Ce n'était pas un dialogue ni un débat. Mais bien un sermon. Lundi matin, l'inspecteur chargé du deuxième degré à l'Académie de Paris Philippe Fatras s'est rendu dans la classe de terminale STG 2 du lycée Jean Lurçat, établissement de plus d'un millier d'élèves situé dans le XIIIe arrondissement.
Cette classe d'une trentaine d'élèves est accusée d'avoir envoyé une lettre d'insultes et de menaces à leur professeur d'anglais, à qui ils reprochent notamment de leur interdire les téléphones portables et les SMS pendant les cours.
« Je leur ai fait part de tout le mal que le rectorat pensait de cette lettre injurieuse, raconte Philippe Fratras. Cette attitude puérile n'est pas digne de jeunes adultes. Je leur ait dit également qu'ils étaient lâches ne pas avoir signé nommément cette lettre en se contentant d'écrire « la terminale STG 2 ».
Les profs, solidaires, ont cessé les cours vendredi
« Alors qu'ils avaient cessé de faire cours depuis vendredi matin pour dénoncer le manque de soutien du rectorat, les professeurs de Jean Lurçat ont repris le chemin des salles de classe cet après-midi. «Mais ils ne donneront pas les cours habituels à cette classe de terminale, précise Philippe Fatras. Ils imagineront des cours adaptés pour leur faire prendre conscience de leur attitude totalement déplacées.
Les élèves se défendent et veulent un face à face avec la prof
L'enseignante d'anglais, elle, ne sait pas encore si elle continuera avec cette classe. » Mais la classe de terminale STG veut elle aussi avoir son mot à dire...
« Nous n'avons jamais envoyé cette lettre, se défend l'un des élèves,Vincent, 18 ans. C'est vrai que nous avons eu des problèmes avec cette enseignante. Mais nous avions déjà écrit une lettre au proviseur en octobre, signée de tous nos noms, pour lui dire que ses méthodes ne nous convenaient pas. Jamais nous ne l'aurions insulté. » Vincent - et sa classe - demandent donc maintenant une explication en face à face avec l'enseignante.
Des extraits de la lettre
Voici des extraits de la lettre reçue par l'enseignante. La missive tapée à l'ordinateur et postée par courrier demande à l'enseignante de presque 60 ans de « changer ses méthodes », « de cesser de faire des remarques à chaque fois que l'on a un téléphone entre les mains, car cela est une perte de temps. » Et conclut : « S'il n'y a aucun effort de changement de votre part, nous n'avons plus que quelques mots à vous dire : allez vous faire...»
Cette classe d'une trentaine d'élèves est accusée d'avoir envoyé une lettre d'insultes et de menaces à leur professeur d'anglais, à qui ils reprochent notamment de leur interdire les téléphones portables et les SMS pendant les cours.
« Je leur ai fait part de tout le mal que le rectorat pensait de cette lettre injurieuse, raconte Philippe Fratras. Cette attitude puérile n'est pas digne de jeunes adultes. Je leur ait dit également qu'ils étaient lâches ne pas avoir signé nommément cette lettre en se contentant d'écrire « la terminale STG 2 ».
Les profs, solidaires, ont cessé les cours vendredi
« Alors qu'ils avaient cessé de faire cours depuis vendredi matin pour dénoncer le manque de soutien du rectorat, les professeurs de Jean Lurçat ont repris le chemin des salles de classe cet après-midi. «Mais ils ne donneront pas les cours habituels à cette classe de terminale, précise Philippe Fatras. Ils imagineront des cours adaptés pour leur faire prendre conscience de leur attitude totalement déplacées.
Les élèves se défendent et veulent un face à face avec la prof
L'enseignante d'anglais, elle, ne sait pas encore si elle continuera avec cette classe. » Mais la classe de terminale STG veut elle aussi avoir son mot à dire...
« Nous n'avons jamais envoyé cette lettre, se défend l'un des élèves,Vincent, 18 ans. C'est vrai que nous avons eu des problèmes avec cette enseignante. Mais nous avions déjà écrit une lettre au proviseur en octobre, signée de tous nos noms, pour lui dire que ses méthodes ne nous convenaient pas. Jamais nous ne l'aurions insulté. » Vincent - et sa classe - demandent donc maintenant une explication en face à face avec l'enseignante.
Des extraits de la lettre
Voici des extraits de la lettre reçue par l'enseignante. La missive tapée à l'ordinateur et postée par courrier demande à l'enseignante de presque 60 ans de « changer ses méthodes », « de cesser de faire des remarques à chaque fois que l'on a un téléphone entre les mains, car cela est une perte de temps. » Et conclut : « S'il n'y a aucun effort de changement de votre part, nous n'avons plus que quelques mots à vous dire : allez vous faire...»
Ben voyons!!!! Encore un corbeau ???? Même en terminale il y a des...fesseés qui se perdent non ? Comment tolérer cela ???? Voila nos enfants rois !!! Beau résultat !! Et comme toujours l'union fait la force bien sûr !!!!