Défouloir

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Le Défouloir
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4 participants

    venez boire un café...........

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    venez boire un café........... Empty venez boire un café...........

    Message par provence26 Ven 31 Oct - 18:25

    venez boire un café........... 2duefkp


    venez boire un café........... 2ebfpjr autour de Nyons

    venez boire un café........... Szipoj vous voilà dans ma rue (Jean-Baptiste Catella )
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Nicole Ven 31 Oct - 18:29

    Al' occasion ma chére Provence, pourquoi pas ?? en plus je vais acheter un gps donc pas de soucis d'itinéraire. àààààààà
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Ven 31 Oct - 18:49

    Pourquoi pas si je passe dans le coin.

    Noir et sans sucre le café, il doit être comme les hommes robustes, doux et fort et excitant. venez boire un café........... Dehors2
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    venez boire un café........... Empty voir et écouter

    Message par provence26 Ven 31 Oct - 18:58

    venez boire un café........... 105xf9j
    venez boire un café........... Jtqann


    venez boire un café........... 6qffxe
    venez boire un café........... 2mmh63n


    venez boire un café........... Xf2a8y

    venez boire un café........... Ay0en5


    venez boire un café........... 30rv1wg

    venez boire un café........... 2heg287


    venez boire un café........... 25u1x6r
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    venez boire un café........... Empty le café ?????? et le repas

    Message par provence26 Ven 31 Oct - 19:01

    Jean-pierre a écrit:Pourquoi pas si je passe dans le coin.

    Noir et sans sucre le café, il doit être comme les hommes robustes, doux et fort et excitant. venez boire un café........... Dehors2

    bonsoir et bien j'ai parlé de café mais si vous avez le temps a manger aussi bises
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Ven 31 Oct - 19:21

    On va commencer par le café pour ne pas abuser.

    C'est dommage que Niort soit un peu excentré pour passer en camion.
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par clio Ven 31 Oct - 19:25

    ben c'est pas trop mon chemin, surtout que jen ai pas de permis de conduire !!
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    venez boire un café........... Empty bonne soirée douce nuit

    Message par provence26 Ven 31 Oct - 20:24

    je viens de ragarder toutes les photos a cette fête Paysanne Houssen c'est merveilleux ,j'adore la campagne mais pas le foin car atchou!m!!!!!!!!

    Bravo FRANCOISE aussi

    venez boire un café........... Szyicp

    Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence !
    Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé,
    insouciante de l'avenir.
    Philippe Aubert de Gaspé


    La nuit la plus épuisante, le jour le plus long, la souffrance la plus aiguë auront une fin, tôt ou tard.
    ===============

    Aujourd'hui, quel que soit mon problème, je le laisse à Dieu. Une solution se prépare.
    ============
    Ma dernière volonté est d'être enterrée nue. Puisque nous sommes nés comme ça, nous devons quitter ce monde de la même façon. C'est vraiment absurde d'être pomponné avant d'être enfermé dans un cercueil.

    ================
    Beaucoup de pourquoi au malheur, pas de pourquoi au bonheur.
    Philippe Sollers

    =============
    L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime. »
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    venez boire un café........... Empty avant d'aller au lit !!!!!

    Message par provence26 Dim 2 Nov - 21:15

    venez boire un café........... 2l97imc



    venez boire un café........... Estbm1

    venez boire un café........... Estbm1

    venez boire un café........... Estbm1

    venez boire un café........... Estbm1
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    venez boire un café........... Empty viol d'une Femme de 99 ans......

    Message par provence26 Lun 3 Nov - 12:03

    Viol d'une nonagénaire à son domicile
    venez boire un café........... Ru5kyb



    Une femme âgée de 99 ans a été victime samedi matin d'un viol à son domicile, dans le quartier européen

    BRUXELLES L'auteur présumé a été surpris en flagrant délit par un infirmier. Une expertise psychiatrique du suspect a été demandée par le parquet de Bruxelles qui a requis à son encontre un mandat d'arrêt. La victime souffre d'une fracture ouverte à un bras et a été blessée au moyen de ciseaux à l'aine. Les ciseaux ont d'ailleurs été retrouvés à côté de la nonagénaire.
    L'auteur présumé a été surpris, samedi vers 6h00, nu au lit avec la victime par un infirmier venu prodiguer des soins à la nonagénaire dans l'appartement de cette dernière situé à un rez-de-chaussée d'un immeuble.
    y en aura pour tout le monde
    L'homme, qui serait âgé de 35 ans, ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales. Il a prétendu lors de son interpellation être un colonel. Il a déclaré s'appeler Osman P. et être originaire du Guatemala.
    Des empreintes digitales ont été relevées par la police en vue d'identifier le suspect qui n'était en possession d'aucun papier d'identité. L'auteur présumé du viol a été emmené à l'hôpital Saint-Pierre en vue d'être expertisé par un psychiatre. Le parquet de Bruxelles a demandé également une expertise médico-légale.
    La victime a été emmenée également à l'hôpital. En état de choc, elle n'a pas encore pu être entendue. Le parquet a requis à l'encontre du suspect un mandat d'arrêt pour viol avec les circonstances aggravantes de la torture et de la faiblesse de la victime.
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Lun 3 Nov - 20:47

    Il est vraiment pas bien dans sa tête celui là Shocked

    c'est le genre de type qu'il faut mettre dans un hôpital psychiatrique et il faut jeter la clé de sa chambre.

