Ils n'ont jamais été aussi heureux d'aller travailler. Après le jugement de vendredi ordonnant à la direction de reprendre la production, plus d'une centaine de salariés de l'équipe du matin de Philips EGP à Dreux (Eure-et-Loir) ont repris le travail la fleur au fusil.
. A 5h30 du matin lundi, ils ont été accueillis sur le parking par les applaudissements, chansons et slogans de collègues et de syndicalistes, ainsi que d'étudiants de l'université Paris VIII venus les soutenir.
Il faut dire que les 212 employés de l'usine de téléviseurs ont remporté une belle victoire vendredi quand le tribunal de grande instance de Chartres a ordonné la reprise de la production et suspendu le plan social (PSE, plan de sauvegarde de l'emploi) dans l'attente d'une meilleure consultation des représentants du personnel. Il y a une dizaine de jours, les salariés avaient reçu une lettre leur demandant de ne pas se présenter à leur poste lundi dernier. Leur licenciement ne leur avait pas encore été notifié.
«Gagner contre les patrons, c'est possible»
«Ça change des autres jours. Etre accueillie en chanson, je crois que c'est la première fois de ma carrière», a témoigné Brigitte, 38 ans de service chez Philips. «Maintenant, il faut croiser les doigts pour que cela continue le plus longtemps possible».
Quelques salariés avaient confectionné et apposé des banderoles proclamant «gagner contre les patrons, c'est possible» ou encore «Philips Dreux, un exemple pour les travailleurs». «Philips, Total, Ikea: même combat. Tous ensemble contre le patronat. Avec ou sans patron, reprise de la production !», ont chanté des manifestants.
Plus de 400 millions d'euros de pertes
Mais nombre de salariés ne se font pas d'illusion. Le site a déjà perdu 350 emplois en 2005 et 279 en 2008 en raison de pertes importantes (413 millions d'euros en 2008, selon Philips). Il n'y a plus que deux lignes de production aujourd'hui contre 12 en 2003. Et le PDG Joël Karecki avait affirmé vendredi qu'il «n'y aurait plus d'emplois Philips à Dreux prochainement».
«Il n'y a quasiment plus de pièces en stock. On va terminer les téléviseurs qui étaient en cours de production, et attendre que les stocks reprennent, avant de construire de nouvelles télévisions», a indiqué Manuel Georget, délégué CGT.
Un comité central d'entreprise devait être convoqué le 26 février mais compte tenu des délais légalement obligatoirement pour l'envoi des nouveaux éléments d'information aux représentants du personnel, la réunion aura lieu plus tard
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le Parisien
. A 5h30 du matin lundi, ils ont été accueillis sur le parking par les applaudissements, chansons et slogans de collègues et de syndicalistes, ainsi que d'étudiants de l'université Paris VIII venus les soutenir.
Il faut dire que les 212 employés de l'usine de téléviseurs ont remporté une belle victoire vendredi quand le tribunal de grande instance de Chartres a ordonné la reprise de la production et suspendu le plan social (PSE, plan de sauvegarde de l'emploi) dans l'attente d'une meilleure consultation des représentants du personnel. Il y a une dizaine de jours, les salariés avaient reçu une lettre leur demandant de ne pas se présenter à leur poste lundi dernier. Leur licenciement ne leur avait pas encore été notifié.
«Gagner contre les patrons, c'est possible»
«Ça change des autres jours. Etre accueillie en chanson, je crois que c'est la première fois de ma carrière», a témoigné Brigitte, 38 ans de service chez Philips. «Maintenant, il faut croiser les doigts pour que cela continue le plus longtemps possible».
Quelques salariés avaient confectionné et apposé des banderoles proclamant «gagner contre les patrons, c'est possible» ou encore «Philips Dreux, un exemple pour les travailleurs». «Philips, Total, Ikea: même combat. Tous ensemble contre le patronat. Avec ou sans patron, reprise de la production !», ont chanté des manifestants.
Plus de 400 millions d'euros de pertes
Mais nombre de salariés ne se font pas d'illusion. Le site a déjà perdu 350 emplois en 2005 et 279 en 2008 en raison de pertes importantes (413 millions d'euros en 2008, selon Philips). Il n'y a plus que deux lignes de production aujourd'hui contre 12 en 2003. Et le PDG Joël Karecki avait affirmé vendredi qu'il «n'y aurait plus d'emplois Philips à Dreux prochainement».
«Il n'y a quasiment plus de pièces en stock. On va terminer les téléviseurs qui étaient en cours de production, et attendre que les stocks reprennent, avant de construire de nouvelles télévisions», a indiqué Manuel Georget, délégué CGT.
Un comité central d'entreprise devait être convoqué le 26 février mais compte tenu des délais légalement obligatoirement pour l'envoi des nouveaux éléments d'information aux représentants du personnel, la réunion aura lieu plus tard
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le Parisien
Ils ont eu chaud ...espérons que cela durera mais c'est toujours quand on risqu de perdre ce que l'on a qu'on l'apprécie ...hélas!!!!