Les scanners corporels arrivent dans les aéroports

Après la tentative d'attentat contre un vol Amsterdam-Detroit, perpétrée le jour de Noël par le jeune Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, les aréoports des pays concernés ou ciblés, inquiets des défaillances constatées, ont entrepris de renforcer leurs dispositifs de sécurité.


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Ceux-ci vont désormais se doter de scanners corporels complets permettant de contrôler les passagers sans avoir nécessairement à les fouiller, et notamment de détecter des objets non métalliques.

Amsterdam : trois semaines pour s'équiper

Les Pays-Bas ont été les premiers à réagir. En milieu de semaine, la ministre néerlandaise de l'Intérieur, Guusje ter Horst, avait annoncé que des appareils de ce type seraient mis en place «d'ici à trois semaines» à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol pour certains vols en partance vers les Etats-Unis. La quinzaine de scanners disponibles doit être équipée d'un nouveau logiciel.
Ce programme informatique permet de procéder aux contrôles sans intervention humaine, représente le corps humain sous la forme d'une poupée afin de ne pas donner lieu à des présomptions de voyeurisme, principale critique contre les scanners qui déshabillent virtuellement sur l'écran les personnes contrôlées. Un contrôleur n'interviendra que si une anomalie est détectée.
Ces appareils étant très coûteux (150.000 euros pièce), ils ne pourront pas contrôler tous les vols vers l'Amérique. La fouille corporelle restera donc en vigueur.
Au Nigéria, 30 scanners de dernière génération
Le Nigéria n'a pas tardé à suivre l'initiative néerlandaise. L'Autorité de l'aviation civile nigériane (NCAA) va, dans un premier temps, équiper de scanners corporels ses quatre aéroports internationaux : Lagos (sud, capitale économique), Abuja (centre, capitale fédérale), Kano (nord) et Port-Harcourt (sud). D'autres aéroports seront équipés dans un deuxième temps. En tout, le Nigéria prévoit l'achat de 30 scanners de dernière génération.

Le 25 décembre, Umar Farouk Abdulmutallab était en effet arrivé à Amsterdam en provenance de Lagos, qu'il avait quittée le 24 décembre. La poudre explosive était cachée le long de sa cuisse, ce qui lui aurait permis de passer les contrôles sans être inquiété. Le jeune Nigerian a passé moins de 30 minutes à l'aéroport de Lagos avant d'embarquer pour Amsterdam, a indiqué jeudi la ministre de l'Information Dora Akunyili.
Le directeur général de la NCAA, Harold Demuren, avait indiqué mercredi que les contrôles de sécurité effectués sur le suspect à Lagos n'avaient pas révélé la présence d'explosif. «Personne ne se servira du Nigeria comme d'un lieu de transit pour le terrorisme ou la drogue. Nous allons mettre un terme à cela et sommes très sérieux», a-t-il assuré.
Selon la ministre de l'Information nigériane, Dora Akunyili, «Abdulmutallab a passé moins de trente minutes à l'aéroport de Lagos avant d'embarquer pour Amsterdam». «Il est arrivé le 24 décembre en provenance du Ghana par Virgin Nigeria. Son passeport a été scanné à son entrée au Nigeria à 20H08 (19H08 GMT) et a été scanné à son départ pour Amsterdam à 20H35», a-t-elle précisé.

A Londres, Gordon Brown donne son feu vert
Dimanche, le premier ministre britannique, Gordon Brown, a donné son feu vert pour que les aéroports britanniques intégrent progressivement des scanners corporels complets. «Nous savons qu'Al-Qaïda utilise de nouvelles formes d'armes et nous devons y répondre de façon adéquate», a expliqué le Premier ministre dans une interview sur la chaîne BBC1.
«Il y a une nouvelle forme d'explosifs qui n'est pas identifiée par les machines ordinaires. Nous devons aller plus loin (...), des scanners ont déjà été commandés par BAA (NDLR. opérateur d'une majorité des aéroports britanniques)», a poursuivi le chef de gouvernement. «Il y aura des vérifications pour (détecter) d'éventuelles traces d'explosifs sur les bagages à main» et les passagers en transit subiront aussi des contrôles, a expliqué Gordon Brown.
Une porte-parole de l'opérateur des aéroports BAA a réagi à cette annonce en précisant que la mise en place se ferait
«aussi vite que possible». «Nous considérons qu'en combinant la technologie, le travail des renseignements, et l'analyse du comportement des passagers, nous pouvons contribuer à une meilleure prévention contre la menace terroriste visant le secteur aérien, qui est imprévisible et en évolution», a-t-elle ajouté.




Leparisien.fr

Le problème c'est qu'un jour il finiront pas trouver la parade à ses scanners et qu'il faudra encore trouver autre chose.

on peut prendre l'avion avec sa carte vitale ?

Il faut surtout s'assurer que les pilotes aient les bonne cartes pour ne pas atterrir ailleurs qu'à l'endroit prévu.

J'ai vu sur TF1 les scanners, on voit tout, mais tout. C'est fou. Et dire qu'on devrait aller aux usa en septembre prochain. Pfff. Fouille complète ???

Tout vraiment, j'espère qu'il ne seront pas trop choquer lorsque je vais passer.

Nikol devrait rempiler sur les scanners pour améliorer sa pension LOL. Elle ne risque pas de s'ennuyer.