    Quand même à 99 ans on doit bien avoir le droit d'avoir la paix et non de se faire sauvagement agresser.
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    venez boire un café........... Empty pps....

    Message par provence26 Mar 4 Nov - 18:31

    Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.


    La colère est une pierre lancée dans un nid de guêpes
    Proverbe malais






    venez boire un café........... 24v3cw4


    venez boire un café........... Jfdqf7


    venez boire un café........... 245xcnm


    venez boire un café........... 17v4f5



    venez boire un café........... 15fkx82
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Mar 4 Nov - 21:41

    Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.

    L'amitié ou l'amour se satisfait de silence, c'est lorsqu'on est gêné par le silence ou par le fait de ne rien avoir a dire que l'on sait que l'on est pas avec des gens proches.
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    venez boire un café........... Empty la journée mondiale des cinglés.........

    Message par provence26 Mer 5 Nov - 19:34

    venez boire un café........... 14ainn4




    Hello

    Un petit bonjour !


    venez boire un café........... 2v00tba

    Participe à la journée mondiale des cinglés.
    Envoie un message de solidarité à tous les cinglés que tu connais.

    VOILA, moi c'est fait !
    Tu vois, moi je ne t'ai pas oublié
    Jean-pierre
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Mer 5 Nov - 22:46

    Le monde entier est cinglé, ce message devrait faire des centaines de fois le tour du monde. lol!
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    venez boire un café........... Empty Angelina!!!!!!!

    Message par provence26 Jeu 6 Nov - 13:44

    Angelina

    Je m’amusais sur Internet en regardant
    Sur un site spécialisé, des dames défiler
    Cherchant très attentivement, un amant
    Qui pourrait répondre à leur désir d’aimer

    Moi, vieillard de 83 ans, j’étais sollicité
    Par des femmes âgées de 27 à 87 ans
    Dois-je l’avouer, j’étais un peu flatté
    Pas par celles qui, bon an, mal an

    Avec leur jeunesse, leur supposé amour
    De trouver un bon pigeon, un serin
    Comptant, vu son âge, sa sénilité, pour
    Accomplir leurs funestes dessein

    C’est ainsi qu’une jeune femme
    Me laissait un message, m’invitant
    A dialoguer, et, d’emblée me disant
    C’est pour ma grand’mère, dam !

    J’ai failli lui dire, d’aller voir ailleurs
    Qu’elle pourrait être ma petite fille
    Aussi, ce n’était pas, quel bonheur
    Une femme perfide, et disons-le, vile

    Bien au contraire, elle était gentille
    De penser à celle qui était très seule
    C’est à son insu, elle n’était pas veule
    Elle pensait que je répondais au profil


    De celui à qui elle pensait, répondrais
    A ce qu’elle cherchait, rompre sa solitude
    Devant cette tendresse, comme d’habitude
    Je me laissais tenter, et je découvrais

    Devant sa photo, j’en suis témoin
    Que sa grand’mère était fort belle
    Sa beauté, plus que son âge réel
    Lui faisait avoir dix ans de moins

    Sa fille, l’invita à sortir de sa solitude
    Et passer quelques jours en famille
    Une décision prise avec promptitude
    La curiosité, mélangée avec utile

    Nous à fait nous rencontrer chez moi
    Pour faire connaissance, ah, quel émoi
    Pour l’avenir, si nous étions d’accords
    Faire un bout de chemin à deux, encore

    Nous avons passé toute la journée
    A parler de nous, et de nos espoirs
    Sa fille est revenue, et l’a ramenée
    Un début, une fin ? Là est l’histoire


    Jean Mollier de France
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    venez boire un café........... Empty les lettres de mon moulin (suite)

