Embauchée le 7 juin dans un cabinet d'avocats de Lyon, Soazig, 24 ans, a été licenciée six semaines plus tard. Son employeur, pourtant content de son travail de secrétaire, lui a reproché ses multiples retards matinaux pendant sa période d'essai.
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire
Le Parisien
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire
Le Parisien
Ben elle a peut être bien fait mais c'est légal ca Bill ????? On peut la licencier pour ça ????? Les tarifs de la SNCF augmentent mais les retards des trais aussi .... comment garder un emploi si c'est ca ???????????