« Rubrique ligne jaune » (anecdotes boulot)

« Sur mon plan ! »

Mon chauffeur, Jean Pierre ne se laissait pas faire avec l’administration.

Depuis qu’on l’avait obligé de signer une note de service.
Où, il s’engageait à respecter scrupuleusement la réglementation
en vigueur du code de la route…

Alors, les trois quarts des chauffeurs du service se mirent conduire, moins vite…
Strictement, dans le cadre de la législation…

Du coup, l’attente pour les retours des consultions, des malades étaient beaucoup plus longue.

Puisque le moindre écart, n’était plus toléré!
ni par l’administration...
ni de la préfecture de police.
(Amende même sur stationnement d'une VSL)

Un jour le dispacheur, nous m’envois sur une intervention urgente
au domicile d’une personnalité politique.

Manque de chance !...

En plein milieu d’une manifestation dans Paris.
Nous sommes bloqués à l’arrêt pendant un long moment.
Je préviens à plusieurs reprises par radio notre standard,
des énormes difficultés de circulation.


Le dispacheur commence à flipper au niveau de sa responsabilité.
Et il se met en colère en sortant cette phrase :
« Moi, sur mon plan, la distance
n’est que de 5 centimètres ! »

Vous faites preuve d’une mauvaise volonté…
Je vais prévenir la direction de votre comportement inadmissible…

Alors Jean Pierre s’énerve à la radio après le dispacheur.

Je descends de l’ambulance et je fonce chercher un policier,
pour qu’il vienne s’expliquer de la situation à la radio…

Dix minutes plus tard, nous sommes rejoins par les motards
de police nationale…
Qui nous accompagne toute sirène hurlante au domicile de la personnalité…

Ps : Ce genre d’incident était fréquent...
Et à chaque fois je me justifiais en consignant mes observations sur ma feuille de route…
Et quelques fois, avec un rapport circonstanciel
sur un problême à la Direction locale…

Il y a de quoi se taper la tête contre le murs....L'administration est fidèle à elle même, hélasssssss

C'est ahurissant!

Je crois que c'est le problème de toutes les personnes qui sont obligés de conduire un véhicule a des fins proféssionnelle:

Les sociétées pour se couvrir vis à vis de la lois font passer des notes de services disant de respecter le code de la route mais dès que l'on se met a le respecter scrupuleusement ils vous mettent la préssion car forcément il y a moins de travail de fait.

Moi j'avais in dispatcheur ( maintenant on les apelle exploitant ) qui prenait comme base au 100 Km l'écart entre le pouce et le petit doigt et qui disait 100 Km une heure:

Explique moi comment on fait pour faire 100 Km en une heure avec un camion qui est brider a 90 Km/h

De plus pour faire du 100 de moyenne il faut faire des pointes a 120 130 se qui n'est vraiment pas conforme au code de la route.

C'en était une plaisanterie entre nous pour savoir le temps qu'il faillait pour aller quelque part il suffisait de prendre le temps de reference du dispatcher et de multiplier par deux.

Déficit réponse JP

Politique qui a amené a 25 % de fn a 1200 milliard de déficit toutes les caisses sociales sont en déficit

Causes du déficit du service public.
Je vais parler du déficit et de ses causes, que j’ai constatées dans le service public de la santé.
Et non ce qui est raconté par les médias qui globalisent le problème.

Première anecdote.
Venant des hôpitaux parisiens, je suis arrivé aux ambulances en fin de l’année 1979…

A cette époque nous transportions les malades par deux où 3 et même voir 4 patients dans le fourgon…
Nous étions rentables, mais au niveau de l’hygiène et du confort des malades, c’était loin d’être satisfaisant.

D’ailleurs de nombreuses plaintes furent envoyées à la Direction générale.

Puis la législation nous obligeât à transporter un seul malade.
Du coup, il y a eu forte baisse du nombre des transports et de la rentabilité financière du service.

L’administration nous proposa un nouveau modèle d’ambulance.
Mais elle ne correspondait mal, à nos besoins et peu pratique ergonomiquement pour le malade.

La manipulation était difficile du brancard dans le bloc sanitaire, cassant le dos de l’équipage dans les manoeuvres.

