par NIKOL Ven 30 Oct - 15:55Duel de femmes à la tête de la SPA-Paris. L'ancienne présidente de la société protectrice des animaux, Caroline Lanty, a tenté de faire limoger la présidente depuis fin 2008, Virginie Pocq Saint-Jean.
Selon nos confrères de RTL, qui donnaient l'information ce vendredi matin, 13 administrateurs de l'association ont voté jeudi pour la destitution, et 8 contre.
Néanmoins, selon la SPA, le vote n'a pas été validé car la demande de destitution n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour du Conseil d'administration. «Mme Pocq Saint-Jean reste pour l'instant à son poste», a indiqué vendredi un représentant de la SPA, soulignant qu'elle devrait y rester jusqu'à la désignation d'un administrateur judiciaire provisoire, qui devrait intervenir le 12 novembre.
La SPA de Paris gère 58 refuges sur plus de 350 en France. Elle est indépendante de la Confédération nationale des SPA, qui rassemble 251 associations de protection des animaux dans 87 départements.
Epinglée dans un rapport de la Cour des comptes
La SPA se trouve une fois de plus dans la tourmente, après avoir été sévèrement épinglée par la Cour des comptes. Fin septembre, la haute autorité administrative publiait un rapport au vitriol sur les erreurs, voire les errements, de gestion de l'association. Au cours d'une conférence de presse, Philippe Séguin, Premier président de la Cour des comptes, avait notamment dénoncé l'explosion des frais de fonctionnement, atteignant 43 % des dons des adhérents et sympathisants. Et c'était la troisième fois en huit ans que la Cour des comptes émettait de vive critiques sur la gestion de la SPA.
Multiplication des dossiers douteux
Il y a quelques jours, ce sont des malversations qui ont été soulevées. RTL révélait alors que la brigade de répression de la délinquance enquêtait. L'association est suspectée d'avoir favorisé certains marchands de biens, leur cédant à très bas prix un grand nombre des biens immobiliers que des personnes âgées lèguent à la SPA.
En 2007, selon la Cour des comptes, ces maisons, appartements, locaux commerciaux, etc..., ont rapporté 19,06 millions d’euros à la société. Une somme qui aurait pu être bien supérieure si la SPA prenait le temps d'estimer ces biens et de les vendre au plus offrant dans le cadre d'une offre ouverte. Outre une superbe bâtisse dans le centre de Saint-Jean de Luz, soldée un million à un professionnel, revendue 2,7 millions deux ans plus tard, après quelques travaux, des maisons auraient été vendues en Ile-de-France pour moins de 100 000 euros. Un immeuble situé au centre de Toulon a été bradé 500 000 euros, selon Libération.
Face à la multiplication des dossiers douteux, Caroline Lanty, alors présidente, avait déposé en octobre 2008 une plainte contre X pour abus de confiance. Elle a dû quitter son poste un mois plus tard, le conseil d'administration lui reprochant, notamment dans une lettre ouverte, des décisions arbitraires et des investissements hasardeux. Et deux mois plus tard, le 19 janvier dernier, Virginie Pocq Saint-Jean a porté plainte contre X, sonnant la contre-attaque.
La SPA, connue de tous comme société protectrice des animaux, est-elle en train de devenir dans les esprits la «société profiteuse des animaux...», comme le craignait elle-même Virginie Pocq Saint-Jean.
Selon nos confrères de RTL, qui donnaient l'information ce vendredi matin, 13 administrateurs de l'association ont voté jeudi pour la destitution, et 8 contre.
Néanmoins, selon la SPA, le vote n'a pas été validé car la demande de destitution n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour du Conseil d'administration. «Mme Pocq Saint-Jean reste pour l'instant à son poste», a indiqué vendredi un représentant de la SPA, soulignant qu'elle devrait y rester jusqu'à la désignation d'un administrateur judiciaire provisoire, qui devrait intervenir le 12 novembre.
La SPA de Paris gère 58 refuges sur plus de 350 en France. Elle est indépendante de la Confédération nationale des SPA, qui rassemble 251 associations de protection des animaux dans 87 départements.
Epinglée dans un rapport de la Cour des comptes
La SPA se trouve une fois de plus dans la tourmente, après avoir été sévèrement épinglée par la Cour des comptes. Fin septembre, la haute autorité administrative publiait un rapport au vitriol sur les erreurs, voire les errements, de gestion de l'association. Au cours d'une conférence de presse, Philippe Séguin, Premier président de la Cour des comptes, avait notamment dénoncé l'explosion des frais de fonctionnement, atteignant 43 % des dons des adhérents et sympathisants. Et c'était la troisième fois en huit ans que la Cour des comptes émettait de vive critiques sur la gestion de la SPA.
Multiplication des dossiers douteux
Il y a quelques jours, ce sont des malversations qui ont été soulevées. RTL révélait alors que la brigade de répression de la délinquance enquêtait. L'association est suspectée d'avoir favorisé certains marchands de biens, leur cédant à très bas prix un grand nombre des biens immobiliers que des personnes âgées lèguent à la SPA.
En 2007, selon la Cour des comptes, ces maisons, appartements, locaux commerciaux, etc..., ont rapporté 19,06 millions d’euros à la société. Une somme qui aurait pu être bien supérieure si la SPA prenait le temps d'estimer ces biens et de les vendre au plus offrant dans le cadre d'une offre ouverte. Outre une superbe bâtisse dans le centre de Saint-Jean de Luz, soldée un million à un professionnel, revendue 2,7 millions deux ans plus tard, après quelques travaux, des maisons auraient été vendues en Ile-de-France pour moins de 100 000 euros. Un immeuble situé au centre de Toulon a été bradé 500 000 euros, selon Libération.
Face à la multiplication des dossiers douteux, Caroline Lanty, alors présidente, avait déposé en octobre 2008 une plainte contre X pour abus de confiance. Elle a dû quitter son poste un mois plus tard, le conseil d'administration lui reprochant, notamment dans une lettre ouverte, des décisions arbitraires et des investissements hasardeux. Et deux mois plus tard, le 19 janvier dernier, Virginie Pocq Saint-Jean a porté plainte contre X, sonnant la contre-attaque.
La SPA, connue de tous comme société protectrice des animaux, est-elle en train de devenir dans les esprits la «société profiteuse des animaux...», comme le craignait elle-même Virginie Pocq Saint-Jean.
