Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

    Sarkozy: «La France doit garder ses usines»

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173833
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    Sarkozy: «La France doit garder ses usines» Empty Sarkozy: «La France doit garder ses usines»

    Message par Jean-pierre Jeu 4 Mar - 23:12

    Nicolas Sarkozy a décrété jeudi la mobilisation générale pour enrayer le déclin de l’industrie française, menacée par la crise, en détaillant à Marignane une série de mesures renforçant les prérogatives de l’Etat notamment dans les entreprises publiques.

    En conclusion des états généraux de l’industrie, le chef de l’Etat a brossé, chiffres à l’appui, un portrait des difficultés qui ont fragilisé, avant même la crise, les industries «made in France» et proclamé sa volonté de tout faire pour que «la France garde ses usines».

    «Vous démontrez qu’on peut être compétitifs et produire en France», a-t-il lancé à des ouvriers du fabricant d’hélicoptères Eurocopter, filiale du groupe européen EADS, «la France doit garder ses usines, la France doit garder son appareil de production».

    Les 35 heures «ont tué l'industrie»

    Au premier rang des accusés de cette «désindustrialisation», Nicolas Sarkozy a sévèrement étrillé les 35 heures, qui ont selon lui «tué l’industrie française». Il a également mis en cause «les charges sociales» et le manque d’innovation ou d’investissement des entreprises.

    Pour inverser la tendance, le gouvernement s’est donc fixé l’objectif d’augmenter la production industrielle du pays en volume de 25% (hors secteur de l’énergie) et de «pérenniser» les effectifs industriels, qui ont reculé de plus d’un demi-million d’emplois depuis 2000. Pour l’économiste Karine Berger, cet objectif de hausse de 25% de la production en volume «revient pour l’essentiel à rattraper le niveau de 2008».

    L’UMP a salué «l’ambition» du projet, François Bayrou (MoDem), généralement critique, a «approuvé la préoccupation» du président, et Martine Aubry (PS) n’y a vu qu’«agitation et discours».

    «Mesures décevantes», a dit la CGT quand la CFDT était très réservée, et la CFTC satisfaite.

    Création d'une «conférence nationale de l'industrie»

    Cette politique sera financée par l’Etat dans le cadre du grand emprunt. En plus des 5,5 milliards d’euros déjà alloués aux entreprises innovantes, aux transports et à l’espace, 500 millions d’euros de prêts bonifiés seront versés aux entreprises qui investissent pour produire propre.

    En outre, 300 millions financeront la «structuration des filières» industrielles et 200 autres une «prime à la relocalisation» des entreprises en France.

    Une «conférence nationale de l’industrie», à créer, devra proposer en septembre des «mesures concrètes d’allègement et de simplification» de la réglementation.

    Mais surtout, l’Etat va renforcer son rôle dans la définition de la stratégie des entreprises publiques en y nommant des administrateurs supplémentaires.

    Renault dans le collimateur

    Dans le collimateur du président, le groupe Renault et son projet de produire sa future Clio en Turquie.

    «Je n’accepte pas que le grand groupe privé automobile PSA ait les 2/3 de ses effectifs en France et que l’autre constructeur automobile ait seulement 1/3 de ses effectifs en France, alors que l’Etat en est propriétaire à 15%», a-t-il dit sans citer Renault.

    «Qu’on aille créer des usines à l’extérieur, ça me va très bien pour gagner des parts de marché. Mais qu’on aille fabriquer des voitures à l’extérieur pour les ramener en France (…) je ne l’accepte pas», a-t-il insisté.

    Nicolas Sarkozy a promis un nouveau produit d’épargne spécifique «d’ici septembre», après concertation avec les partenaires sociaux, pour «attirer des capitaux pour nos entreprises». Il a notamment évoqué le «livret d’épargne industrie» proposé par la CGT.

    Il a également annoncé la nomination avant la fin mars d’un «médiateur de la sous-traitance», un allègement de la fiscalité des brevets et exhorté Bruxelles à «prendre des initiatives pour une véritable politique industrielle européenne».

    Source: libération.fr

    Voila un projet délibérément volontariste qui devrait faire du bien à la France et ou l'on retrouve le Sarkozy de la campagne présidentielle qui veut faire bouger les choses dans le pays.

    Dire que les 35 heures ont cassé l'industrie, c'est enfoncer une porte ouverte, Aubry et les socialistes qui sont à l'origine de cette loi ont été les fossoyeurs de l'industrie dans le pays, au lieu de créer des emploies ça à casser l'organisation de l'industrie et ça a fiat reculer la productivité des entreprises française.

    Comme d'habitude les commentaires des socialistes et des syndicalistes sont critiques mais comme d'habitude ils ne proposent rien de neuf et préfère se terrer dans un conservatisme confortable pour eux.

    Le médiateur pour les sous traitants répond à une vrais demande de la part de ces derniers et je pense qu'il est plus que temps de le mettre en place pour équilibré les forces entre eux et les grosses industries.

    C'est d'autant plus nécessaire qu'il y a de plus en plus de sous traitance dans le monde industriel.

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 14:28