les appences trompeuses au PCC

Les apparences trompeuses au Petit Café du Commerce


Les apparences sont parfois trompeuses. Deux copains vont s’en rendre compte, ils vont apprendre que les gens sympas même au Petit Café du Commerce ne sont ce qu’ils laissent paraître.
René est aux couleurs de la ville avec ce plus caractéristique vert fluo qu’arborent les employés municipaux de la voirie. Tous les matins il boit son café et mange sa viennoiserie achetée à la boulangerie un peu plus bas. Il discute avec le patron du Commerce et les habitués matinaux résidents du quartier. C’est l’heure où on échange des informations sur la vie municipale en OFF comme on dit aujourd’hui. A cette heure seuls quelques initiés participent avant la ronde des clients.

- Léon refais moi un café s’il te plait.
- Bien sûr René. Ah René tu sais pas qui j’ai vu ? J’ai vu Paul, le frère de ce pauvre Etienne. Il est passé me voir.
- Et alors qu’est-ce qu’il t’as dit ?
- Rien de spécial, on a pas parlé de l’affaire.
- Ah ce pauvre Etienne, c’était un marrant dit un vieux qui lit son Midi Libre devant un café fumant. Il avait tout le temps le sourire, toujours une histoire à raconter. Serviable et jamais un mot plus haut que l’autre, bon il était un peu porté sur la boutanche mais c’était un bon copain.
- Ça c’est sûr, il aimait le coco, je lui en ai servi des Cristal et des demis et je te parle pas de tout ceux qu’il buvait chez lui mais c’est vrai qu’il était gentil.
- C’était un bon père de famille, tu te souviens comme il adorait sa fille, comme il semblait bien s’entendre bien avec sa femme quand ils passaient boire l’apéro ? reprend l’ancien qui a plissé les yeux pour mieux ordonner ses souvenirs ?
- Oui n’empêche que sa femme l’a tué, elle l’a saigné comme un poulet, avec le couteau de la cuisine. C’est pas rien rappelle la patron en jetant son torchon pour le faire sécher sur la machine à café.
- Peut-être il buvait trop, hein qu’est-ce t’en pense René ? relance l’ancien.
- Ça c’est sûr, pour piter, il pitait mais on tue pas son mari pour ça, y’a des choses qu’on sait pas, ça c’est sûr et des choses que vous ne savez pas que moi je sais, dit d’un air mystérieux l’homme fluo.
- Qu’est-ce tu sais mon René, t’as lu le dossier de l’instruction à la rubrique fait divers du journal ? Comme nous. On sait pas ce qui s’est passé, pas plus que chez les gens en général, d’ailleurs c’est pour ça que je suis là, pour leur faire oublier leurs soucis dit le patron philosophe.
- Bon je vais vous dire ce que vous ignorez mais gardez ça pour vous lance René.
- Tu nous connais, on sait se taire et toi aussi, si non tu ne nous dirait rien répond Léon.
- Bon c’est quoi cette révélation s’impatiente le vieux au café maintenant froid.
- Ils l’on libérée.
- Qui ça ? demandent en cœur les deux autres.
- Bin elle, la femme d’Etienne, comment elle s’appelle déjà ?
- Claire.
- Eh bin elle est dehors.
- Quoi ? Elle n’a fait que trois mois de prison! s’étonne Léon. Oh là, ça change tout. Trois mois pour un meurtre ça fait léger. Ça veut dire qu’il a eut peut-être légitime défense. Oh bin merde alors, tu m’en bouches un coin.
- Comment tu sais ça René ? interroge le vieux pragmatique qui remue son café froid.
- Je l’ai vu, tout simplement. Elle est venu récupérer des affaires de son mari oubliées dans le vestiaire d’un atelier et qu’on avait pas signalé à la famille, mais elle le connaissait.
- Ça c’est scoop ! s’esbaudis Léon.
- On libère jamais un meurtrier après trois mois de prison, sûrement préventive pour rien. Il a du se passer quelque chose. Une histoire de fesse probablement dit le vieux.
- Vous n’y êtes pas les gars coupe René. Etienne était un salaud, il battait sa femme et lui faisait un vie impossible. Elle était sous sa coupe et elle subissait, elle dépendait de lui matériellement. Quant à savoir ce qui s’est passé il y a trois mois, je n’en sait rien exactement mais on peut imaginer.
- Comment tu sais ça René ? veut savoir Léon.
- Je le garde pour moi et vous vous êtes discrets, d’ailleurs on change de sujet voilà du monde.

Quand deux nouveaux clients entrent chacun des trois comparses l’air dubitatif se consultent du regard d’un air entendu, sans mot dire chacun reprend son train-train, on en parlera plus.

LYLO, les yeux et les oreilles du Petit Café du Commerce.
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Bonjour LYLO,

J'ai longuement lu ton message, je ne sais pas trop a quoi correspond ton besoin de le dire mais effectivement les apparences sont souvent trompeuses.

Est ont vraiment sur de connaître les gens que l'ont côtoie au quotidiens.

Le gars super qui est toujours là bout en train sur le quel ont peut toujours compter peuvent se révéler de parfait salaud et des gens que l'on ne connaît guère qui sont parfois distant et peu causant peuvent ce révéler des gens formidable.

Qui n'a pas son cadavre dans un placard et quelle en sont les conséquences

Ce n'est pas un besoin mais une envie de partager donc je ne me suis pas trompé de lieu, enfin j'espère.
C'est comme ça je vous offre un texte, ça ne sert à rien tout comme l'art en général, ça ne réponds pas à un besoin vital, un bol de riz et un verre d'eau feraient mieux l'affaire mais une fois le besoin assouvi l'envie naît.

J'espère aussi que c'est le bon endroit les nouveaux venus sont les bienvenus.

On essaie modestement de partager nos coups de gueule nos coup de coeur ou simplement si on a besoin de dire quelque chose.

Enfin bref envie de communiquer tout simplement.