Dans le monde des transporteurs routiers, c’est une première en France. Les 35 véhicules de TECL, à Châteaulin (29), sont désormais équipés d’un éthylotest antidémarrage. Pourquoi, comment ? Décryptage.
L’histoire commence il y a trois ans. Trois chauffeurs de TECL, évoluant en convoi, sont arrêtés vers 10 h du matin sur une route normande, lors d’un banal contrôle d’alcoolémie de la gendarmerie. Tous sont positifs ! La veille au soir, après un déchargement, ils s’étaient donné du bon temps, plus que de raison. Pas d’accident, ni de victime : le pire a été évité. Mais pour René Le Grand, très soucieux de l’image véhiculée par son personnel, l’heure est venue de prendre le problème à bras-le-corps. Il commence alors à travailler le sujet avec la médecine du travail, ce qui conduira à un durcissement du règlement intérieur de la société. Mais comment être sûr à 100 % de ses chauffeurs, quand ceux-ci roulent librement à des milliers de kilomètres ? Et quand, de surcroît, on emploie des intérimaires que l’on ne connaît pas ? « Mentalement,
physiquement, et même philosophiquement, je ne pouvais plus continuer avec cette idée qu’un jour, on vienne m’annoncer la mort d’une personne à cause d’un de mes chauffeurs ».
35.000 € investis
L’arrivée sur le marché d’un équipement fabriqué par une entreprise canadienne, et assemblé par Volvo Trucks, va soulager la conscience de notre patron. En août dernier, il est le premier transporteur français à équiper l’ensemble de sa flotte de ce dispositif baptisé EAD, pour Éthylotest antidémarrage. Montant de l’investissement : 1.000 euros par camion, soit 35.00
0 euros au total. Le prix d’un sommeil devenu soudainement plus léger pour le P-dg de TECL, mais surtout une bagatelle, comparé aux conséquences désastreuses d’un accident imputable à l’alcool.
Une question d’image
Mais au fait, comment ça marche ? « Le dispositif se présente comme un boîtier de téléphone mobile, prolongé d’un cordon, avec un embout d’éthylotest. Le principe est simple : avant de mettre le camion en route, le conducteur doit souffler dedans. Si le résultat dépasse 0,2 g/l de sang, le véhicule ne démarre pas ». Car René Le Grand a tenu à prendre une marge supplémentaire avec le code de la route qui fixe la limite à 0,5 g/l. La concertation engagée avec les responsables du personnel a permis de faire passer la pilule qui se veut plus préventive que répressive. À en croire le P-dg, les 50 chauffeurs se plient à la contrainte sans rechigner. Il en va aussi de l’image d’une profession. Les tracteurs sont d’ailleurs équipés d’autocollants de 60x30, lesquels reprennent les visuels d’interdiction de fumer, le verre se substituant à la cigarette. Une façon d’exporter le concept dans le milieu des routiers. Pour cette initiative pionnière, René Le Grand, qui est aussi président régional de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers), a bon espoir d’obtenir le soutien financier de la caisse régionale d’assurance-maladie, qu’il rencontre vendredi à Rennes.
Soit on laisse le moteur allumé, soit on remplis quelques ballons d'air pur, soit on achète quelques bombes d'air pour le matériel électronique et le tour est jouer.
Je me demande si je ne vais pas faire un courriel à ce financier du transport pour lui donner les quelques combines facile pour démarrer un camion tout en étant ivre mort, histoire de lui pourrir son sommeil.
Décidément les patrons affilier à ce syndicat emploient toutes les mesures et astuces possible pour avilir un peu plus les conducteurs.
Est ce que l'on demande à un pilote d'avion ou un conducteur de train de souffler dans quelques choses avant de partir
Non
Et pourtant les dégâts pourraient être on ne peut plus grave si un conducteur de train ou un pilote travaillaient en état d'ébriété.
Je me demande d'ailleurs dans quelle mesure il a le droit de faire ça et si ce n'est pas une mesure qui est une atteinte aux droits des travailleurs.
On savait depuis longtemps que certain patron prennent leur chauffeurs pour des esclaves en qui il ne faut pas faire confiance, mais là on franchit une nouvelle étape.
Encore un joli coup de pub de se patron esclavagiste sur le dos de ces gars, pour sur les médias parleront de sa boite pendant un certain temps et c'est tous ce qui lui importe car il est clair et limpide que ce monsieur n'avait pas de problème de sommeil il se fout du tiers comme du quart de ces chauffeurs, le seul truc qui lui importe c'est la pub et l'image de marque.
Le pire c'est que les chauffeurs se plient à cette c..... sans en référer à l'inspection du travail.
Je voudrais aussi connaitre l'avis du contrôle technique car si ça tombe en panne en cours de route ce bazar, ça risque de faire des dégâts et je ne suis pas sur que se soit homologué pour être sur un véhicule lourd.
Juste un mot sur le journaliste, il dit à des millier de Km je ne connais pas l'activité de cette société,mais je doute qu'ils soient à des milliers de Km de leur base car en général le fret qui va à ces distances les patrons voyous l'affrètent à vil prix au des chauffeurs de l'est dont ils se soucis aucunement de savoir dans quel état ils sont pour conduire.
Encore un journaliste qui n'a pas potassé son dossier et qui comme d'habitude pisse de la copie facile.