    Message par provence26 Ven 7 Nov - 13:15

    LES DEUX AUBERGES


    C'était en revenant de Nîmes, une après-midi de juillet.
    Il faisait une chaleur accablante. À perte de vue, Ia route blanche, embrasée, poudroyait entre les jardins d'oliviers et de petits chênes, sous un grand soleil d'argent mat qui remplissait tout Ie ciel. Pas une tache d'ombre, pas un souffle de vent. Rien que Ia vibration de l'air chaud et Ie cri strident des cigales, musique folle, assourdissante, à temps pressés, qui semble Ia sonorité même de cette immense vibration lumineuse... Je marchais en plein désert depuis deux heures, quand tout à coup, devant moi, un groupe de maisons blanches se dégagea de Ia poussière de Ia route. C'était ce qu'on appelle Ie relais de Saint-Vincent : cinq ou six mas, de longues granges à toiture rouge, un abreuvoir sans eau dans un bouquet de figuiers maigres, et, tout au bout du pays, deux grandes auberges qui se regardent face à face de chaque côté du chemin.
    Le voisinage de ces auberges avait quelque chose de saisissant. D'un côté, un grand bâtiment neuf, plein de vie, d'animation, toutes les portes ouvertes, Ia diligence arrêtée devant, les chevaux fumants qu'on dételait, les voyageurs descendus buvant à Ia hâte sur Ia route dans l'ombre courte des murs ; Ia cour encombrée de mulets, de charrettes ; des rouliers couchés sous les hangars en attendant la fraîche. À l'intérieur des cris, des jurons, des coups de poing sur les tables, Ie choc des verres, Ie fracas des billards, les bouchons de limonade qui sautaient, et, dominant tout ce tumulte, une voix joyeuse, éclatante, qui chantait à faire trembler les vitres


    La belle Margoton Tant matin s'est levée,A pris son broc d'argent,À l'eau s'en est allée...
    ... l'auberge d'en face, au contraire, était silencieuse et comme abandonnée. De l'herbe sous Ie portail, des volets cassés, sur la porte un rameau de petit houx tout rouillé qui pendait comme un vieux panache, les marches du seuil calées avec des pierres de la route... Tout cela si pauvre, si pitoyable, que c'était une charité vraiment de s'arrêter là pour boire un coup.
    En entrant, je trouvai une longue salle déserte et morne, que le jour éblouissant de trois grandes fenêtres sans rideaux faisait plus morne et plus déserte encore.
    Quelques tables boiteuses où traînaient des verres ternis par la poussière, un billard crevé qui tendait ses quatre blouses comme des sébiles, un divan jaune, un vieux comptoir dormaient là dans une chaleur malsaine et lourde. Et des mouches ! des mouches ! jamais je n'en avais tant vu : sur le plafond, collées aux vitres, dans les verres, par grappes... Quand j'ouvris la porte, ce fut un bourdonnement, un frémissement d'ailes comme si j'entrais dans une ruche.
    Au fond de la salle, dans l'embrasure d'une croisée, il y avait une femme debout contre la vitre, très occupée à regarder dehors. Je l'appelai deux fois :
    - Hé ! l'hôtesse !

    Elle se retourna lentement, et me laissa voir une pauvre figure de paysanne, ridée, crevassée, couleur de terre, encadrée dans de longues barbes de dentelle rousse comme en portent les vieilles de chez nous. Pourtant ce n'était pas une vieille femme ; mais les larmes l'avaient toute fanée.
    -Qu'est-ce que vous voulez ? me demanda-t-elle en essuyant ses yeux.
    - M'asseoir un moment et boire quelque chose...
    Elle me regarda très étonnée, sans bouger de sa place, comme si elle ne comprenait pas.
    - Ce n'est donc pas une auberge ici ?
    La femme soupira :
    - Si... c'est une auberge, si vous voulez... Mais pourquoi n'allez-vous pas en face comme les autres ? C'est bien plus gai...
    - C'est trop gai pour moi... J'aime mieux rester chez vous.
    Et, sans attendre sa réponse, je m'installai devant une table.
    Quand elle fut bien sûre que je parlais sérieusement, l'hôtesse se mit à aller et venir d'un air très affairé, ouvrant des tiroirs, remuant des bouteilles, essuyant des verres, dérangeant les mouches... On sentait que ce voyageur à servir était tout un événement. Par moments Ia malheureuse s'arrêtait, et se prenait Ia tête comme si elle désespérait d'en venir à bout.

