C’est quoi l’ industrie pharmaceutique ?
Une industrie,ce n’est pas un organisme philanthropique ,et concernant l’industrie pharmaceutique,on peut même dire que c’est le contraire …
Les bénéfices sont de l’ordre de 15 à 20 % ,et il est clair qu’on discute sur des montagnes d’argent …
Avec de tels intérêts non seulement la firme se défend bec et ongle,mais l’industrie pharmaceutique également dès que sa part du fromage est tant soit peu menacée .
Plusieurs mécanismes :
Le scandale de la publication des études .
Dans la plupart des pays occidentaux, pour être admis à la vente,et plus encore au remboursement (quand il y en a …) ,les firmes pharmaceutiques doivent fournir des « résultats positifs » ….. et rien n’est précisé pour ce qui concerne les résultats « négatifs » ….
Des études sérieuses montrent qu’entre 5 et 45 % des études seulement sont publiées,et en général,seules 15 % des études sont publiées ,les études les plus favorables cela va de soi …
Le scandale du Vioxx .
Le Vioxx faisait partie d’une toute nouvelle famille de médicaments anti inflammatoires pour laquelle un marché phénoménal s’ouvrait : la famille prétendait avoir des effets anti inflammatoires sans avoir d’effets secondaires notables et en particulier gastriques .
Rien de tout cela n’était bien établis,mais la publicité était à la mesure des bénéfices attendus .
Après quelques mois,le médicament est retiré du marché après voir fait une épidémie de morts par infarctus …. Risque pourtant connu mais tu …
Quand à l’effet anti inflammatoire,il n’ jamais semblé bien miraculeux …
Le scandale des médicaments « retrouvés » .
Les médicaments « retrouvés » sont des médicaments mis sur le marché pour un effet déterminé et dont on découvre des années plus tard,voire des dizaines d’années plus tard un autre effet tout à fait différent et pour lequel le médicament n’a pas d’indication officielle .
Plusieurs scénarios peuvent avoir lieu ,mais il semblerait que dans un cas au moins,un médicament antiinflammatoire c’est découvert une action anticancéreuse que la firme c’est empressée de mettre sous cloche à fin de ne pas créer une concurrence très bon marché à ses produits anticancéreux vendus eux très cher …
Le scandale des freins aux génériques :
Plusieurs méthodes distinctes sont employées par les firmes pharmaceutique pour empêcher la sortie de « génériques »,ou même simplement de retarder leurs sortie de quelques mois ,les bénéfices étant énormes .
– Le dépôt de brevets multiples pour une même molécule : une étude européenne épingle le cas d’un médicament protégé par 1300 brevets !!!!
Le procédé consiste à susciter chez l’éventuel copieur la craindre de violer 1 des innombrables brevets
– Recours judiciaires abusifs : Entre 2000 et 2007, Bruxelles a relevé 700 cas de litiges sur les brevets entre les entreprises innovantes et les laboratoires génériques. Or lorsqu'une décision finale de justice a été rendue, les entreprises de génériques l'ont emporté dans la majorité des cas (62%).
– Versements d’argent (on parle ici de milliards de francs) : la firme titulaire offre de l’argent à la firme « générique pour qu’elle retarde ou même renonce à la fabrication de la copie .
Des accords se négocient aussi sur la publicité que pourront faire les firmes « génériques » …
– Pressions sur les autorités nationales pour retarder l'agrément d'un générique .
– Lancement d’une seconde génération du médicament avant la fin de la période de brevet,de telle façon que la copie apparaisse comme non seulement une copie,mais un second choix
Le scandale des tests en Afrique ; les « tests safaris » .
L’essentiel du coût d’un médicament réside dans l’obligation des tests humains .
Pour les médicaments « sérieux » (anticancéreux, anti sida, etc …) lorsque ces tests ont lieu en Europe,les tests on lieu : nouveau médicament versus précédent médicament (qui c’était montré le plus efficace sur le marché ) .
