« C’est inadmissible ! » lâche-t-elle, entre indignation et désespoir. Une poussette à la main, une femme hésite à franchir la porte de la tour Pleyel à Saint-Denis, stupéfaite à la vue de la file interminable qui s’étend tout le long du rez-de-chaussée. Il est 10 heures hier et devant l’agence de la Caisse d’allocations familiales (CAF), des centaines de personnes patientent debout, des documents à la main.
« Une affluence exceptionnelle », assure la direction. En ce moment, on accueille 1 000 allocataires par jour à Pleyel et les portes ferment dès midi pour écouler l’après-midi le flux de personnes arrivées pendant la matinée. Pour atteindre le seuil de l’agence, il faut patienter près de trois heures. « Mais une fois à l’intérieur, on en a encore pour une heure », indique, résigné, un habitué.
En Seine-Saint-Denis, les accueils des CAF d’Aulnay-sous-Bois, Clichy-Montfermeil et Aubervilliers ont cessé provisoirement de recevoir le public fin janvier pour rattraper leur retard et les allocataires prennent d’assaut les agences de Saint-Denis, et Bobigny. La CAF, qui estime à 20 jours le retard accumulé dans le traitement des dossiers, espère pouvoir bientôt réduire ce délai à 12 jours. « C’est une période spéciale, celle du renouvellement des droits auquel viennent s’ajouter l’effet RSA (revenu de solidarité active) et la crise économique », justifie une représentante de la direction qui précise : « L’instruction des dossiers du RSA prend beaucoup plus de temps qu’à l’époque du RMI. Beaucoup de gens pensent qu’ils y ont droit alors que ce n’est pas le cas. Certains viennent pour comprendre. »
« Cette file d’attente, ça fait des mois que ça dure ! » assurent pourtant des allocataires dans la file d’attente. Comme Josyane et sa fille Angélique, venues de Villetaneuse et Pierrefitte, pour leur aide au logement. Il y a aussi Lacene, qui habite aux 4 000 à La Courneuve et qui tend à bout de bras sa fiche de salaire, de 147 € le mois dernier. « Avec deux enfants et un loyer de 437 €, je n’y arrive plus », confie-t-il. A l’intérieur de l’agence, seuls trois guichets sont ouverts au public. La direction de la CAF 93 vient de renforcer l’accueil téléphonique, constitué de trente personnes. Après plusieurs grèves du personnel ces dernières semaines, elle s’est aussi engagée à entamer « une vague de recrutement » et à faire traiter une partie des dossiers du département par des agents d’Ile-de-France.
Le Parisien
Pas de chômage aux alloc !!!!!!! Il y a de la demande et ça ne va pas aller en s'arrangeant je crois !!!!!!
« Une affluence exceptionnelle », assure la direction. En ce moment, on accueille 1 000 allocataires par jour à Pleyel et les portes ferment dès midi pour écouler l’après-midi le flux de personnes arrivées pendant la matinée. Pour atteindre le seuil de l’agence, il faut patienter près de trois heures. « Mais une fois à l’intérieur, on en a encore pour une heure », indique, résigné, un habitué.
En Seine-Saint-Denis, les accueils des CAF d’Aulnay-sous-Bois, Clichy-Montfermeil et Aubervilliers ont cessé provisoirement de recevoir le public fin janvier pour rattraper leur retard et les allocataires prennent d’assaut les agences de Saint-Denis, et Bobigny. La CAF, qui estime à 20 jours le retard accumulé dans le traitement des dossiers, espère pouvoir bientôt réduire ce délai à 12 jours. « C’est une période spéciale, celle du renouvellement des droits auquel viennent s’ajouter l’effet RSA (revenu de solidarité active) et la crise économique », justifie une représentante de la direction qui précise : « L’instruction des dossiers du RSA prend beaucoup plus de temps qu’à l’époque du RMI. Beaucoup de gens pensent qu’ils y ont droit alors que ce n’est pas le cas. Certains viennent pour comprendre. »
« Cette file d’attente, ça fait des mois que ça dure ! » assurent pourtant des allocataires dans la file d’attente. Comme Josyane et sa fille Angélique, venues de Villetaneuse et Pierrefitte, pour leur aide au logement. Il y a aussi Lacene, qui habite aux 4 000 à La Courneuve et qui tend à bout de bras sa fiche de salaire, de 147 € le mois dernier. « Avec deux enfants et un loyer de 437 €, je n’y arrive plus », confie-t-il. A l’intérieur de l’agence, seuls trois guichets sont ouverts au public. La direction de la CAF 93 vient de renforcer l’accueil téléphonique, constitué de trente personnes. Après plusieurs grèves du personnel ces dernières semaines, elle s’est aussi engagée à entamer « une vague de recrutement » et à faire traiter une partie des dossiers du département par des agents d’Ile-de-France.
Le Parisien
Pas de chômage aux alloc !!!!!!! Il y a de la demande et ça ne va pas aller en s'arrangeant je crois !!!!!!