    Puis elle passait dans Ia pièce du fond ; je l'entendais remuer de grosses clefs, tourmenter des serrures, fouiller dans Ia huche au pain, souffler, épousseter, laver des assiettes. De temps en temps, un gros soupir, un sanglot mal étouffé...
    Après un quart d'heure de ce manège, j'eus devant moi une assiettée de passerilles (raisins secs), un vieux pain de Beaucaire aussi dur que du grès, et une bouteille de piquette.
    - Vous êtes servi, dit l'étrange créature ; et elle retourna bien vite prendre sa place devant Ia fenêtre.
    Tout en buvant, j'essayai de Ia faire causer.
    - Il ne vous vient pas souvent du monde, n'est-ce pas, ma pauvre femme ?
    - Oh ! non, monsieur, jamais personne... Quand nous étions seuls dans Ie pays, c'était différent : nous avions Ie relais, des repas de chasse pendant Ie temps des macreuses, des voitures toute l'année... Mais depuis que les voisins sont venus s'établir nous avons tout perdu... Le monde aime mieux aller en face. Chez nous, on trouve que c'est trop triste... Le fait est que Ia maison n'est pas
    bien agréable. Je ne suis pas belle, j'ai les fièvres, mes deux petites sont mortes... Là-bas, au contraire, on rit tout Ie temps. C'est une Arlésienne qui tient l'auberge, une belle femme avec des dentelles et trois tours de chaîne d'or au cou. Le conducteur qui est son amant, lui amène Ia diligence. Avec ça un tas d'enjôleuses pour chambrières... Aussi, iI lui en vient de Ia pratique !

    Elle a toute Ia jeunesse de Bezouce, de Redessan, de Jonquières. Les rouliers font un détour pour passer par chez elle... Moi, je reste ici tout Ie jour, sans personne, à me consumer.
    Elle disait cela d'une voix distraite, indifférente, Ie front toujours appuyé contre Ia vitre. Il y avait évidemment dans l'auberge d'en face quelque chose qui Ia préoccupait...
    Tout à coup, de l'autre côté de Ia route, iI se fit un grand mouvement. La diligence s'ébranlait dans Ia poussière. On entendait des coups de fouet, les fanfares du postillon, les filles accourues sur Ia porte qui criaient :
    - Adiousias !... adiousias !... et par là-dessus Ia formidable voix de tantôt reprenant de plus belle :
    A pris son broc d'argent, à l'eau s'en est allée, De là n'a vu venir Trois chevaliers d'année...
    ... À cette voix l'hôtesse frissonna de tout son corps, et se tournant vers moi :
    - Entendez-vous, me dit-elle tout bas, c'est mon mari...
    N'est-ce pas qu'il chante bien ?
    Je Ia regardai, stupéfait :
    - Comment ? votre mari !... Il va donc là-bas, lui aussi ?
    Alors elle, d'un air navré, mais avec une grande douceur :
    - Qu'est-ce que vous voulez, monsieur ?

    Les hommes sont comme ça, ils n'aiment pas voir pleurer ; et moi je pleure toujours depuis Ia mort des petites... Puis, c'est si triste cette grande baraque où iI n'y a jamais personne...
    Alors, quand iI s'ennuie trop, mon pauvre José va boire en face, et comme il a une belle voix, l'Arlésienne Ie fait chanter. Chut !... le voilà qui recommence.
    Et, tremblante, les mains en avant, avec de grosses larmes qui la faisaient encore plus laide, elle était là comme en extase devant la fenêtre à écouter son José chanter pour l'Arlésienne :
    Le premier lui a dit : “ Bonjour belle mignonne !
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    venez boire un café........... Empty les lettres de mon moulin (suite)

    Message par provence26 Ven 7 Nov - 13:15

    LE CURÉ DE CUCUGNAN



    Tous les ans, à la Chandeleur les poètes provençaux publient en Avignon un joyeux petit livre rempli jusqu'aux bords de beaux vers et de jolis contes. Celui de cette année m'arrive à l'instant, et j'y trouve un adorable fabliau que je vais essayer de vous traduire en l'abrégeant un peu... Parisiens, tendez vos mannes. C'est de la fine fleur de farine provençale qu'on va vous servir cette fois...
    l'abbé Martin était curé... de Cucugnan.
    Bon comme le pain, franc comme l'on il aimait paternellement ses Cucugnanais ; pour lui, son Cucugnan aurait été le paradis sur terre, si les Cucugnanais lui avaient donné un peu plus de satisfaction. Mais, hélas ! les araignées filaient dans son confessionnal, et, le beau jour de Pâques, les hosties restaient au fond de son saint ciboire.
    Le bon prêtre en avait le coeur meurtri, et toujours il demandait à Dieu la grâce de ne pas mourir avant d'avoir ramené au bercail son troupeau dispersé.
    Or, vous allez voir que Dieu l'entendit.
    Un dimanche, après l'Évangile, M. Martin monta en chaire.
    - Mes frères, dit-il, vous me croirez si vous voulez :
    l'autre nuit, je me suis trouvé, moi misérable pécheur, à la porte du paradis.
    “ Je frappai : saint Pierre m'ouvrit !
    “- Tiens ! c'est vous, mon brave monsieur Martin, me fuit ; quel bon vent... ? et qu'y a-t-il pour votre service ?
    “- Beau saint Pierre, vous qui tenez le grand livre et la clef, pourriez-vous me dire, si je ne suis pas trop curieux, combien vous avez de Cucugnanais en paradis ?
    “- Je n'ai rien à vous refuser, monsieur Martin ; asseyez-vous, nous allons voir la chose ensemble.
    “ Et saint Pierre prit son gros livre, l'ouvrit, mit ses besicles :
    “- Voyons un peu : Cucugnan, disons-nous. Cu... Cu...
    Cucugnan. Nous y sommes. Cucugnan... Mon brave monsieur Martin, la page est toute blanche. Pas une âme... Pas plus de Cucugnanais que d'arêtes dans une dinde.
    “- Comment ! Personne de Cucugnan ici ? Personne ? Ce n'est pas possible ! Regardez mieux...
    “- Personne, saint homme. Regardez vous-même si vous croyez que je plaisante.
    “ Moi, pécaïre !,je frappais des pieds, et les mains jointes, je criais miséricorde. Alors, saint Pierre :
    “- Croyez-moi, monsieur Martin, il ne faut pas ainsi vous mettre le coeur à l'envers, car vous pourriez en avoir quelque mauvais coup de sang. Ce n'est pas votre faute, après tout. Vos Cucugnanais, voyez-vous, doivent faire à coup sûr leur petite quarantaine en purgatoire


