Procès d'un médecin aux assises du Bas-Rhin

Jeann-Louis Muller comparaît depuis ce matin devant les assises pour le meurtre de son épouse en novembre 1999

Le procès de Jean-Louis Muller, un médecin de 52 ans, ancien expert en médecine légale, soupçonné du meurtre de sa femme tuée par balle en novembre 1999 à Ingwiller s'est ouvert lundi devant les assises du Bas-Rhin.
Les jurés auront deux semaines pour tenter de déterminer la sincérité de Jean-Louis Muller, barbe grisonnante et fines lunettes à monture transparente, qui a toujours clamé son innocence. Il comparaît libre au terme d'une instruction qui a duré huit ans, jalonnés de près d'une vingtaine d'expertises et de contre-expertises quant aux circonstances de la mort de son épouse Brigitte, une documentaliste de 42 ans.Dans la soirée du 8 novembre 1999, les gendarmes avaient été appelés par M. Muller qui leur avait signalé le suicide de sa femme. Arrivés au domicile des époux, ils avaient découvert au sous-sol le corps de Mme Muller avec à ses pieds un calibre 357 Magnum appartenant à son époux. Sans exclure la piste de l'homicide, l'autopsie avait retenu la thèse du suicide. Les premières expertises n'incriminant pas l'accusé, l'affaire avait été classée début 2000 par le parquet de Saverne. Une autorisation d'incinérer la victime avait été délivrée. Mais la famille de Mme Muller s'était constituée partie civile et en octobre 2000, une information pour meurtre avait été ouverte contre X. Jean-Louis Muller avait finalement été mis en examen fin 2001

Depuis 10 jours, Jean-Louis Muller comparaissait devant les assises pour le meurtre de son épouse en novembre 1999.


Le Dr Jean-Louis Muller, un ancien légiste de 52 ans, a été condamné ce soir à une peine de 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Bas-Rhin pour le meurtre de sa femme, en novembre 1999 à Ingwiller (67). A l'énoncé du verdict, il a baissé la tête avant de pleurer et ses proches ont éclaté en sanglots.
Cette peine est strictement conforme aux réquisitions du ministère public qui avait réclamé mercredi une peine similaire à l'encontre du médecin.
Jean-Louis Muller, qui comparaissait libre, encourait une peine de 30 ans de réclusion criminelle.
Il dispose de 10 jours pour faire appel. Un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre.

Ungern a écrit:Avec un "22" il est fréquent de se suicider avec 2 balles .

Avec un 357,c'est impossible :tout impact dans la boite cranienne est instantanément mortel avec cette arme .

Ungern a écrit:Avec un "22" il est fréquent de se suicider avec 2 balles .

Jean-pierre a écrit:Tu veux dire qu'il est fréquent de voir une personne se tirer deux balles dans la tête consciemment avec un intervalle au milieux alors qu'il a pris conscience qu'il c'est loupé la première fois

Maintenant faites pas les cons avec un 22 .
Il y a moyen de tuer quelqu'un avec un 22 ...