le corps de la victime, âgée d’une
cinquantaine d’années, a été retrouvé dans un établissement
d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). L’enquête se poursuit.
Quand le corps a-t-il été entreposé à l’hôtel Charlemagne, situé à
mi-distance de la mer et du village d’Argelès, paisible station
balnéaire des Pyrénées-Orientales ? Qui l’y a déposé ? Autant de
questions qui, pour l’instant, restent sans réponse, et ce trois jours à
peine après la découverte du cadavre d’un homme âgé d’une cinquantaine
d’années, enfermé dans le placard de l’établissement.
« Tous les moyens sont mis en œuvre pour déterminer les causes du
décès, qui semblent être criminelles, même si aucune piste n’est
écartée », précise Dominique Alzéari, procureur adjoint de
Perpignan. L’autopsie, pratiquée hier soir à Montpellier (Hérault),
devait permettre d’y concourir. Selon cette même source, les premiers
examens n’avaient pas permis de déceler de traces de violence. « Pour
l’instant, l’identification formelle n’a pas été effectuée », a
indiqué à France-Soir une source proche du dossier. Seule
certitude : la mort de la victime remonte à plusieurs jours, voire
plusieurs semaines.
« Mauvaise odeur »
Lundi, dans l’après-midi. Des ouvriers travaillent au sein de
l’hôtel. Ils ont pour mission de le remettre en fonction avant l’arrivée
des premiers vacanciers. L’établissement s’apprête en effet à recevoir
dans ses murs une classe qui doit séjourner quelques jours dans la
station balnéaire. Il faut dire que l’hôtel abrite essentiellement des
groupes d’enfants ou encore des colonies durant la période estivale. Le
reste du temps, le bâtiment ferme ses portes. Et selon les riverains, le
lieu est alors squatté par des marginaux.
Après quelques instants passés sur le chantier, les employés sont
soudainement incommodés « par une mauvaise odeur », indique un
gendarme. Elle semble provenir d’une penderie, fermée à clé de
l’intérieur. Ils s’approchent et découvrent, stupéfaits, le corps d’un
homme enveloppé dans une couverture.
Prévenus, les gendarmes de la brigade de recherches d’Argelès-sur-Mer
arrivent aussitôt sur place. Ils font les premières constatations et
les techniciens en identification criminelle procèdent à des
prélèvements. « La gendarmerie nous a demandé de prendre en charge
le groupe d’enfants qui devait être accueilli au sein de l’hôtel. Nous
les avons logés dans le camping municipal », indique Pierre
Aylagas, le maire de la commune. Le bâtiment, propriété d’un
particulier, serait sur le point d’être vendu à un promoteur qui prévoit
d’en faire des appartements. Pour l’heure, les gendarmes chargés de
l’enquête, les brigades d’Argelès, de Céret et la section de recherches
de Montpellier, tentent d’établir la liste des personnes qui ont
fréquenté l’hôtel Charlemagne ces derniers temps et si le profil de la
victime correspond à celui d’une personne disparue.
cinquantaine d’années, a été retrouvé dans un établissement
d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). L’enquête se poursuit.
Quand le corps a-t-il été entreposé à l’hôtel Charlemagne, situé à
mi-distance de la mer et du village d’Argelès, paisible station
balnéaire des Pyrénées-Orientales ? Qui l’y a déposé ? Autant de
questions qui, pour l’instant, restent sans réponse, et ce trois jours à
peine après la découverte du cadavre d’un homme âgé d’une cinquantaine
d’années, enfermé dans le placard de l’établissement.
« Tous les moyens sont mis en œuvre pour déterminer les causes du
décès, qui semblent être criminelles, même si aucune piste n’est
écartée », précise Dominique Alzéari, procureur adjoint de
Perpignan. L’autopsie, pratiquée hier soir à Montpellier (Hérault),
devait permettre d’y concourir. Selon cette même source, les premiers
examens n’avaient pas permis de déceler de traces de violence. « Pour
l’instant, l’identification formelle n’a pas été effectuée », a
indiqué à France-Soir une source proche du dossier. Seule
certitude : la mort de la victime remonte à plusieurs jours, voire
plusieurs semaines.
« Mauvaise odeur »
Lundi, dans l’après-midi. Des ouvriers travaillent au sein de
l’hôtel. Ils ont pour mission de le remettre en fonction avant l’arrivée
des premiers vacanciers. L’établissement s’apprête en effet à recevoir
dans ses murs une classe qui doit séjourner quelques jours dans la
station balnéaire. Il faut dire que l’hôtel abrite essentiellement des
groupes d’enfants ou encore des colonies durant la période estivale. Le
reste du temps, le bâtiment ferme ses portes. Et selon les riverains, le
lieu est alors squatté par des marginaux.
Après quelques instants passés sur le chantier, les employés sont
soudainement incommodés « par une mauvaise odeur », indique un
gendarme. Elle semble provenir d’une penderie, fermée à clé de
l’intérieur. Ils s’approchent et découvrent, stupéfaits, le corps d’un
homme enveloppé dans une couverture.
Prévenus, les gendarmes de la brigade de recherches d’Argelès-sur-Mer
arrivent aussitôt sur place. Ils font les premières constatations et
les techniciens en identification criminelle procèdent à des
prélèvements. « La gendarmerie nous a demandé de prendre en charge
le groupe d’enfants qui devait être accueilli au sein de l’hôtel. Nous
les avons logés dans le camping municipal », indique Pierre
Aylagas, le maire de la commune. Le bâtiment, propriété d’un
particulier, serait sur le point d’être vendu à un promoteur qui prévoit
d’en faire des appartements. Pour l’heure, les gendarmes chargés de
l’enquête, les brigades d’Argelès, de Céret et la section de recherches
de Montpellier, tentent d’établir la liste des personnes qui ont
fréquenté l’hôtel Charlemagne ces derniers temps et si le profil de la
victime correspond à celui d’une personne disparue.