par NIKOL Mar 19 Jan 2010 - 14:00Et si la diététique devenait la nouvelle marotte des entreprises ? Sur le modèle anglo-saxon, les grands groupes français sont de plus en plus nombreux à se préoccuper de la forme, mais aussi des formes de leurs salariés. Peugeot, en 2002, avait ouvert le bal en proposant aux ouvriers de Rennes (lire ci-contre) une cure d’amaigrissement avec le diététicien maison.
Depuis, d’autres ont suivi, convaincus que le travail, c’est aussi la santé ! Chez Axa, c’est un diététicien qui se déplace depuis dix-huit mois sur les six sites franciliens de la compagnie d’assurances. « Près de 300 collaborateurs ont souhaité être suivis. On leur propose six consultations gratuites et anonymes », explique Antoinette Prost, directrice du développement durable d’Axa France.
«C’est un vrai sujet de société, notre démarche est désintéressée »
Danone aussi s’est lancé dans un programme ambitieux, notamment dans son centre de recherche de Palaiseau (Essonne), qui abrite 600 personnes. Parmi elles, 150 ont investi la nouvelle salle de sport après avoir bénéficié d’un check-up médical complet. En parallèle, le groupe a ouvert (y compris pour la famille de l’employé) un programme de coaching nutritionnel en ligne, qui a déjà séduit plus de 100 salariés. « Ils peuvent aussi prendre rendez-vous chez la diététicienne que nous avons embauchée il y a six mois », précise-t-on chez Danone.
Qu’est-ce qui peut bien pousser les entreprises à une telle sollicitude ? La « responsabilité sociale », clament-elles, invoquant le bien-être de leurs salariés. « Une mauvaise alimentation peut être source d’obésité, mais aussi favoriser cancers et maladies cardiovasculaires. C’est un vrai sujet de société, notre démarche est désintéressée, assure Antoinette Prost, d’Axa. Mais si elle suscite l’adhésion de nos collaborateurs, ils seront plus satisfaits. » Et sans doute plus motivés, même si les firmes restent pudiques sur le sujet.
«Le lien entre l’obésité et l’absentéisme n’a jamais été démontré, mais il n’est pas interdit de penser que des travailleurs épanouis se montrent plus investis », estime le diététicien Nicolas Rouig, qui vient de créer une société de prestations de services (suivi nutritionnel, sport au travail…) destinées aux entreprises. « Le drame des suicides chez Renault ou France Télécom est révélateur d’une nouvelle demande sociale. Aujourd’hui, le niveau d’actions sociales des sociétés est regardé de près par les salariés. Le bien-être au travail, ça leur parle. Et les entreprises ont bien compris leur intérêt : fédérer leurs collaborateurs et se donner une bonne image », analyse le nutritionniste Jean-Michel Cohen.
En viendra-t-on un jour à des programmes plus directifs ? Aux Etats-Unis, des groupes ne reculent devant rien pour faire la traque aux kilos. Comme cette entreprise californienne qui a installé son parking loin des bureaux pour que ses salariés marchent... avant de pointer.
Le Parisien
Depuis, d’autres ont suivi, convaincus que le travail, c’est aussi la santé ! Chez Axa, c’est un diététicien qui se déplace depuis dix-huit mois sur les six sites franciliens de la compagnie d’assurances. « Près de 300 collaborateurs ont souhaité être suivis. On leur propose six consultations gratuites et anonymes », explique Antoinette Prost, directrice du développement durable d’Axa France.
«C’est un vrai sujet de société, notre démarche est désintéressée »
Danone aussi s’est lancé dans un programme ambitieux, notamment dans son centre de recherche de Palaiseau (Essonne), qui abrite 600 personnes. Parmi elles, 150 ont investi la nouvelle salle de sport après avoir bénéficié d’un check-up médical complet. En parallèle, le groupe a ouvert (y compris pour la famille de l’employé) un programme de coaching nutritionnel en ligne, qui a déjà séduit plus de 100 salariés. « Ils peuvent aussi prendre rendez-vous chez la diététicienne que nous avons embauchée il y a six mois », précise-t-on chez Danone.
Qu’est-ce qui peut bien pousser les entreprises à une telle sollicitude ? La « responsabilité sociale », clament-elles, invoquant le bien-être de leurs salariés. « Une mauvaise alimentation peut être source d’obésité, mais aussi favoriser cancers et maladies cardiovasculaires. C’est un vrai sujet de société, notre démarche est désintéressée, assure Antoinette Prost, d’Axa. Mais si elle suscite l’adhésion de nos collaborateurs, ils seront plus satisfaits. » Et sans doute plus motivés, même si les firmes restent pudiques sur le sujet.
«Le lien entre l’obésité et l’absentéisme n’a jamais été démontré, mais il n’est pas interdit de penser que des travailleurs épanouis se montrent plus investis », estime le diététicien Nicolas Rouig, qui vient de créer une société de prestations de services (suivi nutritionnel, sport au travail…) destinées aux entreprises. « Le drame des suicides chez Renault ou France Télécom est révélateur d’une nouvelle demande sociale. Aujourd’hui, le niveau d’actions sociales des sociétés est regardé de près par les salariés. Le bien-être au travail, ça leur parle. Et les entreprises ont bien compris leur intérêt : fédérer leurs collaborateurs et se donner une bonne image », analyse le nutritionniste Jean-Michel Cohen.
En viendra-t-on un jour à des programmes plus directifs ? Aux Etats-Unis, des groupes ne reculent devant rien pour faire la traque aux kilos. Comme cette entreprise californienne qui a installé son parking loin des bureaux pour que ses salariés marchent... avant de pointer.
Le Parisien
Bonne initiative ma foi et pas que pour la perte de poids ! Il y a aussi des diabétiques , des allergiques , des opérés de l'estomac qui peuvent avoir besoin de dieteticiens !!
