Un nouvel accident de la circulation impliquant un poids lourd a causé la mort d’un automobiliste qui circulait sur l’autoroute A9 dans le sens Montpellier - Béziers, dans la nuit de vendredi à samedi à 2 h 45 du matin.
Là, au point kilométrique 155, à quelques encablures de l’aire de repos de Béziers - Montblanc, un Narbonnais de 44 ans, marié et père d’un enfant, visiteur médical de profession, a en effet perdu la vie après avoir percuté un semi-remorque immobilisé tous feux éteints sur la voie de gauche.
Selon des témoins, ledit poids lourd a effectué des zigzags sur la chaussée avant de venir se caler sur la glissière de sécurité du terre-plein central. Au volant de sa BMW série 1, le conducteur narbonnais, qui était en route pour regagner son domicile, n’a pu l’éviter et est venu s’encastrer dans l’arrière de la remorque. Il est décédé des suites de ses blessures alors que les secours étaient en train de le désincarcérer.
Quelques secondes après le choc, un motard de 28 ans, au guidon de sa Yamaha 500 cc, a, quant à lui, eu plus de chance en parvenant à éviter in extremis l’ensemble routier. Sa moto s’est alors couchée sur le flanc avant de s’immobiliser quelques dizaines de mètres plus loin. L’homme, un forain originaire de la région parisienne, a été transporté d’urgence au centre hospitalier de Béziers en raison d’une suspicion de fracture de la clavicule. Il en est finalement ressorti quelques heures plus tard avec un diagnostic beaucoup plus rassurant mais avec une belle frayeur.
De son côté, le chauffeur du poids lourd - un 40 tonnes franco-espagnol -, présentant toutes les caractéristiques de l’ivresse, a été placé en salle de dégrisement dans les locaux de la gendarmerie du peloton autoroutier de Poussan, saisie de l’enquête. Il s’agit d’un Bolivien de 43 ans, père de trois enfants qui travaille pour une société de transport espagnole. Son éthylotest était positif tout comme son analyse sanguine. Les militaires attendent désormais les résultats définitifs de l’alcoolémie ainsi que ceux d’une éventuelle consommation de stupéfiants.
Selon toute vraisemblance, conduisant sous l’emprise d’un état d’ivresse avancé, le chauffard aurait perdu le contrôle de son ensemble routier avant de percuter la glissière de sécurité et de s’immobiliser sur la voie de gauche.
Un comportement qui, au final, a coûté la vie à un père de famille de 44 ans.
Un bolivien de 43 ans donc visiblement quelqu'un qui n'a aucune formation pour rouler en Europe et qui à été recruté pour éviter les stages de formation obligatoire en Europe maintenant.
Cc'est quasiment un assassinat que de mettre des gens comme ça au volant et si il faut que la peine soit très lourde contre le chauffeur il faut que tous le contrôles possible et imaginable soient fait chez l'employeur et chez les donneurs d'ordre.