Le conducteur se serait assoupi, le car hollandais a quitté la route peu après la frontière française.
FRONTIÈRE FRANCO-BELGE C’est un véritable drame qui s’est déroulé hier sur l’autoroute A2 à Crespin, en France, juste après le poste frontière d’Hensies.
Un car de la société Eurolines, immatriculé aux Pays-Bas, a quitté la route pour une raison indéterminée et s’est renversé sur le bas-côté, sans se retourner. Mais l’arrière était complètement défoncé.
Aucune voiture n’était impliquée, contrairement aux premières informations reçues. Le car emmenait en vacances à Paris 42 touristes Hollandais et Anglais, dont plusieurs furent embarqués lors d’une halte à Mons quelques minutes avant le drame.
“A priori, le chauffeur s’est assoupi”, a indiqué un responsable de la gendarmerie, mais on n’avait pas la confirmation au moment de boucler ces lignes.
Toujours est-il que le choc a été violent. “On dénombre un mort et plusieurs blessés graves”, a expliqué le porte-parole des pompiers de Quiévrain, Gontrand Mereau, qui a loué au passage l’efficacité de la collaboration entre les services de secours français et belges.
La personne décédée est un homme. Éjecté du car dans l’accident, il a été tué sur le coup.
D’après les premiers rapports, outre la personne décédée sur le choc, il y a cinq blessés graves et une dix-sept blessés légers. Les vingt autres passagers du car seraient, eux, indemnes.
Les corps de sapeurs-pompiers et ambulanciers de Quiévrain et de Mons se sont rendus sur place rapidement, rejoints par leurs collègues français de Valenciennes et Lille ainsi que par des forces de l’ordre des deux pays, ainsi que de nombreuses équipes de secours et ambulances.
Sur les lieux de l’accident, ils ont dû désincarcérer plusieurs personnes prisonnières de la carcasse du car.
Un des blessés graves (traumatisme crânien) a été emmené à Warquignies (Quiévrain), un autre à Hornu, un à Tournai, un à Valenciennes et encore un, en hélicoptère, à Lille.
Un hélicoptère de la gendarmerie française s’est carrément posé sur l’autoroute pour établir un périmètre de sécurité et refouler les curieux.
Les passagers indemnes et les blessés légers ont, eux, été évacués vers la localité de Crespin, dans un hall omnisports, ou un poste médical d’urgence a été établi..
Parmi les blessés légers, le conducteur était surtout en état de choc et ne savait pas ce qui s’était passé. Il n’a pas pu être interrogé avant d’être hospitalisé comme les autres.
Sur l’autoroute, de longues files se sont rapidement formées, surtout vers la France. Mais pas d’énervement notable à signaler : les vacanciers contrariés et bloqués dans leur voiture semblaient prendre la chose avec philosophie…
La situation se normalisait lentement et la circulation devait reprendre aux alentours de 22 h.
dhnet.be
Dramatique accident mais je ne suis pas étonné que ce soit relaté avec beaucoup de force dans les médias, les bus concurrents de société de rail ne sont pas en odeur de sainteté.
L'article, j'aurais pu le pondre moi même c'est l'art et la manière de remplir une page pour ne rien dire si on voit le nombre de conditionnel qui est employé.
Pour ma part je trouve la thèse de l'endormissement un peu légère, en général il faut rouler un certain temps pour avoir les paupière lourde or le bus partait de Mons ou il avait fait une halte et il venait de passer la frontière et en général on est souvent attentif à cette endroit surtout pour voir si il y a les flics ou éventuellement une bouchon.