La journée sera longue pour les employés de l’hypermarché Auchan de Buchelay, près de Mantes-la-Jolie. Pour la troisième année d’affilée ce magasin ouvre ses portes ce soir jusqu’à minuit, au lieu de 22 heures habituellement, à l’occasion des fêtes de Noël. C’est l’une des rares grandes surfaces en France à accueillir le public aussi tard.
Les autres hypers du département, comme Auchan-Vélizy ou Carrefour Chambourcy, n’ont pas encore cédé à ce type d’opération, pourtant rentable et autorisée par la préfecture.
Ce soir, les promotions promettent d’être intéressantes : - 50 % sur les jouets, les vins, le champagne, - 20 % sur les DVD… Le carburant sera vendu à prix coûtant. « L’an dernier, c’était de la folie. Les acheteurs sont venus nombreux », reconnaît un employé du magasin qui cite un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros pour le seul 23 décembre 2008. « Ce sont des opérations qui ont donné des résultats satisfaisants par le passé, confirme le service communication de la chaîne. Chaque magasin mène sa politique commerciale librement. A Buchelay, les responsables ont pensé aux clients, et ils sont nombreux, qui habitent loin du magasin. Pouvoir faire ses courses de Noël en soirée représente, pour eux, un vrai confort. »
Mais les représentants du personnel observent d’un oeil morne ces soirées. Officiellement, les salariés viennent travailler sur la base du volontariat. « Mais dans les faits, les responsables savent convaincre les plus réticents, note Luigi Capuano, délégué CFTC. Notre syndicat a toujours été contre, au nom de la protection de la vie familiale. Les employés n’y gagnent pas grand-chose : la majoration appliquée ce soir leur permet de gagner 5,60 € supplémentaires ! »
Et les salariés ne sont pas enthousiastes. « Pour moi, c’est non. Je refuse de travailler aussi tard », assure Marie*, une employée qui reconnaît cependant qu’aucun de ses supérieurs n’a insisté pour qu’elle travaille ce soir. « Moi, je suis contre, mais je n’ai pas le choix. Je m’occupe du ménage et nous devons être présents, enchaîne Arthur. Je préférerais passer la soirée en famille avec les enfants. »
Du côté des clients, ceux qui n’ont pas encore tenté l’expérience des courses de Noël hésitent à venir ce soir. Ceux qui l’ont déjà vécue s’en souviennent encore : « Nous sommes venues il y a deux ans, c’était de la folie pure », sourient Agnès et Frédérique. « A chaque vente flash, il y avait un attroupement énorme. Certains clients s’écharpaient pour une boîte de chocolat. Et quand l’alcool a été bradé, c’était l’émeute, de vrais sauvages », enchaîne Frédérique. « Je ne reviendrai plus. Je n’ai pas envie de me faire arracher un bras pour une réduction de 2 € », abonde Agnès.
Le Parisien
Les autres hypers du département, comme Auchan-Vélizy ou Carrefour Chambourcy, n’ont pas encore cédé à ce type d’opération, pourtant rentable et autorisée par la préfecture.
Ce soir, les promotions promettent d’être intéressantes : - 50 % sur les jouets, les vins, le champagne, - 20 % sur les DVD… Le carburant sera vendu à prix coûtant. « L’an dernier, c’était de la folie. Les acheteurs sont venus nombreux », reconnaît un employé du magasin qui cite un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros pour le seul 23 décembre 2008. « Ce sont des opérations qui ont donné des résultats satisfaisants par le passé, confirme le service communication de la chaîne. Chaque magasin mène sa politique commerciale librement. A Buchelay, les responsables ont pensé aux clients, et ils sont nombreux, qui habitent loin du magasin. Pouvoir faire ses courses de Noël en soirée représente, pour eux, un vrai confort. »
Mais les représentants du personnel observent d’un oeil morne ces soirées. Officiellement, les salariés viennent travailler sur la base du volontariat. « Mais dans les faits, les responsables savent convaincre les plus réticents, note Luigi Capuano, délégué CFTC. Notre syndicat a toujours été contre, au nom de la protection de la vie familiale. Les employés n’y gagnent pas grand-chose : la majoration appliquée ce soir leur permet de gagner 5,60 € supplémentaires ! »
Et les salariés ne sont pas enthousiastes. « Pour moi, c’est non. Je refuse de travailler aussi tard », assure Marie*, une employée qui reconnaît cependant qu’aucun de ses supérieurs n’a insisté pour qu’elle travaille ce soir. « Moi, je suis contre, mais je n’ai pas le choix. Je m’occupe du ménage et nous devons être présents, enchaîne Arthur. Je préférerais passer la soirée en famille avec les enfants. »
Du côté des clients, ceux qui n’ont pas encore tenté l’expérience des courses de Noël hésitent à venir ce soir. Ceux qui l’ont déjà vécue s’en souviennent encore : « Nous sommes venues il y a deux ans, c’était de la folie pure », sourient Agnès et Frédérique. « A chaque vente flash, il y avait un attroupement énorme. Certains clients s’écharpaient pour une boîte de chocolat. Et quand l’alcool a été bradé, c’était l’émeute, de vrais sauvages », enchaîne Frédérique. « Je ne reviendrai plus. Je n’ai pas envie de me faire arracher un bras pour une réduction de 2 € », abonde Agnès.
Le Parisien
Je verrais bien ... JP la au milieu moi !!!! Jam m'a fait comprendre qu'il ADORAIT faire les magasins !!!