Tous aux abris ! Dans moins d’une demi-heure, le président de la République arrive et, autour du Pôle emploi de Gonesse, c’est la ruée. Elus locaux et militants se pressent à l’entrée de l’agence, tandis qu’à l’extérieur un important dispositif de police boucle le périmètre. Slalomant entre le staff élyséen, les journalistes et les élus, une équipe de déminage inspecte le moindre buisson pour s’assurer que la zone est sûre.
Alors que tout le monde trépigne d’impatience, les ministres Christine Lagarde (Finances) et Laurent Wauquiez (Emploi) arrivent. Les députés UMP Yanick Paternotte et Jérome Chartier leur donnent l’accolade et échangent quelques bons mots en attendant le « patron ». Le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, et celui de Sarcelles, François Pupponi, tous deux socialistes, sont plus réservés. Finalement, Nicolas Sarkozy arrive et, après quelques poignées demain, s’engouffre dans le bâtiment.
Hier matin, le chef de l’Etat est tout miel, saluant chacun des fonctionnaires présents sur place. « Ça n’a pas été trop dur, cette fusion ? » (entre l’ANPE et les Assedic), s’enquiert- il auprès de la directrice de l’agence. « Non, non, c’est très intéressant, ça m’a permis d’élargir mes compétences », répond-elle poliment. Dans un second temps, elle ajoute tout de même que, si « la soudure des deux équipes s’est bien passée, ça n’a pas été évident car il a fallu que nous apprenions beaucoup de choses ». Acquiescement approbateur du président, qui remercie les agents « d’avoir joué le jeu ». « Vous avez été fantastiques », encense-t-il.
Suit alors une visite des services, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy apostrophe agents et demandeurs d’emploi sur son parcours. C’est le cas d’une jeune fille spécialisée dans les services à la personne mais pas encore éligible aux allocations de chômage. Le président lui explique alors le fonctionnement du revenu de solidarité active et lui suggère d’y souscrire.
L’association Papa Charlie remarquée
A l’espace entreprises, il semble emballé par l’activité de l’association Papa Charlie, qui fournit des véhicules aux personnes décrochant un emploi à l’aéroport mais qui n’ont pas de voiture. Lorsque le président de l’association annonce que son initiative a permis « le retour à l’emploi de 500 personnes », Nicolas Sarkozy le félicite.
A l’issue de cette visite, il a salué « le travail remarquable » des agents de Pôle emploi. « Vous vous êtes donné beaucoup de mal dans une situation difficile. Malgré la crise, les demandeurs d’emploi n’ont subi aucun retard dans le traitement de leur dossier, contrairement à ce qui s’est passé en 1993 », a-t-il conclu.
Dans leVal-d’Oise, la visite présidentielle s’est attirée les foudres d’élus de gauche. Faouzi Lamdaoui, membre du conseil national du PS et conseiller municipal d’Argenteuil, a dénoncé l’« habituelle stratégie de communication » de Sarkozy. « Il n’a rien annoncé sur l’est du Val-d’Oise, a déploré François Pupponi. Nous sommes pourtant dans des quartiers très défavorisés où le chômage est beaucoup plus important qu’ailleurs et où les populations souffrent notamment de manque de formation. »
Le Parisien
Alors que tout le monde trépigne d’impatience, les ministres Christine Lagarde (Finances) et Laurent Wauquiez (Emploi) arrivent. Les députés UMP Yanick Paternotte et Jérome Chartier leur donnent l’accolade et échangent quelques bons mots en attendant le « patron ». Le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, et celui de Sarcelles, François Pupponi, tous deux socialistes, sont plus réservés. Finalement, Nicolas Sarkozy arrive et, après quelques poignées demain, s’engouffre dans le bâtiment.
Hier matin, le chef de l’Etat est tout miel, saluant chacun des fonctionnaires présents sur place. « Ça n’a pas été trop dur, cette fusion ? » (entre l’ANPE et les Assedic), s’enquiert- il auprès de la directrice de l’agence. « Non, non, c’est très intéressant, ça m’a permis d’élargir mes compétences », répond-elle poliment. Dans un second temps, elle ajoute tout de même que, si « la soudure des deux équipes s’est bien passée, ça n’a pas été évident car il a fallu que nous apprenions beaucoup de choses ». Acquiescement approbateur du président, qui remercie les agents « d’avoir joué le jeu ». « Vous avez été fantastiques », encense-t-il.
Suit alors une visite des services, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy apostrophe agents et demandeurs d’emploi sur son parcours. C’est le cas d’une jeune fille spécialisée dans les services à la personne mais pas encore éligible aux allocations de chômage. Le président lui explique alors le fonctionnement du revenu de solidarité active et lui suggère d’y souscrire.
L’association Papa Charlie remarquée
A l’espace entreprises, il semble emballé par l’activité de l’association Papa Charlie, qui fournit des véhicules aux personnes décrochant un emploi à l’aéroport mais qui n’ont pas de voiture. Lorsque le président de l’association annonce que son initiative a permis « le retour à l’emploi de 500 personnes », Nicolas Sarkozy le félicite.
A l’issue de cette visite, il a salué « le travail remarquable » des agents de Pôle emploi. « Vous vous êtes donné beaucoup de mal dans une situation difficile. Malgré la crise, les demandeurs d’emploi n’ont subi aucun retard dans le traitement de leur dossier, contrairement à ce qui s’est passé en 1993 », a-t-il conclu.
Dans leVal-d’Oise, la visite présidentielle s’est attirée les foudres d’élus de gauche. Faouzi Lamdaoui, membre du conseil national du PS et conseiller municipal d’Argenteuil, a dénoncé l’« habituelle stratégie de communication » de Sarkozy. « Il n’a rien annoncé sur l’est du Val-d’Oise, a déploré François Pupponi. Nous sommes pourtant dans des quartiers très défavorisés où le chômage est beaucoup plus important qu’ailleurs et où les populations souffrent notamment de manque de formation. »
Le Parisien
Il court , il court Nicolas ..............Il est passé par ici ...il repassera par la .................