Autoroutes à 110 km/h : pas de généralisation prévue
Alors que les autoroutes lorraines sont limitées à 110 km/hà partir d'aujourd'hui, la généralisation d'une telle limitation n'est pas à l'ordre du jour pour le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Pour l'instant.
A partir d'aujourd'ui, les 180 km d'autoroutes non concédées de Lorraine sont limitées à 110 km/h. Objectif : sécurité et environnement. En Lorraine, où c'est une expérimentation qui est étendue, on a déjà constaté la baisse du nombre d'accidents.
Assistera-t-on à une généralisation à l'ensemble du réseau autoroutier français, ce que refusent d'emblée les associations d'automobilistes ?
Pour le secrétaire d'Etat aux Transports, «il n'y a pas besoin de règles nouvelles si on respecte bien les règles actuelles». Interrogé sur l'article du Parisien-Aujourd'hui en France laissant entendre cette généralisation, il a ajouté qu'il s'agissait «d'adaptations point par point par les préfets en fonction de la circulation dans les endroits du réseau». S'exprimant à l'issue d'une réunion avec les représentants des associations de sécurité routière, Dominique Bussereau a néanmoins prévenu : «Si on s'apercevait dans quelques années qu'on respectait mal les règles actuelles, on en créerait d'autres, mais pour l'instant l'objectif c'est (leur) respect strict».
Pour sa collègue Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, «ce n'est pas une mauvaise idée mais ce n'est pas la priorité. Ce qu'il faut c'est réduire globalement la vitesse», a-t-elle déclaré sur RMC. Selon elle, passer de 130 à 110 km/heure permet cependant de limiter les émissions de gaz à effet de serre [responsables du réchauffement. NDLR] de 6%.
Alors que les autoroutes lorraines sont limitées à 110 km/hà partir d'aujourd'hui, la généralisation d'une telle limitation n'est pas à l'ordre du jour pour le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Pour l'instant.
A partir d'aujourd'ui, les 180 km d'autoroutes non concédées de Lorraine sont limitées à 110 km/h. Objectif : sécurité et environnement. En Lorraine, où c'est une expérimentation qui est étendue, on a déjà constaté la baisse du nombre d'accidents.
Assistera-t-on à une généralisation à l'ensemble du réseau autoroutier français, ce que refusent d'emblée les associations d'automobilistes ?
Pour le secrétaire d'Etat aux Transports, «il n'y a pas besoin de règles nouvelles si on respecte bien les règles actuelles». Interrogé sur l'article du Parisien-Aujourd'hui en France laissant entendre cette généralisation, il a ajouté qu'il s'agissait «d'adaptations point par point par les préfets en fonction de la circulation dans les endroits du réseau». S'exprimant à l'issue d'une réunion avec les représentants des associations de sécurité routière, Dominique Bussereau a néanmoins prévenu : «Si on s'apercevait dans quelques années qu'on respectait mal les règles actuelles, on en créerait d'autres, mais pour l'instant l'objectif c'est (leur) respect strict».
Pour sa collègue Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, «ce n'est pas une mauvaise idée mais ce n'est pas la priorité. Ce qu'il faut c'est réduire globalement la vitesse», a-t-elle déclaré sur RMC. Selon elle, passer de 130 à 110 km/heure permet cependant de limiter les émissions de gaz à effet de serre [responsables du réchauffement. NDLR] de 6%.