La revalorisation du Smic au 1er juillet 2009 a concerné environ un salarié sur dix (10,6%), contre 13,9% en 2008, ce qui représente "une forte diminution de la proportion de salariés concernés en un an", selon une étude publiée lundi par le ministère du Travail.
Dans ces entreprises, environ 1,6 million de salariés (hors apprentis), dont 640.000 à temps partiel, ont bénéficié de la revalorisation du Smic horaire brut -porté de 8,71 à 8,82 euros sans coup de pouce gouvernemental- contre 2,2 millions un an auparavant, a précisé la direction des études (Dares).
Pour un salarié, le fait d'être concerné par la revalorisation du Smic n'implique pas forcément qu'il était rémunéré exactement au Smic avant la revalorisation, ni qu'il a bénéficié d'une hausse de sa rémunération horaire de même ampleur que l'augmentation applicable au 1er juillet (+1,3%).
Après la hausse de 2008, le "recul particulièrement marqué" de la part de salariés concernés par la revalorisation du Smic "tient aux fortes fluctuations récentes de l?inflation qui se sont répercutées rapidement dans l?évolution du Smic et à la vigueur de la négociation salariale de branche", selon l'étude.
Ainsi, parmi les 150 principales branches professionnelles, environ quatre sur dix ont négocié entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009 des accords salariaux fixant une rémunération horaire minimale de branche supérieure ou égale au Smic horaire à venir début juillet 2009.
En 2009, la plus forte proportion de salariés concernés par la revalorisation du Smic se trouve dans l'hôtellerie-restauration-tourisme (38% pour l'ensemble des salariés de ces branches et 57% pour les temps partiel) mais aussi dans l'habillement-textile (27%) et l'agroalimentaire (19%).
Viennent ensuite les salariés du commerce et des services, devant l'industrie, les transports, l'information et la communication, la finance ou l'assurance.
Près de trois fois plus de salariés travaillant à temps partiel (23%) que de salariés à temps complet (8%) ont été concernés par la revalorisation du Smic au 1er juillet 2009.
Mais le recul du nombre de salariés ayant bénéficié de la revalorisation du Smic a été plus marqué sur un an chez les personnes à temps partiel (-31%) qu'à temps complet (-23%).
"Ceci peut s'expliquer par la proportion importante de salariés à temps partiel dans les branches professionnelles où le nombre de salariés concernés par la hausse du Smic a fortement chuté entre 2008 et 2009, notamment dans les entreprises de propreté ou la restauration rapide", juge l'auteur de l'étude.
Dans les très petites entreprises, plus présentes dans le commerce et les services et comptant plus d'employés et d'ouvriers, plus d'un quart des salariés (26,5%) ont bénéficié de la revalorisation du Smic, contre 6,7% dans celles de plus de 10 salariés et 3,9% dans celles de 500 salariés ou plus.
Dans ces entreprises, environ 1,6 million de salariés (hors apprentis), dont 640.000 à temps partiel, ont bénéficié de la revalorisation du Smic horaire brut -porté de 8,71 à 8,82 euros sans coup de pouce gouvernemental- contre 2,2 millions un an auparavant, a précisé la direction des études (Dares).
Pour un salarié, le fait d'être concerné par la revalorisation du Smic n'implique pas forcément qu'il était rémunéré exactement au Smic avant la revalorisation, ni qu'il a bénéficié d'une hausse de sa rémunération horaire de même ampleur que l'augmentation applicable au 1er juillet (+1,3%).
Après la hausse de 2008, le "recul particulièrement marqué" de la part de salariés concernés par la revalorisation du Smic "tient aux fortes fluctuations récentes de l?inflation qui se sont répercutées rapidement dans l?évolution du Smic et à la vigueur de la négociation salariale de branche", selon l'étude.
Ainsi, parmi les 150 principales branches professionnelles, environ quatre sur dix ont négocié entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2009 des accords salariaux fixant une rémunération horaire minimale de branche supérieure ou égale au Smic horaire à venir début juillet 2009.
En 2009, la plus forte proportion de salariés concernés par la revalorisation du Smic se trouve dans l'hôtellerie-restauration-tourisme (38% pour l'ensemble des salariés de ces branches et 57% pour les temps partiel) mais aussi dans l'habillement-textile (27%) et l'agroalimentaire (19%).
Viennent ensuite les salariés du commerce et des services, devant l'industrie, les transports, l'information et la communication, la finance ou l'assurance.
Près de trois fois plus de salariés travaillant à temps partiel (23%) que de salariés à temps complet (8%) ont été concernés par la revalorisation du Smic au 1er juillet 2009.
Mais le recul du nombre de salariés ayant bénéficié de la revalorisation du Smic a été plus marqué sur un an chez les personnes à temps partiel (-31%) qu'à temps complet (-23%).
"Ceci peut s'expliquer par la proportion importante de salariés à temps partiel dans les branches professionnelles où le nombre de salariés concernés par la hausse du Smic a fortement chuté entre 2008 et 2009, notamment dans les entreprises de propreté ou la restauration rapide", juge l'auteur de l'étude.
Dans les très petites entreprises, plus présentes dans le commerce et les services et comptant plus d'employés et d'ouvriers, plus d'un quart des salariés (26,5%) ont bénéficié de la revalorisation du Smic, contre 6,7% dans celles de plus de 10 salariés et 3,9% dans celles de 500 salariés ou plus.