    Ah ! par charité, grand saint Pierre ! faites que je puisse au moins les voir et les consoler
    “- Volontiers, mon ami... Tenez, chaussez vite ces sandales, car les chemins ne sont pas beaux de reste... Voilà qui est bien... Maintenant, cheminez droit devant vous.
    Voyez-vous là-bas, au fond, en tournant ? Vous trouverez une porte d'argent toute constellée de croix noires... à main droite... Vous frapperez, on vous ouvrira... Adessias !
    Tenez-vous sain et gaillardet.
    “ Et je cheminai... je cheminai ! Quelle battue ! j'ai la chair de poule, rien que d'y songer. Un petit sentier, plein de ronces, d'escarboucles qui luisaient et de serpents qui sifflaient, m'amena jusqu'à la porte d'argent.
    “- Pan ! pan !
    “- Qui frappe ? me fait une voix rauque et dolente.
    “- Le curé de Cucugnan.
    “- De... ?
    “- De Cucugnan.
    “- Ah !... Entrez.
    “ J'entrai. Un grand bel ange, avec des ailes sombres comme la nuit, avec une robe resplendissante comme le jour, avec une clef de diamant pendue à sa ceinture, écrivait, cra-cra, dans un grand livre plus gros que celui de saint Pierre...
    “- Finalement, que voulez-vous et que demandez-vous ?,dit l'ange

    Bel ange de Dieu, je veux savoir, - je suis bien curieux peut-être, - si vous avez ici les Cucugnanais.
    “- Les... ?
    “- Les Cucugnanais, les gens de Cucugnan... que c'est moi qui suis leur prieur.
    “- Ah ! I'abbé Martin, n'est-ce pas ?
    “- Pour vous servir monsieur l'ange.
    “- Vous dites donc Cucugnan...
    “ Et l'ange ouvre et feuillette son grand livre, mouillant son doigt de salive pour que le feuillet glisse mieux...
    “- Cucugnan, dit-il en poussant un long soupir... Monsieur Martin, nous n'avons en purgatoire personne de Cucugnan.
    “- Jésus ! Marie ! Joseph ! personne de Cucugnan en purgatoire ! ô grand Dieu ! où sont-ils donc ?
    “- Eh ! saint homme, ils sont en paradis. Où diantre voulez-vous qu'ils soient ?
    “- Mais j'en viens, du paradis...
    “- Vous en venez ! !... Eh bien ?
    “- Eh bien ! ils n'y sont pas !... Ah ! bonne. mère des anges !...
    “- Que voulez-vous, monsieur le curé ! s'ils ne sont ni en paradis ni en purgatoire, il n'y a pas de milieu, ils sont...
    “- Sainte croix ! Jésus, fils de David ! Aï ! aï ! aï ! est-il possible ?... Serait-ce un mensonge du grand saint Pierre ?...

    Pourtant je n'ai pas entendu chanter le coq !... Aï ! pauvres nous ! Comment irai-je en paradis si mes Cucugnanais n'y sont pas ?
    “- Écoutez, mon pauvre monsieur Martin, puisque vous voulez, coûte que coûte, être sûr de tout ceci, et voir de vos yeux de quoi il retourne, prenez ce sentier, filez en courant,
    si vous savez courir... Vous trouverez, à gauche, un grand portail. Là, vous vous renseignerez sur tout. Dieu vous le donne !
    “ Et l'ange ferma la porte.
    “ C'était un long sentier tout pavé de braise rouge. Je chancelais comme si j'avais bu ; à chaque pas, je trébuchais ; j'étais tout en eau, chaque poil de mon corps avait sa goutte de sueur, et je haletais de soif... Mais, ma foi, grâce aux sandales que le bon saint Pierre m'avait prêtées, je ne me brûlais pas les pieds.
    “ Quand j'eus fait assez de faux pas clopin-clopant, je vis à ma main gauche une porte... non, un portail, un énorme portail, tout bâillant, comme la porte d'un grand four Oh !
    mes enfants, quel spectacle ! Là, on ne demande pas mon nom ; là, point de registre. Par fournées et à pleine porte, on entre là, mes frères, comme le dimanche vous entrez au cabaret.
    “ Je suais à grosses gouttes, et pourtant j'étais transi, j'avais le frisson


