par Jean-pierre Jeu 8 Juil - 4:03Après un repli de près de 28% sur les cinq premiers mois de 2010, les ventes de camions neufs dans l'Hexagone devraient accuser une baisse de 10 % sur l'ensemble de l'année.
Les Echos (source AFP)
Après 2009, 2010 devrait s'achever sur une nouvelle chute des immatriculations de véhicules industriels en France. Mais l'année en cours pourrait aussi annoncer le bout du tunnel pour le marché français du camion qui pourrait avoir touché le bas de cycle. Le dernier bilan de l'Observatoire du véhicule industriel (OVI) de BNP Paribas auquel on doit ces prévisions, ne porte pas à encore vraiment à l'optimisme.
Avec un repli de près de 27,9% sur un an, à 12.803 immatriculations sur les cinq premiers mois de l'année, les ventes de camions neufs (plus de 5 tonnes) dans l'Hexagone ont atteint leur plus bas niveau depuis 1993, indique en effet l'Observatoire. Sur l'ensemble de 2010, elles devraient ainsi reculer de 10%, à 32.000 unités contre 35.553 en 2009 , ajoute-t-il, maintenant ainsi ses prévisions du début d'année.
Car, la conjoncture économique a touché l'ensemble des secteurs, et plus particulièrement le TRM (transport routier de marchandises) et le BTP, justifie l'OVI jugeant « compliqué » le redressement de ces secteurs en 2010 .
En Europe cependant l'OVI note quelques lueurs d'espoir. Dans un environnement économique « encore difficile, mais ponctué par des signes de redressement », le marché du véhicule industriel y retrouve quelques couleurs, estime-t-il. Et de juger encourageants la « reprise en cours en Allemagne » ou encore le fait que, l'Espagne et la Pologne, les deux pays les plus touchés aient « stoppé l'hemorragie ».
Il n'empêche, sur les quatre premiers mois, 49.155 véhicules de plus de 16 tonnes ont été immatriculés contre plus de 100.000 en moyenne sur la période 2006-2008 et 66.108 l'an dernier (-25,6%). La baisse avait alors atteint 47% sur l'année. Les chiffres d'immatriculation des véhicules de plus de 3,5 tonnes ne sont guère meilleurs : 73.957 unités pour les quatre premiers mois (soit -23,3% par rapport à 2009), après une chute de 43% l'an dernier.
lesechos.fr
Déjà en temps normal, les entreprises peinent à investir alors avec la crise, ils ne vont pas ce gêner de serrer la ceinture de leurs employés en les faisant rouler dans des poubelles.
Ce pose quand même la question de la sécurité car il est évident que le matériel vieillissant n'est plus très fiable et bien sur beaucoup d'employeurs "tirent" les prix aux maximum pour les contrats d'entretiens.
