ance".Les constructeurs automobiles français Renault et allemand Daimler s'apprêtent à sceller mercredi une alliance, qui devrait déboucher sur un échange de participation et un partenariat dans les petites voitures et les moteurs. Cet accord, soumis mardi au conseil d'administration de Renault, doit être présenté officiellement mercredi par les présidents des deux groupes, Carlos Ghosn (Renault-Nissan) et Dieter Zetsche (Daimler), lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Le Français - qui avec son allié Nissan revendique la troisième place mondiale des constructeurs automobiles - et Daimler - qui produit les luxueuses Mercedes et les petites Smart et se situe au-delà de la dixième place - devraient échanger symboliquement une participation de 3 %. Les ventes cumulées des trois constructeurs représentent 7,2 millions d'automobiles par an.
Dans les petites voitures, les groupes devraient développer une plate-forme commune qui pourrait être utilisée par Mercedes pour les futures Smart et par Renault pour la troisième génération de la Twingo, avec des volumes à terme de plus de 350.000 unités par an, selon Les Echos, citant la revue spécialisée Autoweek. Daimler a besoin de développer des volumes importants pour être rentable, à l'image de la citadine Twingo pour Renault. Pour Mercedes, le problème est "comment grossir suffisamment pour rester pertinent sur les petites voitures", explique Carlos da Silva, analyste pour IHS Global Insight. L'accord en préparation permettra d'"en faire plus sur les mêmes bases techniques", ce que Renault et Nissan "font plutôt bien", ajoute-t-il. "Ce que l'on devrait voir le plus vite, ce sont les futures générations de Smart", estime l'analyste. En outre, les deux constructeurs développeraient de nouveaux moteurs essence et diesel répondant aux futures normes d'émission. Renault et Nissan pourraient aussi coopérer dans les petits véhicules utilitaires.
L'État restera premier actionnaire de Renault-Nissan
Ce projet d'alliance, qui intervient en pleine restructuration de l'industrie automobile durement frappée par la crise, est plutôt bien accueilli par les investisseurs. À Paris et Francfort, Renault et Daimler ont fini en hausse, respectivement de 3,86 % et 0,28 % dans des marchés aussi en hausse, mais moins forte. Et à Tokyo, Nissan avait clôturé sur un gain de 0,36 %, son plus haut niveau depuis le début de l'année, dans une Bourse en baisse. Depuis plusieurs mois, Carlos Ghosn avait mentionné des "discussions" en cours avec de nombreux partenaires, dont Daimler, sur des questions "d'échelle, de co-investissements, de partage de technologie...". De son côté, Dieter Zetsche avait estimé qu'il ne voyait "pas d'obstacle fondamental" à un accord.
L'État français, premier actionnaire de Renault avec 15 % de participation, a "validé (le) rapprochement entre Renault-Nissan et Daimler" lors du conseil d'administration du groupe français, a déclaré le ministre chargé de l'Industrie Christian Estrosi. "Mais d'ores et déjà, je peux garantir qu'au terme de ce partenariat, l'État français restera le premier actionnaire de Renault-Nissan avec 15 % de participation", a-t-il poursuivi. Il a également assuré que "les retombées directes" de ce rapprochement se feront "sentir immédiatement", évoquant "plus d'emplois industriels dans l'automobile en Fr
Source: -20100406]lepoint.fr
C'est plutôt une bonne nouvelle que d'avoir un partenariat avec Damler, ils ont une bonne réputation de fiabilité et de solidité qui manque un peu à Renault et construire des voitures sur les même base ne peut qu'être bénéfique pour les deux marque.