C'est une Rachida Dati agacée mais aussi amère qui contre-attaque ce mardi après la nouvelle polémique sur son implication au Parlement européen. «On ne me pardonnera rien, on ne m’a jamais rien pardonné, ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer», lance la députée européenne au micros d'Europe 1.
A l'origine de la controverse : un reportage diffusé dimanche soir sur M6 et remontant à septembre. Oubliant les micros, Rachida Dati confie sa lassitude à une amie. «Je suis dans l'hémicycle du parlement de Strasbourg. Je n'en peux plus, je n'en peux plus ! Je pense qu'il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat», explique-t-elle au téléphone. Des propos qui ont fait, depuis trois jours, le tour du Net, provoquant l'embarras de l'UMP et des sarcasmes dans l'opposition. «Je vous avais dit qu'elle ne supporterait pas, qu'elle rentrerait. Je vous avais dit que j'offrirai une bouteille de champagne si elle est là dans un an», a triomphé le leader d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, saluant la «grandeur» de Rama Yade, qui avait, elle, refusé de se présenter en juin.
«On n’aurait pas fait ça à un homme»
Une controverse jugée «lamentable» par l'ancienne garde des Sceaux. Sur Europe 1, elle rétorque qu'il s'agissait d'une «conversation privée avec une amie (...) en fin de journée, après une session». «A aucun moment je n’émets une réticence, ou un rejet du parlement européen», insiste Rachida Dati, pour qui les journalistes l'ont «suivie» à son arrivée au Parlement européen. Un intérêt en partie lié au fait l'ancienne protégée de Nicolas Sarkozy, décrite plus comme une femme pressée aux ambitions dévorantes qu'un bourreau de travail, avait quitté le gouvernement contrainte et forcée pour défendre les couleurs de la majorité à Strasbourg.
Dénonçant une retranscription de ses propos «déconnectée des réponses de mon amie sur le sujet», la maire du VIIe arrondissement de Paris y voit également un traitement médiatique mysogine : «On n’aurait pas fait ça à un homme (...) C’est aussi une organisation pour une femme d’avoir son activité familiale et son activité professionnelle. Vous savez, j’arrivais, donc il est normal de prendre ses marques».
Recadrée par le patron des conservateurs au Parlement
Sa «conversation privée» n'a pas été prisée par le chef de file des conservateurs au Parlement européen, le Français Joseph Daul, également membre de l'UMP. Il a suggéré à Rachida Dati de faire preuve d'«humilité». «Je trouve que c'est une très bonne chose que de temps en temps, surtout à son âge, on redevienne député et on réapprenne l'humilité et le travail de terrain», a-t-il déclaré, cinglant.
A droite, on fait néanmoins plutôt profil bas. Interrogé sur le buzz en patron, le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, préfère évoquer son implication dans le parti présidentiel ou dans le combat des régionales de mars. «J'ai très envie qu'elle puisse s'impliquer davantage encore à nos côtés», assure le patron de l'UMP, qui doit la «rencontrer très prochainement» en tant que conseillère politique du parti.
«Rachida, elle est comme ça. Elle pense fondamentalement ce qu'elle a dit. Ce n'est pas un secret qu'elle n'est pas faite pour le job» de député européen, a indiqué à l'AFP un haut responsable de la majorité, sous couvert d'anonymat,. «Si le buzz ne prend pas trop d'importance, cela ne devrait pas trop nuire à son avenir ou à ses relations avec le président», ajoute-t-il à l'adresse de celle qui, maire du VIIème arrondissement, ne fait pas mystère de son intention de briguer l'Hôtel de Ville de la capitale.
Volonté de discrétion ? Son absence était en tout cas remarquée mardi matin au conseil de Paris, où l'opposition de droite ferraille depuis deux jours contre l'adoption du budget du maire socialiste Bertrand Delanoë.
ne controverse jugée «lamentable» par l'ancienne garde des Sceaux. Sur Europe 1, elle rétorque qu'il s'agissait d'une «conversation privée avec une amie (...) en fin de journée, après une session». «A aucun moment je n’émets une réticence, ou un rejet du parlement européen», insiste Rachida Dati, pour qui les journalistes l'ont «suivie» à son arrivée au Parlement européen. Un intérêt en partie lié au fait l'ancienne protégée de Nicolas Sarkozy, décrite plus comme une femme pressée aux ambitions dévorantes qu'un bourreau de travail, avait quitté le gouvernement contrainte et forcée pour défendre les couleurs de la majorité à Strasbourg.
Dénonçant une retranscription de ses propos «déconnectée des réponses de mon amie sur le sujet», la maire du VIIe arrondissement de Paris y voit également un traitement médiatique mysogine : «On n’aurait pas fait ça à un homme (...) C’est aussi une organisation pour une femme d’avoir son activité familiale et son activité professionnelle. Vous savez, j’arrivais, donc il est normal de prendre ses marques».
Recadrée par le patron des conservateurs au Parlement
Sa «conversation privée» n'a pas été prisée par le chef de file des conservateurs au Parlement européen, le Français Joseph Daul, également membre de l'UMP. Il a suggéré à Rachida Dati de faire preuve d'«humilité». «Je trouve que c'est une très bonne chose que de temps en temps, surtout à son âge, on redevienne député et on réapprenne l'humilité et le travail de terrain», a-t-il déclaré, cinglant.
A droite, on fait néanmoins plutôt profil bas. Interrogé sur le buzz en patron, le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, préfère évoquer son implication dans le parti présidentiel ou dans le combat des régionales de mars. «J'ai très envie qu'elle puisse s'impliquer davantage encore à nos côtés», assure le patron de l'UMP, qui doit la «rencontrer très prochainement» en tant que conseillère politique du parti.
«Rachida, elle est comme ça. Elle pense fondamentalement ce qu'elle a dit. Ce n'est pas un secret qu'elle n'est pas faite pour le job» de député européen, a indiqué à l'AFP un haut responsable de la majorité, sous couvert d'anonymat,. «Si le buzz ne prend pas trop d'importance, cela ne devrait pas trop nuire à son avenir ou à ses relations avec le président», ajoute-t-il à l'adresse de celle qui, maire du VIIème arrondissement, ne fait pas mystère de son intention de briguer l'Hôtel de Ville de la capitale.
Volonté de discrétion ? Son absence était en tout cas remarquée mardi matin au conseil de Paris, où l'opposition de droite ferraille depuis deux jours contre l'adoption du budget du maire socialiste Bertrand Delanoë.
leparisien.fr
Decidemment c'est une habituée elle !!!!! A chaque fois elle se fait pieger ...pire qu'une blonde !!!!Moi me suis bien plu a Stasbourg