Malgré l’avis défavorable des ambulanciers concernés.
L’administration fait l’acquisition plus d’une quinze de véhicules…
(Le directeur financier à bénéficier d’un cadeau personnel d’un véhicule de tourisme)

A cause de ses nouveaux véhicules mal adaptés des agents ont eux des accidents de travail… (Lombalgies)

Déficit sur toute la ligne, arrêts de travail de très longue durée...

Et impossibilité de reclasser correctement les agents, sauf à l’entretien sanitaire des ambulances.
(nettoyage)

Mais le déficit public à d’autres causes obscures…

Voici un autre exemple :

Nous stationnons Moi et Jean Pierre, près des urgences de l' hôpital dans le 19è, depuis 12 heures
Maintenant, Il était 15 h30…
Quand un vieux monsieur vient à notre rencontre, pour nous demander si nous n’étions pas les ambulanciers pour ramener sa femme gravement malade à son domicile dans le 20è arrondissement…

On lui a répondu qu’on était disponible tout suite…

Alors nous sommes aller voir la surveillante des urgences, pour solliciter le transport.

La responsable du service refuse catégoriquement de nous laisser partir avec la malade, parce qu’elle avait commandé une ambulance privé depuis 11h30 du matin … Pourtant il était 15 h45, et ils n’étaient toujours pas arrivé…

En réalité la surveillante des urgences était en cheville commerciale avec cette compagnie d’ambulance privée qui se trouvait en banlieue.
Tous les ans en fin d’année, elle avait droit à sa boite de chocolat ainsi que son enveloppe…

C’est aussi cela le déficit du service public, tant décrié part les médias.

Des ambulanciers payés à stationner quatre heures dans un hôpital…
Des malades qui attendent des heures, parce qu’une surveillante en croque en sous mains avec des entreprises privées…

Et encore, ce n’est qu’une anecdote insignifiante, en rapport à d’autres réalités encore plus grave...
Depuis tout les transports inter hôpitaux sont passés a la privatisation totale…

Aujourd’hui, les privés ne veulent plus transporter des malades insolvables…
Gare à ceux qui n’ont pas d’argent, ils s risquent de rester des heures dans les courants d’air d’un couloir d’un hôpital sur un brancard …

Et les surveillantes des hôpitaux regrettent amèrement les ambulanciers du secteur publique.
Qui transportaient aussi indifféremment un clochard, qu’un ministre où un PDG…

Le déficit de la France est organisé, ce qui va permettre de justifier beaucoup de restrictions.
La politique des décideurs est une écœurante mascarade
généralisée...

Pfffiiiioooou c'est dallas ton histoire.

Le premier réflexe serai de ne pas y croire mais malheureusement j'ai déjà vu se genre de pratique qui existent aussi dans le privé.

J'ai eu un patron dans le temps qui a tenter se genre de manoeuvre avec moi car j'étais le seul a ne pas vouloir me mettre en défaut avec la loi et il a fallu que je brandisse la menace de porter plainte pour harcèlement moral plus de déballer quelques trucs que je savais sur la boite et pour finir quant on a menacer ma famille il a fallu que a mon tour je menace d'une crise de nerf ( avec un 40 t ça peut faire du mal ) pour avoir la paix.

Autant te dire que quant je suis partis de cette société je ne leur ai pas fait de cadeau et même encore maintenant je les tiens encore a l'oeil car de part leur c.......... ils peuvent mettre en danger la vie de plusieurs personne.

Ce qui m'énerve le plus c'est qu'il n'en on rien a faire seul leur petit profit personnel importe le reste ne les concerne pas.

Un peu comme ta surveillante des urgences qui n'hésite pas a faire attendre un vieux monsieur uniquement pour toucher son enveloppe de fin d'année.

A se propos je pense qu'il devrait y avoir une loi qui interdise ces petits cadeaux de fin d'année qui ressemblent plus a de la corruption qu'a autre chose.

LE TROISIEME HOMME !

Jean Pierre ecrit :
Pfffiiiioooou c'est dallas ton histoire.
Le premier réflexe serai de ne pas y croire mais malheureusement…
j'ai déjà vu se genre de pratique qui existent aussi dans le privé.

Je ne vois pourquoi je mentirais ?...
Déjà, que c’est assez, délicat d’en faire référence.
Mon histoire est absolument véridique…
J’ai même refusé d’aller dans une émission, pour en témoigner en public.