    Mes cheveux se dressaient. Je sentais le brûlé, la chair rôtie, quelque chose comme l'odeur qui se répand dans notre Cucugnan quand Éloy, le maréchal, brûle pour la ferrer la botte d'un vieil âne. Je perdais haleine dans cet air puant et embrasé ; j'entendais une clameur horrible, des gémissements, des hurlements et des jurements.
    “- Eh bien, entres-tu ou n'entres-tu pas, toi ? - me fait, en me piquant de sa fourche, un démon cornu.
    “- Moi ? Je n'entre pas. Je suis un ami de Dieu.
    “- Tu es un ami de Dieu... Eh ! b... de teigneux ! que viens-tu faire ici ?...
    “- Je viens... Ah ! ne m'en parlez pas, que je ne puis plus me tenir sur mes jambes... Je viens... je viens de loin... humblement vous demander... si... si, par coup de hasard... vous n'auriez pas ici... quelqu'un... quelqu'un de Cucugnan...
    - Ah ! feu de Dieu ! tu fais la bête, toi, comme si tu ne savais pas que tout Cucugnan est ici. Tiens, laid corbeau, regarde, et tu verras comme nous les arrangeons ici, tes fameux Cucugnanais...
    “ Et je vis, au milieu d'un épouvantable tourbillon de flamme :
    “ Le long Coq-Galine, - vous l'avez tous connu, mes frères, - Coq-Galine, qui se grisait si souvent, et si souvent secouait les puces à sa pauvre Clairon.

    Je vis Catarinet... cette petite gueuse... avec son nez en l'air... qui couchait toute seule à la grange... Il vous en souvient, mes drôles !... Mais passons, j'en ai trop dit.
    “ Je vis Pascal Doigt-de-Poix, qui faisait son huile avec les olives de M. Julien.
    “ Je vis Babet la glaneuse, qui, en glanant, pour avoir plus vite noué sa gerbe, puisait à poignées aux gerbiers.
    “ Je vis maître Grapasi, qui huilait si bien la roue de sa brouette.
    “ Et Dauphine, qui vendait si cher l'eau de son puits.
    “ Et le Tortillard, qui, lorsqu'il me rencontrait portant le bon Dieu, filait son chemin, la barrette sur la tête et la pipe au bec... et fier comme Artaban... comme s'il avait rencontré un chien.
    “ Et Coulau avec sa Zette, et Jacques et Pierre, et Toni... ”
    Ému, blême de peur, l'auditoire gémit, en voyant, dans l'enfer tout ouvert, qui son père et qui sa mère, qui sa grand-mère et qui sa soeur...
    - Vous sentez bien, mes frères, reprit le bon abbé Martin, vous sentez bien que ceci ne peut pas durer. J'ai charge d'âmes, et je veux, je veux vous sauver de l'abîme où vous êtes tous en train de rouler tête première. Demain je me mets à l'ouvrage, pas plus tard que demain. Et l'ouvrage ne manquera pas ! Voici comment je m'y prendrai. Pour que tout se fasse bien, il faut tout faire avec ordre.

    Nous irons rang par rang, comme à Jonquières quand on danse.
    “ Demain lundi, je confesserai les vieux et les vieilles. Ce n'est rien.
    “ Mardi, les enfants. J'aurai bientôt fait.
    “ Mercredi, les garçons et les filles. Cela pourra être long.
    “ Jeudi, les hommes. Nous couperons court.
    “ Vendredi, les femmes. Je dirai : Pas d'histoires !
    “ Samedi, le meunier !... Ce n'est pas trop d'un jour pour lui tout seul...
    “ Et, si dimanche nous avons fini, nous serons bien heureux.
    “ Voyez-vous, mes enfants, quand le blé est mûr il faut le couper ; quand le vin est tiré, il faut le boire. Voilà assez de linge sale, il s'agit de le l'aven et de le bien laver.
    “ C'est la grâce que je vous souhaite. Amen ! ”
    Ce qui lut dit lut fait. On coula la lessive.
    Depuis ce dimanche mémorable, le parfum des vertus de Cucugnan se respire à dix lieues à l'entour Et le bon pasteur M. Martin, heureux et plein d'allégresse, a rêvé l'autre nuit que, suivi de tout son troupeau, il gravissait, en resplendissante procession, au milieu des cierges allumés, d'un nuage d'encens qui embaumait et des enfants de choeur qui chantaient Te Deum, le chemin éclairé de la cité de Dieu.

