A un mois de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris, Jérôme Kerviel a affirmé dimanche, dans le 20 Heures de France 2, qu'il était «très confiant» et «très impatient».
L'ancien trader de la Société générale, soupçonné d'avoir provoqué 4,9 milliards d'euros de pertes à son employeur en janvier 2008, publie par ailleurs un livre mercredi dans lequel «il dit tout». «Je ne livre pas ma défense mais je donne des éléments qui prouvent que la banque était au courant», explique-t-il.
Comme il le dit aussi dans une interview au «Journal du Dimanche», le jeune homme reconnaît qu'il a «été partie prenante d'un système». «Tout le monde a participé au système, je ne veux pas être le seul à payer, souligne-t-il. J'ai une part de responsabilité mais je veux que les autres prennent aussi la leur.»
Sur l'antenne de France Info, lundi matin, celui que la presse n'avait pas hésité à qualifier d' «escroc du siècle» a confirmé : «On m'accuse d'avoir pris des positions spéculatives alors que tout le monde le savait». L'ex-trader a également livré une anecdote quand en 2007 ses supérieurs découvrent qu'il a engrangé 1,5 milliard de profit. «Ils étaient à deux doigts de déboucher le champagne», assure Jérôme Kerviel.
Son procès démarre le 8 juin
L'ex-trader appelle par ailleurs ses anciens collègues, «qui n'ont pas dit ce qu'(ils) savaient», à «témoigner». Selon lui, de nombreuses personnes refusent de parler par peur des représailles et de peur de perdre leur emploi : «Elles ne peuvent pas dire ouvertement que ce que la Société Générale raconte ne tient pas debout.»
Les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset en ont jugé autrement et l'ont renvoyé seul devant le tribunal, jugeant que le jeune homme avait outrepassé le mandat confié par la banque en prenant des positions hors normes -jusqu'à 50 milliards d'euros- sur les marchés financiers. Jérôme Kerviel sera jugé pour abus de confiance, faux et usage de faux et introduction de données frauduleuses dans un système informatique, à partir du 8 juin et jusqu'au 23
Le Parisien
L'ancien trader de la Société générale, soupçonné d'avoir provoqué 4,9 milliards d'euros de pertes à son employeur en janvier 2008, publie par ailleurs un livre mercredi dans lequel «il dit tout». «Je ne livre pas ma défense mais je donne des éléments qui prouvent que la banque était au courant», explique-t-il.
Comme il le dit aussi dans une interview au «Journal du Dimanche», le jeune homme reconnaît qu'il a «été partie prenante d'un système». «Tout le monde a participé au système, je ne veux pas être le seul à payer, souligne-t-il. J'ai une part de responsabilité mais je veux que les autres prennent aussi la leur.»
Sur l'antenne de France Info, lundi matin, celui que la presse n'avait pas hésité à qualifier d' «escroc du siècle» a confirmé : «On m'accuse d'avoir pris des positions spéculatives alors que tout le monde le savait». L'ex-trader a également livré une anecdote quand en 2007 ses supérieurs découvrent qu'il a engrangé 1,5 milliard de profit. «Ils étaient à deux doigts de déboucher le champagne», assure Jérôme Kerviel.
Son procès démarre le 8 juin
L'ex-trader appelle par ailleurs ses anciens collègues, «qui n'ont pas dit ce qu'(ils) savaient», à «témoigner». Selon lui, de nombreuses personnes refusent de parler par peur des représailles et de peur de perdre leur emploi : «Elles ne peuvent pas dire ouvertement que ce que la Société Générale raconte ne tient pas debout.»
Les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset en ont jugé autrement et l'ont renvoyé seul devant le tribunal, jugeant que le jeune homme avait outrepassé le mandat confié par la banque en prenant des positions hors normes -jusqu'à 50 milliards d'euros- sur les marchés financiers. Jérôme Kerviel sera jugé pour abus de confiance, faux et usage de faux et introduction de données frauduleuses dans un système informatique, à partir du 8 juin et jusqu'au 23
Le Parisien