs années, les deux arrondissements sont le théâtre de réglements de comptes entre bandes, opposant, notamment, des jeunes du quartier Glacière (XIII e ) et de la rue Didot (XIV e ).
Mais également de la cité Joseph-Bédié (XIII e ) et du boulevard Brune (XIV e ). Altercations qui s’étaient toutefois calmées ces derniers temps. Chaque fois, les motifs, sur fond de guerre de territoire, paraissent futiles, contrairement aux conséquences, parfois dramatiques.
Le maire (PS) de l’arrondissement, Jérôme Coumet, réclamait hier l’interpellation rapide des coupables, pour connaître le mobile de l’agression du jeune homme. Pour sa part, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s’est dit hier « consterné » tout en déplorant « l’augmentation régulière, depuis le début de l’année, des faits de violences contre les personnes, à Paris », et en souhaitant que les auteurs de cet acte criminel odieux soient « rapidement identifiés ».
L’inquiétude était palpable hier dans le quartier. « C’est un acte de barbarie », lançait un riverain. Choqué, Abdel* n’a toujours pas digéré cette scène qu’il dit avoir vue cet après-midi, entre 15 heures et 16 heures, devant la boulangerie située à l’angle des rues Patay et Tolbiac, à Paris (XIII e ) : « Ce pauvre garçon était allongé contre le trottoir. Quand je suis arrivé, il avait des convulsions et sa tête était couverte de sang. Ça fait trente ans que j’habite ici, je n’ai jamais vu ça. »
Kader, 42 ans, sortait du cyber-café situé en face de l’abris bus où s’est déroulé le drame quand il a entendu des cris. « J’ai juste eu le temps de voir un des jeunes lui donner des coups de pied. On aurait dit qu’il voulait l’achever, lâche, très choqué ce père de famille. Ensuite, cinq ou six jeunes sont partis en courant vers la station de métro Olympiades. » Hier soir, les médecins demeuraient très inquiets sur l’état de santé du lycéen agressé.
Le Parisien
Tout le monde a vu ....personne n'est intervenu ....BRAVO !! Pourquoi s'arreteraient ils , ils se sentent plus forts face a tout ces lâches qui ne savent que regarder sans avoir le courage de se regrouper pour les empêcher le carnage ! Triste, écoeurant , moche !