    Et voilà l'histoire du curé de Cucugnan, telle que m'a ordonné de vous le dire ce grand gueusard de Roumanille, qui la tenait lui-même d'un autre bon compagnon.
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Sam 8 Nov - 8:35

    Eh bien tu nous a mis de la lecture ma chère Provence.

    Il semblerait que Martin soit un nom qui sied aux curés. Smile
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    venez boire un café........... Empty la classification des démons..........

    Message par provence26 Sam 8 Nov - 17:10


    venez boire un café........... 350qgc0



    La Classification des démons est basée en grande partie sur les indications fournies par les premiers théologiens Chrétiens.

    Un philosophe du 5ème siècle a divisé les démons en 5 catégories basées sur les quatre éléments (eau, air, terre, feu) avec un cinquième élément se trouvant sous terre.

    Au 11ème siècle Michael Psellus ajouta une sixième catégorie consacrée aux démons fantômes.

    Au Moyen-Age et au début de la Renaissance, la pratique de la magie et le développement de la sorcellerie ont engendré des classifications plus complexes.

    Nous distinguons, sur la base de classification de Psellus 6 sortes de démons immondes, malins et mortels ennemis de l'homme.



    LES IGNES
    Le premier genre se réfère à ceux qu'on appelle " IGNES " car ils errent autour de la suprême région de l'air et n'ont aucun commerce avec les sorciers, étant donné qu'ils ne descendent pas de là.

    LES AERIENS
    Ceux du second genre sont également aériens mais rôdent très près de nous. Ils troublent l'air, excitent les tempêtes et tonnerres et tous battent en ruine le pauvre genre humain. Ils peuvent modifier leurs apparences a volonté.

    LES TERRESTRES
    Les Démons du troisième genre sont appelés " terrestres " car ils ont été précipités du Ciel sur la Terre par leurs démérites. Les uns habitent dans les bois et les forêts et tendent des pièges aux chasseurs, les autres en large campagne font égarer les voyageurs. Le reste de s Démons, moins furieux, se délecte d'habiter obscurément parmi les humains.

    LES AQUATIQUES
    Le quatrième genre de démons porte le titre " d'Aquatiques " puisqu'ils résident dans les lacs et les rivières. Ils excitent les tempêtes sur la mer, submergent les navires. S'ils s'incarnent, ils préfèrent apparaître sous des traits féminins.

    LES SOUTERRAINS

    Le cinquième genre est nommé " Souterrain " parce qu'ils hantent les grottes, les cavernes ainsi que les cavités reculées des montagnes. Ils s'attaquent principalement aux chercheurs de métaux, de trésors en provoquant des catastrophes naturelles. Ils se font les gardiens ou dépositaires des trésors cachés par les hommes.

    LES LUCIFUGES
    Finalement le sixième genre est nommé " Les Lucifuges " car ils fuient le jour ni ne peuvent prendre corps autrement que la nuit.
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    venez boire un café........... Empty légende" sud massif central"

    Message par provence26 Sam 8 Nov - 18:48

    venez boire un café........... 25sa444


    venez boire un café........... 2na7m8p

    Cevennes,sud mlassif central



    Le cheval blanc de Merle



    L'histoire.

    Mathieu Merle, né en 1548 à Uzès, fut en Gévaudan le chef du parti huguenot.
    Après la Saint-Barthelemy, où avait péri François Astorg de Peyre, il reçut mission de Marie de Crussol, veuve de Peyre, de venger par le sang le gentilhomme du Gévaudan.

    En 1573, reculant devant la résistance du baron d'Apcher à Saint-Chély-d'Apcher, il s'empara du Malzieu, devint gouverneur de Marvejols et, le 3 juillet 1575, s'empara d'Issoire. Malgré la paix de 1576, il continua la lutte, saccageant châteaux, églises et couvents.

    Faisant de Marvejols son centre d'activité, il reprit en 1577 la forteresse du Malzieu et s'empara d'Ambert.
    Parti défendre Châtillon assiégé dans Montpellier, il fut blessé d'un coup d'arquebuse.
    Après la rupture de la paix de Bergerac, Merle se remit au combat, mais il échoua devant Saint-Flour en août 1578. En décembre 1579, il s'empare en la nuit de Noël, par surprise et trahison, de la ville de Mende... Là il laissera une renommée de personnage cruel et sanguinaire.