Et encre, je ne dis pas tout, au niveau des magouilles de l’administration.
Je ne tiens pas avoir des ennuis.


Ils ont eux la peau de mon ancien chauffeur,
Jean Pierre, qui avait convoqué
les journalistes dans un établissement hospitalier.


Avant même qu’arrive mon futur « harceleur » dans le service,
Il était déjà annoncé comme Pitbull.
Part le bureau du personnel, parait-il que c’était pour me contrer.

C’est beaucoup d’honneur pour agent lambda.

Il s’appelait aussi Jean Pierre.
Incroyable coïncidence…Décidément…

Voila ce que j’écris à l’époque dans le petit journal syndical…

« LE TROISIEME HOMME ! »

Il s’appelle Jean Pierre, il vient d’un autre établissement public.
Son rôle :
« Seconder notre vénérable chef de secteur, qui à la difficile la tache de nous gérer. »

Notre secteur d’activité est réparti en deux zones :
Le Samu et les ambulances traditionnelles.

Elle est sous le contrôle direct de deux A C T. (Adjoint des cadres techniques)

Une mission de service publique, qui devrait être normalement commune.

Pourtant, il a d’importantes tensions entre les deux secteurs et de leurs responsables
«Mr Palix ambulances » et « Mr Corman SAMU»

Il y a flou dans les prises de décisions, et surtout dans le choix des priorités.

Soyons optimistes avec l’arrivée de monsieur Jean Pierre, (mon futur harceleur)

Si la chaîne de commandement retrouve un peu d’objectivité, le pari sera gagné !
Les dysfonctionnements aberrants ne seront plus que du passé.
« Peut-être qu’après tout l’émergence dynamique de l’action,
passe par le jeu subtil de l’ordre et du désordre ? »

Fin de mon article.


Le D R H me dit entre quatre yeux, que jouait aux échecs (au sens figurer)
avec les incapables chefaillons.

Je ne fais qu’utiliser leur propre management, en mettant les chefs de secteurs les uns contre les autres, puisqu’ils le font sur les employés lambdas…

En attendant:" c’est un beau bordel monstre dans le service public !"

Qui coûte très cher à la France …
Le déficit ne fera qu’empirer, si les cadres continuent dans leurs façons de procéder.

PS : J’ai mis des pseudos sur les vrais noms, pour que reste anonyme ce post..

oscar a écrit:Je ne vois pourquoi je mentirais ?...
Déjà, que c’est assez, délicat d’en faire référence.
Mon histoire est absolument véridique…

Non bien sur Il n'y a aucune raison je dis ça car il m'est arriver de raconter des choses réelles que j'avais vue sur la route et je voyais clairement dans le regard des gens qu'ils ne me croyaient pas et je gage que parmi les invités qui vont te lire certain penseront " ce n'est pas vrais il exagère"

oscar a écrit:En attendant:" c’est un beau bordel monstre dans le service public !"

La je suis bien d'accord avec toi je sais que je suis parfois un peu trop libéral et dur mais tous ces machins devraient être privatiser car avec l'obligation de résultat les chefaillons n'aurait pas de temps a perdre en gué-guerre de cloché

oscar a écrit:Qui coûte très cher à la France …

Et c'est bien là le problème jusqu'où et jusqu'à quant la France et les français vont pouvoir payer

Toutes ces c..........

Impréssionnant on comprend mieux pourquoi il y a tant de maladie.

Il n'y a pas de controlle des instance sanitaire pour les ambulance privée.

Là ou il y a quelque chose qui cloche c'est que les semie remorque frigo passe un controlle sanitaire tous les ans et que se controle est asses strict.

Est que l'on prendrait plus soin de la marchandise que des humains.

Les courriel cochon ça doit etre le sport favorit dans les bureaux

Voilà comment les services publics doivent travailler selon les nouvelles méthodologies.

a l epoque on disait

un breton dans le trou et deux corses pour les faire travailler :lol:

Le problème maitenant c'est que il n'y a plus d'inatiative au moindre soucis on fait appel a des cabinets de conseils qui font appel a des cabinets d'experts qui consultent leurs avocats.

Tous ça pour une broutille qui aurait été résolu auparavent par le bon vieux système D.