Il n’en peut plus. Ne dort plus. Ne travaille plus. Il vit depuis dix ans sous médicaments et passe ses journées à ressasser haine, colère et désespoir dans son appartement d’Angers. Pascal Griffaton vit un enfer. Depuis quinze ans, cet ancien cuisinier, âgé de 33 ans et père de trois enfants, subit les conséquences d’une usurpation d’identité.
Un autre homme vit avec son nom. Et cet homme n’est autre que son frère aîné, Patrice Griffaton. Un délinquant notoire qui multiplie partout en France frasques judiciaires et financières (trafic de stupéfiants, escroquerie, conduite en état alcoolique, impayés, interdits bancaires…) dont Pascal classe méthodiquement chaque acte, puisque c’est lui qui les reçoit…
« Je ne compte plus les plaintes déposées contre moi et les convocations. Ça a démarré en 1995 lors de mon service militaire. Je suis rentré un jour en permission, mon frère était parti avec ma solde et une fiche d’état civil à mon nom », raconte Pascal Griffaton. En rupture avec sa famille, l’aîné refait tous ses papiers. « Il a travaillé, perçu des revenus, s’est logé, soigné sous mon identité. Malgré plusieurs condamnations, il a recommencé, se désole Pascal. C’est un manipulateur qui a su profiter du manque de coordination entre les administrations et au sein de la justice en déménageant. Chaque année, je dois justifier de mon identité auprès de nouveaux fonctionnaires qui découvrent mon histoire. »
Dès février 1996 pourtant, Patrice Griffaton avait été condamné une première fois pour usurpation d’identité. Mais il a été relâché et a recommencé. En 2006, c’est Pascal qui a écopé de trois mois de prison ferme. « J’ai pété les plombs après avoir reçu une convocation de la Sécu. Je suis sorti, j’ai bu un coup et j’ai refusé de donner mon nom lors contrôle de police. Deux jours après, j’étais condamné pour outrage ! »
Fin 2008, l’espoir renaît pourtant avec l’ouverture d’une information judiciaire à Auxerre (Yonne), où le frère de Pascal a été repéré. Un procès est prévu le 8 avril mais très probablement en l’absence du prévenu. Placé sous contrôle judiciaire « pourquoi prendre ce risque ? » se demande Pascal Patrice Griffaton est reparti en cavale. Pascal fulmine : « Je n’arrive plus à croire en la justice et si je suis encore en vie, c’est pour ma femme et mes enfants
Le Parisien
Un autre homme vit avec son nom. Et cet homme n’est autre que son frère aîné, Patrice Griffaton. Un délinquant notoire qui multiplie partout en France frasques judiciaires et financières (trafic de stupéfiants, escroquerie, conduite en état alcoolique, impayés, interdits bancaires…) dont Pascal classe méthodiquement chaque acte, puisque c’est lui qui les reçoit…
« Je ne compte plus les plaintes déposées contre moi et les convocations. Ça a démarré en 1995 lors de mon service militaire. Je suis rentré un jour en permission, mon frère était parti avec ma solde et une fiche d’état civil à mon nom », raconte Pascal Griffaton. En rupture avec sa famille, l’aîné refait tous ses papiers. « Il a travaillé, perçu des revenus, s’est logé, soigné sous mon identité. Malgré plusieurs condamnations, il a recommencé, se désole Pascal. C’est un manipulateur qui a su profiter du manque de coordination entre les administrations et au sein de la justice en déménageant. Chaque année, je dois justifier de mon identité auprès de nouveaux fonctionnaires qui découvrent mon histoire. »
Dès février 1996 pourtant, Patrice Griffaton avait été condamné une première fois pour usurpation d’identité. Mais il a été relâché et a recommencé. En 2006, c’est Pascal qui a écopé de trois mois de prison ferme. « J’ai pété les plombs après avoir reçu une convocation de la Sécu. Je suis sorti, j’ai bu un coup et j’ai refusé de donner mon nom lors contrôle de police. Deux jours après, j’étais condamné pour outrage ! »
Fin 2008, l’espoir renaît pourtant avec l’ouverture d’une information judiciaire à Auxerre (Yonne), où le frère de Pascal a été repéré. Un procès est prévu le 8 avril mais très probablement en l’absence du prévenu. Placé sous contrôle judiciaire « pourquoi prendre ce risque ? » se demande Pascal Patrice Griffaton est reparti en cavale. Pascal fulmine : « Je n’arrive plus à croire en la justice et si je suis encore en vie, c’est pour ma femme et mes enfants
Le Parisien
Tu avais raison JP !!!! L'homme est vil ...plus d'illusions a avoir en effet !!!! Quand on en arrive a faire CA a son propre frére on a touché le bas non ??? Pauvre homme ! On ne choisis pas sa famille mais la la justice devrait quand même revoir la chose !!!!