    Il ne repartira de Mende qu'en juillet 1581, non sans avoir auparavant détruit la cathédrale, fait fondre les cloches pour construire des couleuvrines et massacré nombre de prêtres et religieux. Il fallut que les Etats du Gévaudan lui assurent une rançon de 6 500 écus et mettent à sa disposition 100 mulets pour le chargement de ses hardes et meubles. Ils achetèrent aussi pour lui la baronnie de la Gorce en Vivarais moyennant 20 000 écus d'or. Mathieu Merle se retira enfin en ce domaine et y mourut en 1584



    La Légende


    - A cette époque Merle avait dans ses écuries, celles de l'évêché qu'il occupait pendant son séjour à Mende, un superbe cheval blanc, vrai cheval de bataille qu'admiraient à l'envie tous les bons écuyers du Gévaudan.

    Un nommé Lerouge de Malmont, ancien maheutre au service du comte du Tournel, à la suite d'un pari, se mit en tête d'aller enlever le cheval blanc de Merle. Or donc, un beau jour, ce téméraire s'affubla de quelques habits tant soit peu grotesques, chaussé d'un soulier à un pied et d'un sabot à l'autre.
    Prenant ensuite un panier au fond duquel il cacha une vieille dague toute rouillée, qu'il recouvrit ensuite d'un peu de foin, et quelques œufs, il se dirigea ainsi vers la ville de Mende. . il se mit à courir les rues sans s'inquiéter des huées dont l'accablait une foule d'enfants qui le suivaient sans cesse.

    Au bout de 4 à 5 jours, voyant que sa folie simulée était bien établie dans toute la ville, il se rendit aux environs de la fontaine du Griffon où l'on venait ordinairement abreuver les chevaux de Merle. Effectivement, sur les 3 heures de l'après-midi, il vit venir à l'abreuvoir le fameux cheval qu'un palefrenier montait à nu.

    Lorsque celui-ci se fût approché de la fontaine, Lerouge alla vers lui, simulant toujours le fou et tachant d'occuper son attention par ses feintes niaiseries : il lui proposa de lui faire couver des œufs qu'il avait dans son panier. Le rusé maheutre, profitant du moment où le palefrenier riait à gorge déployée, tira la dague, en frappa le palefrenier et le culbuta dans le bassin de la fontaine.
    Cela fait, Lerouge s'élança prestement sur le cheval blanc auquel il donna une rude étrillade qui le fit partir au galop, traversa ainsi une partie de la ville en criant : " Laissa passa, laissa passa, plaço, plaço, lou chival de Merle o las avives"( Laissez passer, laissez passer, place, place, le cheval de Merle a les coliques).
    Avant que Merle eût connaissance de l'événement qui venait d'arriver, Lerouge prit les chemins détournés qui, du bois du Cheyla, le menèrent sain et sauf au château du Tournel.

    Il est inutile de vous dire que non seulement Monsieur le Comte du Tournel fit donner une bonne ration d'avoine au cheval mais qu'encore il récompensa généreusement l'audacieux maheutre.
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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par provence26 Sam 8 Nov - 18:50

    coucou la première est partie avant la fin je ne peux effacer merci de le faire
    provence26
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    venez boire un café........... Empty bonne nuit a demain

    Message par provence26 Lun 10 Nov - 19:32

    venez boire un café........... 4q4zv4



    venez boire un café........... 2ngabkw



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    venez boire un café........... Empty Re: venez boire un café...........

    Message par Jean-pierre Lun 10 Nov - 21:09

    provence26 a écrit:coucou la première est partie avant la fin je ne peux effacer merci de le faire

    Voila qui est fait m'dame.
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    venez boire un café........... Empty l'attitude mentale positive........

    Message par provence26 Mar 11 Nov - 18:24

    l'attitude


    venez boire un café........... 52x35u



    Les clefs de l'attitude mentale positive

    (Napoléon Hill)







    Adopter une attitude mentale positive

    permet de susciter l'amitié et la coopération,

    de surmonter tous les obstacles et de transformer

    les problèmes en bonnes occasions.



    Rien ne résiste à l'optimisme.

    C'est un bouclier qui protège

    du doute et du désespoir.

    Vous pouvez donc transformer

    un revers en succès

    si vous savez en tirer une leçon

    et l'utiliser à bon escient.



    Le meilleur moyen de trouver le bonheur,

    c'est de consacrer ses pensées,

    son énergie et ses actions

    au bonheur des autres

    dans les petits geste quotidiens.



    Rappelez-vous qu'hier est parti pour toujours.

    Demain ne viendra peut-être jamais.

    Seul aujourd'hui vous appartient.



    Concentrez-vous sur ce que vous désirez atteindre

    ou ce que vous jugez important dans la vie.

    Servez-vous de votre tête

    pour nourrir des pensées positives.

    Soyez maître de votre esprit

    et orientez-vous vers les images de votre choix

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