En ce jour de la Fête du travail, les vendeurs, parfois à la sauvette, ne chômeront pas avec leur muguet. L’année dernière, il s’en est vendu pour 25 millions d’euros (13,3 millions d’euros en pots, 11,6 millions en brins). Sans compter les ventes effectuées hors circuit commercial, sur la voie publique, par des particuliers ou des associations.
Cette année, il faudra compter entre 2,25 et 2,45 € le pot de trois griffes (le nom que les professionnels donnent au brin de muguet en pot) de catégorie 1 et entre 13 et 16 € la botte de 50 brins de catégorie extra (entre 16 et 18 € pour une botte d’origine bordelaise). Il subit donc une augmentation moyenne de 5 % par rapport à l’année dernière.
Concurrence étrangère
C’est dans la région nantaise (85 % de la production nationale) qu’il est principalement cultivé. Plus de 7 000 saisonniers regroupés autour de 130 producteurs s’activent dans les dix jours qui précèdent la date fatidique, pour cueillir et mettre en bouquets manuellement 40 millions de brins, ce qui représente au total plus de 1 million d’heures de travail. Nouvel acteur sur le marché depuis quelques années : Berlin ! L’Allemagne produit un muguet dont la caractéristique est de présenter près de 20 cloches par brin, contre une dizaine environ pour la fleur nantaise ou bordelaise. La concurrence étrangère donc, mais aussi les aléas du temps, met régulièrement à mal un marché déjà fragile, sachant que le muguet ne fleurit qu’après deux années de culture. Mais c’est surtout Internet et son brin virtuel que redoutent désormais les producteurs. Il s’en est échangé via les courriels en 2009 plus de quatre millions entre la fin du mois d’avril et le début de mai. Résultat : 15 % de ventes en moins chaque année depuis trois ans, selon l’Office national interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l’horticulture. Reste également le muguet des bois, qui s’est paraît-il fort bien développé cette année. Les sous-bois en regorgent.
le Parisien
Cette année, il faudra compter entre 2,25 et 2,45 € le pot de trois griffes (le nom que les professionnels donnent au brin de muguet en pot) de catégorie 1 et entre 13 et 16 € la botte de 50 brins de catégorie extra (entre 16 et 18 € pour une botte d’origine bordelaise). Il subit donc une augmentation moyenne de 5 % par rapport à l’année dernière.
Concurrence étrangère
C’est dans la région nantaise (85 % de la production nationale) qu’il est principalement cultivé. Plus de 7 000 saisonniers regroupés autour de 130 producteurs s’activent dans les dix jours qui précèdent la date fatidique, pour cueillir et mettre en bouquets manuellement 40 millions de brins, ce qui représente au total plus de 1 million d’heures de travail. Nouvel acteur sur le marché depuis quelques années : Berlin ! L’Allemagne produit un muguet dont la caractéristique est de présenter près de 20 cloches par brin, contre une dizaine environ pour la fleur nantaise ou bordelaise. La concurrence étrangère donc, mais aussi les aléas du temps, met régulièrement à mal un marché déjà fragile, sachant que le muguet ne fleurit qu’après deux années de culture. Mais c’est surtout Internet et son brin virtuel que redoutent désormais les producteurs. Il s’en est échangé via les courriels en 2009 plus de quatre millions entre la fin du mois d’avril et le début de mai. Résultat : 15 % de ventes en moins chaque année depuis trois ans, selon l’Office national interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l’horticulture. Reste également le muguet des bois, qui s’est paraît-il fort bien développé cette année. Les sous-bois en regorgent.
le Parisien
Ce n'est pas une fête mais un vrai business ca !!!! 5 % d'augmentation en temps de crise ca c'est de la solidarité ! Maintenant c'est pas vital non plus ..on s'en passe où on va le ceuillir !!!!!