par NIKOL Jeu 24 Juin - 13:47Le feuilleton aura duré plusieurs mois. Finalement le PDG de Radio France a tranché : il vire l'humoriste Stéphane Guillon qui dézingue, trois fois par semaine, à 7h55, le monde politico-médiatique. Jean-Luc Hees l'annonce dans un entretien au Monde de demain, dont une partie est dévoilée sur lemonde
A la question de savoir si Stéphane Guillon ou Didier Porte seront reconduits en septembre, Jean-Luc Hees répond : «Non, car je ne m'appelle pas Raymond Domenech. J'ai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques». Il ajoute : «Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. J'ai un certain sens de l'honneur et je ne peux accepter que l'on me crache dessus en direct».
Didier Porte, [url=http:// récemment tancé pour avoir dit «j'enc...Sarkozy» -Porte menait un dialogue imaginaire entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy- à l'antenne le 20 mai,]récemment tancé pour avoir dit à l'antenne, le 20 mai, «j'enc...Sarkozy» (un dialogue imaginaire entre Villepin et le chef de l'état)[/url], a confirmé dans la matinée devoir mettre un terme à sa chronique matinale et à sa participation au «Fou du Roi», animé par Stéphane Bern, qui lui avait pourtant apporté son soutien.
«Petit tyran» contre «enfant battu»
Malgré la popularité de l'humoriste satirique, qui a fait les belles heures de la Matinale d'Inter et du site internet de la radio en allumant DSK, Sarkozy ou Eric Besson, Hees assume. «L'humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans. Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en m'appuyant sur des valeurs minimales d'éducation et de service public. Je considère que cette tranche d'humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m'accommode pas».
Un peu plus d'un an après son arrivée à la tête de Radio France, en mai 2009, Jean-Luc Hees dresse un premier bilan de son action alors que la rédaction de France Inter a voté, la semaine dernière, un motion de défiance contre Philippe Val pour témoigner leur inquiétude à propos de la grille de rentrée.
La riposte de Guillon a précédé l'interview. Il a déjà fait ses adieux en direct mercredi matin. «Par précaution, je préfère vous dire au revoir», a-t-il annoncé à 7h55 aux auditeurs. Intitulé «France Inter en burqa», le billet du jour a commencé par «allez allez, mesdames et messieurs, dernière chronique du trublion ! Changement de grille à France Inter, tout doit disparaître avec le grand lifting de la rentrée. Liquidation totale des humoristes, on licencie, on brime, on mute sans le moindre état d'âme ! » Il pastiche le slogan de la station, glissant «France Inter, écoutez l'indifférence», avant d'assurer qu'il apprendra son sort dans la presse. A propos de son futur ancien patron, évincé en 2004 de Radio France, Guillon jette : «C'est un classique : les enfants battus battent à leur tour leurs enfants
Le Parisien
A la question de savoir si Stéphane Guillon ou Didier Porte seront reconduits en septembre, Jean-Luc Hees répond : «Non, car je ne m'appelle pas Raymond Domenech. J'ai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques». Il ajoute : «Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. J'ai un certain sens de l'honneur et je ne peux accepter que l'on me crache dessus en direct».
Didier Porte, [url=http:// récemment tancé pour avoir dit «j'enc...Sarkozy» -Porte menait un dialogue imaginaire entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy- à l'antenne le 20 mai,]récemment tancé pour avoir dit à l'antenne, le 20 mai, «j'enc...Sarkozy» (un dialogue imaginaire entre Villepin et le chef de l'état)[/url], a confirmé dans la matinée devoir mettre un terme à sa chronique matinale et à sa participation au «Fou du Roi», animé par Stéphane Bern, qui lui avait pourtant apporté son soutien.
«Petit tyran» contre «enfant battu»
Malgré la popularité de l'humoriste satirique, qui a fait les belles heures de la Matinale d'Inter et du site internet de la radio en allumant DSK, Sarkozy ou Eric Besson, Hees assume. «L'humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans. Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en m'appuyant sur des valeurs minimales d'éducation et de service public. Je considère que cette tranche d'humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m'accommode pas».
Un peu plus d'un an après son arrivée à la tête de Radio France, en mai 2009, Jean-Luc Hees dresse un premier bilan de son action alors que la rédaction de France Inter a voté, la semaine dernière, un motion de défiance contre Philippe Val pour témoigner leur inquiétude à propos de la grille de rentrée.
La riposte de Guillon a précédé l'interview. Il a déjà fait ses adieux en direct mercredi matin. «Par précaution, je préfère vous dire au revoir», a-t-il annoncé à 7h55 aux auditeurs. Intitulé «France Inter en burqa», le billet du jour a commencé par «allez allez, mesdames et messieurs, dernière chronique du trublion ! Changement de grille à France Inter, tout doit disparaître avec le grand lifting de la rentrée. Liquidation totale des humoristes, on licencie, on brime, on mute sans le moindre état d'âme ! » Il pastiche le slogan de la station, glissant «France Inter, écoutez l'indifférence», avant d'assurer qu'il apprendra son sort dans la presse. A propos de son futur ancien patron, évincé en 2004 de Radio France, Guillon jette : «C'est un classique : les enfants battus battent à leur tour leurs enfants
Le Parisien
On aime ou on aime pas !!!!! Certains sont morts pour la liberté d'expression ....la on censure ... dommage quand même !!!