Lorsque ces tests ont lieu en Afrique,on est un peu moins regardant : les tests se font nouveaux médicaments versus placebo
Une industrie,ce n’est pas un organisme philanthropique ,et concernant l’industrie pharmaceutique,on peut même dire que c’est le contraire …
Les bénéfices sont de l’ordre de 15 à 20 % ,et il est clair qu’on discute sur des montagnes d’argent …
Avec de tels intérêts non seulement la firme se défend bec et ongle,mais l’industrie pharmaceutique également dès que sa part du fromage est tant soit peu menacée .
Plusieurs mécanismes :
Le scandale de la publication des études .
Dans la plupart des pays occidentaux, pour être admis à la vente,et plus encore au remboursement (quand il y en a …) ,les firmes pharmaceutiques doivent fournir des « résultats positifs » ….. et rien n’est précisé pour ce qui concerne les résultats « négatifs » ….
Des études sérieuses montrent qu’entre 5 et 45 % des études seulement sont publiées,et en général,seules 15 % des études sont publiées ,les études les plus favorables cela va de soi …
Le scandale du Vioxx .
Le Vioxx faisait partie d’une toute nouvelle famille de médicaments anti inflammatoires pour laquelle un marché phénoménal s’ouvrait : la famille prétendait avoir des effets anti inflammatoires sans avoir d’effets secondaires notables et en particulier gastriques .
Rien de tout cela n’était bien établis,mais la publicité était à la mesure des bénéfices attendus .
Après quelques mois,le médicament est retiré du marché après voir fait une épidémie de morts par infarctus …. Risque pourtant connu mais tu …
Quand à l’effet anti inflammatoire,il n’ jamais semblé bien miraculeux …
Le scandale des médicaments « retrouvés » .
Les médicaments « retrouvés » sont des médicaments mis sur le marché pour un effet déterminé et dont on découvre des années plus tard,voire des dizaines d’années plus tard un autre effet tout à fait différent et pour lequel le médicament n’a pas d’indication officielle .
Plusieurs scénarios peuvent avoir lieu ,mais il semblerait que dans un cas au moins,un médicament antiinflammatoire c’est découvert une action anticancéreuse que la firme c’est empressée de mettre sous cloche à fin de ne pas créer une concurrence très bon marché à ses produits anticancéreux vendus eux très cher …
Le scandale des freins aux génériques :
Plusieurs méthodes distinctes sont employées par les firmes pharmaceutique pour empêcher la sortie de « génériques »,ou même simplement de retarder leurs sortie de quelques mois ,les bénéfices étant énormes .
– Le dépôt de brevets multiples pour une même molécule : une étude européenne épingle le cas d’un médicament protégé par 1300 brevets !!!!
Le procédé consiste à susciter chez l’éventuel copieur la craindre de violer 1 des innombrables brevets
– Recours judiciaires abusifs : Entre 2000 et 2007, Bruxelles a relevé 700 cas de litiges sur les brevets entre les entreprises innovantes et les laboratoires génériques. Or lorsqu'une décision finale de justice a été rendue, les entreprises de génériques l'ont emporté dans la majorité des cas (62%).
– Versements d’argent (on parle ici de milliards de francs) : la firme titulaire offre de l’argent à la firme « générique pour qu’elle retarde ou même renonce à la fabrication de la copie .
Des accords se négocient aussi sur la publicité que pourront faire les firmes « génériques » …
– Pressions sur les autorités nationales pour retarder l'agrément d'un générique .
– Lancement d’une seconde génération du médicament avant la fin de la période de brevet,de telle façon que la copie apparaisse comme non seulement une copie,mais un second choix
Le scandale des tests en Afrique ; les « tests safaris » .
L’essentiel du coût d’un médicament réside dans l’obligation des tests humains .
Pour les médicaments « sérieux » (anticancéreux, anti sida, etc …) lorsque ces tests ont lieu en Europe,les tests on lieu : nouveau médicament versus précédent médicament (qui c’était montré le plus efficace sur le marché ) .
Lorsque ces tests ont lieu en Afrique,on est un peu moins regardant : les tests se font nouveaux médicaments versus placebo