Après les cabines fixes, les embarqués, puis ceux aux feux rouges et près des passages à niveau, voici qu’une nouvelle génération de radars s’apprête à pointer le bout de son nez sur les routes. Le gouvernement envisage en effet d’installer, en début d’année prochaine, des radars capables de contrôler la vitesse moyenne d’un véhicule entre deux points séparés de plusieurs kilomètres.
Répondant à une question écrite du député (UMP) du Val-d’Oise Georges Mothron, le ministère des Transports a confirmé l’ouverture d’un appel d’offres sur ce marché « au deuxième semestre 2010 ».
Un appareil testé sur l’A 10 en 2003
Appelé également radar tronçon et mis au point par le Centre d’études techniques de l’équipement (Cete) Méditerranée, ce type d’appareil est déjà utilisé au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie ou en Norvège. En France, un seul dispositif expérimental a été déployé en 2003 sur l’autoroute A 10, près d’Orléans. Plusieurs caméras installées en hauteur sur deux ponts distants de 12 km enregistrent les plaques d’immatriculation des véhicules, et l’heure exacte de leur passage. Un panneau lumineux, implanté quelques centaines de mètres plus loin, informe, sans les sanctionner, les conducteurs qui roulent au-dessus de la vitesse maximale autorisée.
« Ces radars sont un prolongement intéressant du contrôle automatisé actuel, estime Vincent Julé-Parade, vice-président de l’association Victimes et citoyens. S’ils sont effectivement mis en place, ils permettront de ne pas limiter le contrôle des vitesses sur des points uniques, comme le font les radars aujourd’hui avec de moins en moins d’efficacité, puisque les automobilistes freinent à leur approche, pour accélérer ensuite. La bonne mesure, efficace et rapide, serait plutôt de supprimer, dès maintenant, les panneaux qui préviennent de la présence des cabines radars. »
Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics envisagent de contrôler les vitesses moyennes des automobilistes. En décembre 2002, le comité interministériel de sécurité routière annonçait la mise en place, « à l’horizon 2005 », d’un contrôle de vitesse se basant sur les heures d’entrée et de sortie inscrites sur les tickets de péage d’autoroute. La mesure, lourde à mettre en place puisqu’elle implique le vote d’une loi pour créer une infraction de dépassement de vitesse moyenne ou encore une homologation dans les règles des appareils délivrant les tickets, a rapidement été abandonnée.
Le Parisien .
Répondant à une question écrite du député (UMP) du Val-d’Oise Georges Mothron, le ministère des Transports a confirmé l’ouverture d’un appel d’offres sur ce marché « au deuxième semestre 2010 ».
Un appareil testé sur l’A 10 en 2003
Appelé également radar tronçon et mis au point par le Centre d’études techniques de l’équipement (Cete) Méditerranée, ce type d’appareil est déjà utilisé au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie ou en Norvège. En France, un seul dispositif expérimental a été déployé en 2003 sur l’autoroute A 10, près d’Orléans. Plusieurs caméras installées en hauteur sur deux ponts distants de 12 km enregistrent les plaques d’immatriculation des véhicules, et l’heure exacte de leur passage. Un panneau lumineux, implanté quelques centaines de mètres plus loin, informe, sans les sanctionner, les conducteurs qui roulent au-dessus de la vitesse maximale autorisée.
« Ces radars sont un prolongement intéressant du contrôle automatisé actuel, estime Vincent Julé-Parade, vice-président de l’association Victimes et citoyens. S’ils sont effectivement mis en place, ils permettront de ne pas limiter le contrôle des vitesses sur des points uniques, comme le font les radars aujourd’hui avec de moins en moins d’efficacité, puisque les automobilistes freinent à leur approche, pour accélérer ensuite. La bonne mesure, efficace et rapide, serait plutôt de supprimer, dès maintenant, les panneaux qui préviennent de la présence des cabines radars. »
Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics envisagent de contrôler les vitesses moyennes des automobilistes. En décembre 2002, le comité interministériel de sécurité routière annonçait la mise en place, « à l’horizon 2005 », d’un contrôle de vitesse se basant sur les heures d’entrée et de sortie inscrites sur les tickets de péage d’autoroute. La mesure, lourde à mettre en place puisqu’elle implique le vote d’une loi pour créer une infraction de dépassement de vitesse moyenne ou encore une homologation dans les règles des appareils délivrant les tickets, a rapidement été abandonnée.
Le Parisien .