Depuis une semaine se déplacer en voiture, en bateau ou en bus en Grèce relevait de la gageure tant pour les habitants que pour les touristes. La grève des chauffeurs routiers avait entraîné une pénurie de carburant. La situation devrait s'améliorer rapidement. Les camionneurs ont décidé dimanche de suspendre leur mouvement.
Cette pénurie a particulièrement affecté les îles.
Le président de la chambre de commerce du port du Pirée, George Zissimatos a expliqué, à la chaîne de télévision Mega, que «la plupart des îles n'avaient pas été approvisionnées pendant plusieurs jours». Du coup, les annulations de réservations se sont multipliées, en pleine période touristique.
Les routiers protestent contre la libération de leur secteur
Les routiers protestaient contre le projet du gouvernement de réduire les coûts du fret et surtout contre l'ouverture complète de ce secteur à la concurrence d'ici trois ans. Cette mesure est prévue dans le plan de redressement des finances de la Grèce dicté par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en contrepartie d'un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans de ces institutions pour aider le pays à sortir de sa crise.
Dimanche, les camionneurs ont déclaré qu'ils négocieraient avec le gouvernement sur cette libéralisation. Les camionneurs jugent notamment que la réduction prévue du nombre de licences est injuste, estimant qu'ils ont payé cher les leurs. Ils veulent se faire entendre sur ce point. «Nous avons décidé, à une courte majorité, de suspendre la grève», a déclaré dimanche à la presse le chef de la confédération des transporteurs routiers grecs, George Tzortzatos, à l'issue d'une réunion syndicale qui a duré plus de trois heures.
Pour approvisionner les stations-service en carburant la semaine passée, le gouvernement a eu recours à des camions de l'armée et de compagnies pétrolières pour remplacer les plus de 30 000 chauffeurs ayant refusé l'ordre de réquisition. Des camions militaires, sous escorte policière avaient été chargés de s'approvisionner aux raffineries.
Le parisien
Cette pénurie a particulièrement affecté les îles.
Le président de la chambre de commerce du port du Pirée, George Zissimatos a expliqué, à la chaîne de télévision Mega, que «la plupart des îles n'avaient pas été approvisionnées pendant plusieurs jours». Du coup, les annulations de réservations se sont multipliées, en pleine période touristique.
Les routiers protestent contre la libération de leur secteur
Les routiers protestaient contre le projet du gouvernement de réduire les coûts du fret et surtout contre l'ouverture complète de ce secteur à la concurrence d'ici trois ans. Cette mesure est prévue dans le plan de redressement des finances de la Grèce dicté par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en contrepartie d'un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans de ces institutions pour aider le pays à sortir de sa crise.
Dimanche, les camionneurs ont déclaré qu'ils négocieraient avec le gouvernement sur cette libéralisation. Les camionneurs jugent notamment que la réduction prévue du nombre de licences est injuste, estimant qu'ils ont payé cher les leurs. Ils veulent se faire entendre sur ce point. «Nous avons décidé, à une courte majorité, de suspendre la grève», a déclaré dimanche à la presse le chef de la confédération des transporteurs routiers grecs, George Tzortzatos, à l'issue d'une réunion syndicale qui a duré plus de trois heures.
Pour approvisionner les stations-service en carburant la semaine passée, le gouvernement a eu recours à des camions de l'armée et de compagnies pétrolières pour remplacer les plus de 30 000 chauffeurs ayant refusé l'ordre de réquisition. Des camions militaires, sous escorte policière avaient été chargés de s'approvisionner aux raffineries.
Le parisien