Michael Schumacher (Mercedes), qualifié 7e à Melbourne, a reproché à Fernando Alonso (Ferrari) de l'avoir délibérement bloqué en Q3. Sans parler d'e Lewis Hamilton (McLaren) en Q2.
Michael Schumacher n'a visiblement pas gardé de lien affectif avec son ancienne équipe, la Scuderia Ferrari. Du moins, il n'a pas pris de précaution pour la mettre en cause samedi, à la fin de la séance de qualification de la deuxième manche du Mondial. Les autos tout juste rentrées au parc fermé, l'Allemand a bondi de sa Mercedes pour foncer vers Fernando Alonso, casqué, à peine déharnaché de sa F10, et l'interpeller sur un mode sans équivoque pouvant se résumer à : "Non mais, qu'est-ce que tu manigançais ?"
"Je lui ai demandé si son équipe à la radio l'avait prévenu que j'arrivais. Lors de la réunion des pilotes, vendredi, il avait été dit que dans ce cas les équipes devaient prévenir leurs pilotes", a sobrement rapporté le septuple champion du monde, pilote de Maranello de 1996 à 2006, puis conseiller spécial de l'équipe italienne jusqu'en décembre dernier.
Le Kaiser de 41 ans, quelque peu chahuté par son coéquipier Nico Rosberg depuis sa reprise de la compétition, savait à qui il s'en prenait et n'a pas été surpris de voir que le double champion du monde espagnol appréciait modérément l'accusation. En "off", "Schumi" a reproché à Fernando Alonso de l'avoir bloqué dans son tour rapide, en Q3.
Sûr de son bon droit, Michael Schumacher est ensuite allé protester auprès de Charlie Whiting, délégué technique à la Fédération internationale de l'automobile, pour lui dire que ça commençait à faire beaucoup. En effet, il a précisé qu'en Q2 déjà il avait été bloqué par Lewis Hamilton, un autre pilote couronné pendant son break. Des reproches sans fondement selon les commissaires du Grand Prix, qui ont classé l'affaire.
Source: eurosport.fr
On dirait que l'ex champion perd ces nerfs pour s'en prendre comme ça aux autres pilotes, c'est vrais qu'il est toujours dominé dans tous les compartiments par son coéquipier Rosberg et qu'il ne dispose plus de l'aura qu'il avait lorsqu'il était chez Ferrari à son époque de gloire.
Il est clair que pour les autres, c'est un pilote et un pilote sur le retour qui n'est pas vraiment dangereux et donc ils n'ont pas à lui faire de cadeau.
C'est à voir pour la suite du championnat mais j'ai comme l'impression que c'est la saison de trop pour lui et qu'il aurait mieux fait de rester à la retraite ou de se consacrer à d'autres sport automobile plus en phase avec ses compétences de maintenant.